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Segment 20 : Une vieille rencontre


Comme je le disais, on était pas beaucoup à rester dans l'internat pour la fin de semaine. En tout cas, à mon étage on devait même pas être huit élèves. Donc quand ça s'engueule, ça attire plus l'attention que le brouhaha habituel des couloirs en semaine de cours. 

Et j'avais raison, quand je dis que ça attirait notre attention.

Outre le fait que ma tête qui dépassait d'une porte n'était pas la seule, qu'il y avait d'autre curieuses, la scène à l'origine du bruit se trouvait en plein milieu du couloir. Entre l'entrée du salon de l'étage et des portes de sorties.

Et les deux personnes chiantes à gueuler n'étaient autre que la surveillante de mon étage avec une élève... Akane Mihane ?

C'était bizarre car je ne me rappelais pas d'avoir déjà vu la brute dans cet étage. Du moins que sa chambre n'était pas ici. Je croyais même qu'elle n'était pas du tout à l'internat.

Bref, la brute portait toujours son uniforme, et d'un air agressif elle s'acharnait sur le pion en haussant d'avantage le ton :

"Mais tu as promis qu'on rentrerait à la maison !"

En entendant le colosse tutoyer la surveillante, je n'ai pu m'empêcher de lever mon sourcil droit en me demandant si on avait le droit dire "tu" aux chiens qui bossent dans cette école pourrie.

En tout cas, c'était pas ça qui dérangeait la pionne.

"Je te prie de changer de ton, Akane ! Ça ne marche pas avec moi ! Tu sais que j'ai des responsabilités ! Et je ne t'empêche pas de rentrer à la maison toute seule !"

-Mais Maman !

-Ça suffit ! Tu crois que je vais être gentille avec toi alors que tu brutalises tes camarades ?! Allez, sors d'ici !

"Je rêve..." marmonnais-je.

La pionne est la mère de la brute !

Je n'arrivais pas à y croire... Non seulement elles ne se ressemblaient pas, mais en plus elles n'avaient même pas le même nom. Cette scène était drôle, en plus.

Mihane a tenté de me fracasser la tronche deux fois, depuis que je suis arrivée à Sweety High... Il ne serait pas temps que je me venge ? Sachant que le pion était sa mère, qui restait en plus à l'internat... voulait dire que je pouvais utiliser ça à mon avantage.

C'est donc le petit sourire aux lèvres qu je refermais doucement la porte de ma chambre, dont la dernière chose que j'ai vue dans le couloir était le colosse s'en aller à pas lourds.

...

Le lendemain matin, c'était l'heure du lavage de linge.

Tenant mon panier gris de linge sale entre mes mains, je descendis à la buanderie de l'immeuble, située au sous-sol. Par chance, il n'y avait personne... Donc, je pouvais utiliser plusieurs machines !

Une machine pour les vêtements blancs, une pour la couleur, une pour le délicat... Sans oublier une pour mes sous-vêtements légèrement tachés à cause de ma semaine "de femme". Saloperie de règles...

Mais hélas, le calme n'a pas duré longtemps. Je poussais un soupir bruyant en entendant quelqu'un marcher dans les escaliers. Mon téléphone en main, attendant que mes machines se terminent, je me retournais afin de ne pas croiser le regard de la fille qui arrivait.

Ses pas se rapprochaient jusqu'à se ralentir une fois entré dans la buanderie.

Tandis que j'avais le nez sur l'écran de mon portable, à envoyer des messages à Yujin, la voix de la propriétaire des pas fit écho dans la salle bruyantes dû aux machines :

"Euh, c'est toi qui utilise ses quatre machines ?"

-Ouais. Et alors ? Qu'est-ce que ça peut te foutre ?

Réponse et questions clairs et précis de ma part. Je restais même concentrée sur le message que venait d'envoyer mon meilleur ami sur mon téléphone portable.

Suite à un soupir sec et de quelque chose que la fille venait de poser sur une des machines, cette dernière ajouta d'un ton plus agacé :

"Mais je rêve ? La nouvelle se croit maligne ? Elle pense faire la loi ?"

Evidemment, je finis par décrocher mon regard de l'écran de mon portable pour lever les yeux au ciel en soufflant du nez. De la voix, je ne savais pas qui s'était...

Mais il fallait pas me chercher.

Alors je rangeais mon appareil dans la poche gauche de ma veste, tout en disant :

"Ooooh toi, tu ne sais pas sur qui tu es tombée..."

Et en me retournant en sa direction, j'ajoutais avant de faire un blocage :

"... Car tu vas vite le- "

En fait, j'ai eu un blocage quand j'étais retourné en direction de la fille. Moi qui ne pensait pas la connaitre, faut croire que si. Et de assez loin.

Mes yeux furent ronds dès que je croisais son regard. Ses yeux gris perçants étaient reconnaissable entre mille... Malgré que physiquement, c'était une autre personne.

Et à croire qu'elle m'a aussi reconnu, vue qu'elle tirait la même tronche et qu'elle prononça le surnom que je possède depuis mes 11 ans :

"Aby...? Nooon... C'est pas vrai..."

J'arrivais pas à y croire.

"Merde... Kagemaru Sayurishi ?!"

Kagemaru Sayurishi sur Kisekae


Comment oublier mon ancienne voisine et celle qui a été ma meilleure amie au collège ? J'arrivais pas y croire... J'ai cru que je ne la reverrais jamais.

Heureusement que j'ai reconnu ses yeux plissés et perçants, car ce n'était plus la petite grosse palote que j'ai connu !

Kagemaru et moi étions très proche. On plus d'habiter en face de chez moi, elle était au même collège que moi, à une classe d'intervalle. A l'époque, elle complexait tellement sur son poids que j'étais devenu son garde du corps contre les abrutis de l'école. Elle a d'ailleurs bien connu ma mère et mon ex beau-père. Mais au début de ma troisième année du collège, Sayurishi a déménagé...

Je n'avais plus eu de nouvelles, depuis.

Mais là, une putain de joie m'envahi.

"Sans déconner !" hurlais-je en m'approchant d'elle. "Je ne t'avais pas reconnu ! T'es devenu vachement canon !"

-Et toi alors ?! ajouta-t-elle sur le même ton. Avec ta frange bleu et ton crâne semi-rasé, moi non plus je ne t'avais pas reconnu !

Sous la joie de ces retrouvailles soudaines, nous étions comme des connes à nous enlacer tout en sautillant sur nous-même. L'air de rien, j'avais honte.

Ensuite, une fois toutes les deux pieds à terre, je baissais mon regard sur elle de ses pieds jusqu'à son visage.

"La vache... Mais qu'est-ce qui t'es arrivé ? Tu es bronzée, mince, musclée... Et tu es même plus grande que moi, maintenant !" ajoutais-je en gardant mes mains contre ses avants bras.

-Disons que le sport est devenu ma passion ! Mais toi ? Je ne m'étais pas douté que la nouvelle élève racaille du nom de" Yoshida" qui a mit une raclée aux pestes de l'école pouvait être la Yoshida que j'ai connu ! Depuis quand es-tu une délinquante ?

-Longue histoire...

Sous ma réponse blasée, je roulais les yeux au ciel en haussant des épaules.

Kagemaru-chan affichait un de ces gros sourires dont elle avait l'habitude de me montrer il y a quatre ans.

"Hé ! Et si je t'invitais à boire un café ? Histoire qu'on papote un peu !" finit-elle par me proposer.

-Allez ! Je ne comptais pas rester ici toute la journée !

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