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Segment 32 : Une droite pour la pupute


21 heure passé.

J'étais dans ma chambre, allongée sur mon lit, plongée dans mes pensées en regardant le plafond. Kurin était aussi présente, portant un pyjama de couleur rose bonbon et entrain de faire ses devoirs sur son bureau. Seule la lampe de ce bureau était la source de lumière de la pièce. On pouvait entendre le vent hivernal du mois de Décembre contre la fenêtre fermée.

A vrai dire, j'attendais Kamishen. Elle m'avait dit qu'elle venait me chercher quand l'heure fut venue pour une "petite visite chez les pétasses".

Alors que je commençais tout juste à trouver le temps long, un "toc toc" rapide et frénétique venant de derrière la porte attirait mon attention. J'ai à peine eu le temps de me redresser que la porte s'ouvrit dans la rapidité même.

Kamishen déboula ainsi dans la chambre, visiblement pressée.

"Me voilà. Bon, tu viens ?" disait-elle avant de s'arrêter quand elle remarquait Kurin.

Sa tête en direction de ma colocataire, tandis que cette dernière s'était retournée et regardait Kamishen de manière interrogative.

"Oh. J'avais oubliée que tu n'étais plus seule... Te voilà au même niveau que les autres, dans ce dortoir." ajouta Kamishen en plissant des yeux.

D'un léger soupir, je me relevais du lit et j'attrapais ma veste que j'enfilais dans la foulée.

"J'arrive..." lâchais-je sur le coup.

Kamishen se retourna et quitta la pièce sans dire un mot de plus, laissant la porte ouverte derrière elle. Je commençais à la suivre, mais je remarquais du coin e l'œil le regard de Kurin.

Je m'arrêtais au pas de la porte, et je tournais ma tête vers elle.

"..."

Je plissais doucement les yeux en comprenant que son visage étonné disait "Tu vas où, comme ça ?". Cela ne dura que quelques secondes avant que je ferme les yeux et que je quittais pour de bon ma chambre en fermant bien la porte derrière moi.

Désormais dans le couloir du dortoir, je m'approchais de Kamishen qui m'attendait près de la porte. Il y avait encore quelques filles animant le couloirs par du bavardage.

Toutes les deux, nous descendions les escaliers et quittions le bâtiment avant qu'une des surveillantes venait à nous voir.

Dehors, il faisait bien froid... Et la nuit était déjà tombée.

C'est ainsi que je suivais Kamishen...

Direction le gymnase, le repère de Waru et sa bande.

A peine nous entrions dans le gymnase, par la porte arrière, Kamishen me fit signe de silence avec son index gauche contre sa bouche. Car les pimbêches nous avaient pas vue, ni entendu entrer.

Kamishen referma doucement la porte de sortie de secours, puis passait devant moi en me faisant signe de la suivre. Chose que je fis le plus discrètement possible, traversant de cette manière la petite salle de "préparation" derrière la scène du gymnase. Vous savez, la salle où se préparent les acteurs de théâtre.

Les lumières étaient allumées, et des voix s'envoyaient entre les murs. Pendant qu'on traversait la pièce pour atteindre la scène se son grand rideau, un bout de conversation parvenu à nos oreilles :

"Comment ces petites pestes peuvent penser que c'est NOUS qui avons saccager la bibliothèque ?! On y va JAMAIS !"

-J'avoue ! Ça m'aurait pas déplus de le faire, mais pour une fois qu'on y est pour rien... C'est du grand n'importe quoi !

-Mais qui a fait ça ?

-On s'en fout, qui s'est !

-Moi, je ne m'en fous pas ! Si on a des problèmes à cause de ces connasses, je ne vais pas rester calme très longtemps ! Je suis si énervée que je suis entrain de me faire des rides !

Arrivant vers les rideaux fermés, Kamishen décalait très légèrement le gros tissu afin d'avoir un visuel sur ce qui ce passait. C'est en me penchant légèrement que je jetais un coup d'œil.

Comme je le devinais, c'était bien ces maudites beurettes qui parlaient. Elles étaient toutes là, les six, toutes debout tournées en direction de Waru qui elle, était assise sur la scène du gymnase. Certaines d'entre elles avaient encore des séquelles de la raclée que je leur ai collé. Mais ce n'était pas l'objectif principal de mon attention.

Je continuais d'écouter.

"Hey, Pesu-chan..." prononça une des blondes en croisant les bras. "J'ai bien vue ces intellos se plaindre à Sato-senpai... Elle disait qu'elle ne pouvait pas accuser quelqu'un tant qu'elle n'avait pas de preuve. Tu penses que les binoclardes seraient prêtes à faire quelque chose contre nous...?"

Bien que Waru était de dos, je sentais à sa posture qu'elle n'était pas insensible à la situation. Assise, elle avait le dos penché en avant tandis que ses mains agrippaient le bout de l'estrade. Sa tête aussi était penchée en avant.

Il eu quelques secondes de silence, au point que les puputes prenaient toutes un regard inquiet en direction de leur chef. Et finalement, c'est d'un soupir gras que Waru répondit à la question de la benjamine de son habituel ton irritant :

"Aaaarg... J'en sais rien ! On a jamais osé toucher au repère des intellos, et voilà qu'elles nous accusent quand leur repère est en bordel ! Si elles croient que c'est nous, j'ai l'impression qu'elles ne vont pas laisser passer ça."

-Qu'est-ce qu'on fait, alors ?

-Je sais pas, répondit Waru en secouant légèrement la tête. Si Kyoko-chan nous suspecte pas, c'est déjà une bonne chose. Et il est vrai qu'aux yeux des intellos... En vue de ce qu'on leur fait subir, on pourrait être les responsable. Mais ma question est... Qui est la vrai responsable ?

C'est quand Waru se posait la question que je vis Kamishen me contourner, me regarder en me stoppant de la main qui voulait dire "reste ici" et ainsi s'avancer vers les connasses de service. Je fis un instant les yeux ronds avant de froncer des sourcils.

"Mais qu'est-ce que tu fous ?" demandais-je par pensée, avant de continuer à regarder la scène derrière le rideau.

"Hé bien... Je vois que vous êtes dos au mur. Cela vous fait quoi, d'être à leur place ?"

Les pas distinguées et la voix de Kamishen finissaient par alerter la bande maquillées comme des voitures volées. Elles prenaient toutes un air étonnées, et Waru se leva après avoir tournée sa tête.

"Quoi ? Hé ! Qu'est-ce que tu fiches ici, toi ?! Dégage !" demanda Waru à Kamishen d'un ton soudainement agressif.

-Du calme Pesu Waru, répondit Kamishen en croisant ses bras pour soutenir sa poitrine imposante, je suis venue en tant qu'amie.

-En amie ? Pfff, c'est ça ouais... Retournes te coucher et laisses-nous tranquille ! On a pas envie qu'un membre du conseil des élèves viennent nous embêter, t'as compris ?!

Le regard de Waru était très... haineux. Ça m'en étonnait car c'était bien plus qu'un regard détestable venant d'une fille qui pétait plus au que son cul.

Là, c'était vraiment de la haine.

Je voyais Kamishen que de dos, mais le "th, th, th..." qu'elle faisait et le mouvement de sa tête montrait son désaccord.

Et elle conclu par la phrase qui faisait mon entrée :

"Quel dommage. J'étais venue avec quelqu'un, en plus."

A la suite de ses mots, je vis par son croisement de bras sa main droite se mettre à gigoter... Comme pour me faire signe d'entrer.

Chose que je faisais. Je me redressais, relevais le rideau et je m'approchais en laissant le rideau tomber derrière moi. Telle une entrée fracassante, je gardais la tête haute et le visage neutre.

"Je crois que vous vous connaissez déjà... Non ?" ajouta Kamishen en laissant un rire s'échapper de sa bouche au moment où je m'arrêtais à coté d'elle.

Etant donné que nous étions sur la scène, nous étions obligées de regarder de haut. Et donc, j'avais une meilleure vue quand je voyais les visages des sept filles se décomposer à ma vue. A croire qu'elles n'avaient pas oubliées ce qui c'est passé entre elles et moi.

Chaque regards s'agrandissaient comme si elles avaient vues un fantôme, et les visages devenaient plus pâles qu'ils étaient derrière ces maquillages.

Comme quoi, je m'étais fait un nom on dirait...

Les plus jeunes reculaient de quelques pas, tandis que les plus âgées crispaient leurs muscles. Tandis que Waru, bien au centre, avait comme l'impression d'être sue le point de tomber dans les pommes.

"Non... Pas toi !" lâcha la reine des blondasses d'une voix subitement enrouée.

En voyant ces têtes de plus près, je n'ai pas pu m'empêcher de durcir mon regard et de serrer les poings... En me rappelant que la directrice était au courant de ma bagarre alors que j'avais fait "dire" à Waru qu'elle ne dira rien.

Oui, Kamishen m'avait dit que Sato pouvait être la responsable de ce caftage...

Mais je voulais en avoir la preuve que ce n'était pas cette salope.

Alors, je fis quelque pas jusqu'à atteindre le bout de la scène, où je sautais pour y descendre. Puis, sur mes deux pieds, je m'approchais de Waru assez rapidement. Le regard des filles furent alertés par mon rapprochement, que Waru n'a pas eu le temps d'agir que je n'ai pas pu m'empêcher de lui coller une bonne droite.

Waru prit mon poing en pleine gueule, poussa un léger cris avant de tomber par terre sous les inspirations surprises de ses copines. Elles n'agissaient pas.

Et ne traînant pas qu'elle chiale, je me mis au dessus d'elle avant de m'accroupir dans le but de l'immobiliser, avant de la saisir par le col de son gilet afin d'enchaîner mon emprise.

"N-non ! Lâches-moi !" cria-t-elle d'une voix si aigue qu'elle en fit trembler un de mes tympans.

Elle était déjà marquée de mon coup de poings.

Je la rapprochais de ma tronche, quitte à ce qu'elle sente mon haleine et l'odeur de la clope froide de mon gilet n'hésitant pas à la menacer de ma voix grave et de ma mâchoire serrée :

"Ne t'ai-je pas dit que j'te défoncerais si tu me balançais à la dirlo ?"

La respiration de Waru s'accélérait jusqu'à devenir irrégulière alors qu'elle mit automatiquement ses mains sur mes poignets, alors qu'elle gigotait la tête frénétiquement de gauche à droite.

"C'est pas moi ! C'est pas moi, je te jure ! J'ai rien dit ! J'ai rien dit !

Je n'avais pas la peine de la secouer comme un prunier qu'en s'agitant elle-même, elle le faisait toute seule. Si bien qu'elle était au bord de la crise de panique.

Elle s'agitait, s'affolait les jambes. Et pourtant... Aucune de ses copines n'agissaient. Elles pouvaient me chopper pour libérer leur pote.

Mais rien. Aucune ne bougeait.

Comme quoi, Pesu Waru n'a pas les meilleures amis du monde !

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