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Segment 31 : Les premières conséquences


Le lendemain matin, tout le lycée fut au courant du carnage qu'il y a eu dans la bibliothèque, au point que les adultes empêchaient les élèves de s'approcher des lieux comme si c'était une scène de crime.

Une ambiance interrogative s'était posée dans cette école à la con. Et pour être honnête, j'étais assez fière de mon art.

Avant même que les cours du matin commencent, notre professeur nous demandait que si nous savions quoi que ce soit sur ce qui s'est passé, ne serait-ce qu'un bref témoignage, il fallait en parler. Car apparemment, une "violation d'un lieu éducatif" pouvait avoir de sacrés conséquences. Mais en tout cas, personne ne semblait savoir que c'était l'oeuvre de Kamishen et moi-même.

Bien que j'étais fière, j'ai quand même eu la discrétion pendant la journée. En tant normal, je me vante quand je fais ce genre de choses, mais... Non seulement je n'avais pas envie de me vanter, mais je ne voulais surtout pas que le plan de Kiko foire.

Et les suppositions de ma camarades étaient plus que vrais.

Dans la journée, en pause midi, j'étais sur le point d'aller à la cafétéria pour manger un morceau quand Kamishen me demandait de la suivre discrètement dans les couloirs dès qu'on se croisait.

"Pssst ! Aby-chan, par ici !" m'avait-elle dit.

En me demandant ce qu'elle voulait me montrer, je l'ai suivit dans le couloir où était la bibliothèque. Et en plein milieu, il y avait plusieurs élèves en rond, parlant de façon bruyante. Kamishen se faufilait derrière une poutre qui soutenait le plafond, dans le but de se cacher et d'observer cette scène. Je fis de même juste derrière elle, avant de moi aussi dépasser ma tête curieusement pour voir ce qui ce passait.

Ces élèves en cercles étaient en fait les fameuses binoclardes, ou "squatteuses de la bibliothèque", comme le dirait Kamishen. Ça se voyait à leurs styles qu'elles étaient des intellos, et il y avait même Aubrey Wright parmi elles. Et qui était au milieu du cercle de dizaine d'intellos ?

Kyoko Sato.

J'observais silencieusement la scène :

"Je suis SÛRE que c'est Pesu Waru et ses copines !" hurlait une fille avec des tresses bleus.

-Ces maudites pestes, ajouta une fille avec de grosses lunettes, comment elles ont osées ?!

-Tu nous as promis qu'elles ne tousserons pas la bibliothèque, continua une fille avec un cheveux sur la langue, fais quelque ssose, Sato !

Sato, qui était donc entourée par ses filles de différentes classes, essayait de calmer la situation en baissant doucement ses mains et ajoutant d'un ton calme :

"Doucement, doucement. Pour l'instant, on a aucune preuve que ce sont elles qui ont saccagées la bibliothèque."

-Ah parce qu'il te faut des PREUVES ?!

Wright, qui venait de s'énerver, fit un pas en direction de la présidente du conseil des élèves et continuait à dire sous ce même ton agressif :

"Tu n'as pas besoin de preuves ! Elles nous agressent depuis bien trop longtemps ! Je ne vois pas QUI d'autre aurait la débilitée de faire ça, si c'est pas pour nous atteindre ! Tu te rends compte que tu nous avais promis une protection, alors qu'elles continuent de nous harceler ?! Nous humilier, nous voler nos devoirs, nous racketter ! Mais la nouvelle à la frange bleu les a arrêté pendant un certain temps ! Alors ne fais pas comme si tu ne pouvais RIEN faire !"

J'étais étonnée de voir une fille aussi frêle s'énerver de la sorte. Je ne voyais pas très bien l'expression de son visage à cause de la distance et de ses camarades tout autour, mais sa voix qui partait en cacahuète suffisait largement à me faire comprendre qu'elle n'était plus dans sa zone de confort. Et bien sûr, je comprenais que "la nouvelle à la frange bleu", c'était moi quand j'avais cassé la gueule à la bande de kogaru.

Un léger silence tomba sur le cercle. Grâce à l'écho du couloir, nous entendions le soupir de Sato. Elle fermait les yeux en croisant ses bras, puis répondit de con ton anormalement calme :

"... Je suis au courant de ce qu'a fait Aisa Yoshida. Et même si sa façon de faire ne me plait pas, il est vrai que je la remercie d'avoir calmée Pesu Waru et ses amies. Mais malgré tout ça, ça ne change rien concernant la bibliothèque."

Sato ouvrit ensuite ses yeux, et se mit à regarder les intellos une à une.

"Néanmoins, ça ne change rien." continuait-elle en fronçant des sourcils. "Ce n'est pas parce que vous êtes ennemies que c'est obligatoirement elles, les coupables. Nous ne pouvons pas les accuser sans preuves. Je suis désolée, mais tant que nous n'avons pas de preuve, nous n'accuserons personne. C'est la fin de la discussion."

C'est par des jurons plus ou moins vulgaires venant des binoclardes que Sato sortit du cercle et s'éloignait à pas rapides d'elles, visiblement calme mais irritée. Partant à l'opposé, elle nous avait pas vues.

En me concentrant à nouveau sur les habituées de la salle en bordel, je les entendais encore parler. Même si leurs tons étaient plus bas, elles étaient toujours en colère :

"J'arrive pas à croire qu'elle ne va rien faire !"

-Qui d'autre aurait eu envie de mettre le bazar dans notre bibliothèque ?!

-J'en sais rien... Mais ça m'énerve ! Mes parents ne m'ont pas inscrite à Sweety High pour avoir affaire à ce genre de chose !

-Grrr, j'ai comme l'impression que Kyoko-senpai protège ces filles vulgaires...

-Qu'est-ce qu'on fait, alors ? On a plus d'endroit où se cacher de ces pestes...

-Sato nous avait promis la sécurité... Pfff, tu parles !

-Allez les filles, allons manger un morceau. Ça va nous calmer.

Et c'est ainsi que la scène mouvementée de parole se termine. Les intellos de l'école se mit en mouvement, et quittaient le couloir sans nous remarquer entrain de les espionner.

C'est surprise que je levais mes yeux vers Kamishen.

"Putain, t'avais raison..." lui chuchotais-je.

-Je te l'avais dit, me répondit-elle d'un ton moqueur en se redressant, elles pensent que c'est la bande de Waru qui ont mit la bibliothèque en bazar, et maintenant elles pensent que Sato va cacher l'affaire pour les protéger.

Nous attendions qu'il n'y a plus personne aux alentours pour sortir de notre cachette. Pour ma part, je passais ma main gauche sur ma nuque en poussant un gros soupir. Au fond, j'étais soulagée que personne ne me suspectait.

Cependant, quelque chose me revenait en mémoire. C'était quand Sato disait qu'elle était au courant de ce que j'ai fait au clan des pouffiasses.

"Et même si sa façon de faire ne me plait pas, il est vrai que je la remercie d'avoir calmée Pesu Waru et ses amies."

C'était bizarre, un doute se posait en moi. Kiko m'avait fait plus ou moins comprendre que c'était Sato qui m'avait balancé à sa vieille tante et qu'elle ne me portait pas dans son cœur, comme quoi je ne serais "pas facile à berner".

Mais si c'était vraiment le cas, si Sato me détestait... Aurait-elle vraiment dit ça à mon sujet aux intellos ? Parce que ça me semblait sincère, et dit d'une façon reconnaissante.

A moins qu'elle soit la reine des manipulatrice, comme semble le penser Kamishen ?

Je ne savais pas quoi en penser. J'étais... perdue, je l'avoue.

...

"Aby-chan ? Hé ho, t'es là ?"

-Hein ? Ah euh, pardon. Je pensais à un truc.

-Je vois ça.

Je secouais ma tête pour faire partir les mauvaises penser avant de regarder ma camarade pour me concentrer que ce qu'elle me disait. Elle détournait le regard, à son tour pensive, en prononçant d'un ton bas :

"Mais même si les intellos sont dans nos poches, il ne faut pas oublier la bande de Waru et le club de sport. Si on pouvait tout faire dans la semaine, ce serait génial."

-Et tu proposes quoi ? Aussi vandaliser le repère des pétasses ?

-J'ai une autre idée...

"Aby-chan, ne prévois rien pour ce soir. On va rendre visite aux pétasses !"

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