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19 - 119

Chittaphon se prélassait dans son bain moussant, la tête posée sur le rebord de la baignoire et profitant de la musique douce qui s'élevait dans la spacieuse salle d'eau. Les yeux clos, il savourait la chaleur de l'eau, le crépitement des bulles de savon qui éclataient, les gouttes liquides qui s'échappaient de sa chevelure corbeau mouillée pour venir rouler le long de son visage et de ses clavicules. Le jeune homme adorait ce moment, il lui permettait de s'évader le temps d'un instant, de mettre ses soucis de côté, de s'évader même si ce n'était qu'une illusion et qu'il savait qu'il reviendrait à la réalité peu de temps après. Un soupire filtra d'entre ses lèvres, et ses paupières se soulevèrent légèrement. Aujourd'hui il n'arrivait pas à faire disparaître la boule d'angoisse logée dans sa poitrine.

Incapable de profiter comme il en avait l'habitude, il se rinça et vida l'eau de la baignoire, avant de sortir et de s'enrouler dans son peignoir. Il éteignit la radio qui diffusait la musique en passant devant et regagna sa chambre. Il alla immédiatement regarder son portable, espérant une réponse à son appel mais il n'avait aucune notification. Son 119 ne lui avait pas répondu. Chittaphon se mordilla la lèvre. Est-ce qu'il devait quand même y aller alors qu'il n'avait pas de réponse positive de l'autre ? Mais s'il n'y allait pas, est-ce que l'autre n'allait pas l'attendre pour rien ?

Le Thaïlandais soupira lourdement, sa tête commençait à lui faire mal à force de trop réfléchir. Il avait besoin de se détendre, et si 119 ne répondait pas à son appel et bien il n'aurait qu'à contacter quelqu'un d'autre une fois là-bas. Ce n'était pas comme si le grand blond était le seul dans son genre. Chittaphon savait qu'il se mentait à lui-même, s'il pouvait faire appel à une autre personne il ne serait pas en train d'espérer un message comme un idiot, mais pour le moment s'illusionner le rassurait. Il se sécha, attrapa des vêtements un peu au hasard et retourna dans la salle de bain. Il fit quelques soins à sa peau, puis coiffa ses mèches sombres avant de s'estimer satisfait. Ce n'était pas sa tenue des grands jours mais il était quand même pas mal du tout.

Il vérifia qu'il avait assez d'argent sur lui, et glissa son porte-monnaie dans la poche de sa veste. Il lui restait encore du temps avant l'heure qu'il avait lui-même fixée, mais il préférait que tout soit prêt à l'avance et ne rien oublier. Il se rendit ensuite dans la cuisine et se prépara rapidement à manger, puis s'installa dans son canapé. La télé allumée lui procurait un bruit de fond agréable et il se surprit à plonger dans le drama. Il n'avait pourtant rien de fou, c'était une succession de clichés sans nom, même pas spécialement bien joué, et fichtre qu'est-ce qu'il avait envie de claquer l'actrice principale. La pauvre n'y était pour rien mais son personnage lui donnait de l'urticaire et il finit par pester seul dans son salon, comme un vieil homme sénile.

Il jetait régulièrement un œil à l'écran de son téléphone, sursautant presque à chaque fois que l'écran de ce dernier s'illuminait, mais la réponse qu'il attendait ne venait pas. L'heure de quitter son domicile arriva et il enfila sa veste ainsi que ses chaussures avant de sortir. La nuit était tombée et aucune étoile n'était visible. Chittaphon n'aimait pas ça. Il trouvait ce genre de ciel oppressant et il n'avait pas besoin de ça, il se sentait déjà suffisamment mal dans sa peau pour que même les cieux manifestent contre lui. Il resserra les pans de son vêtement autour de lui et s'enfonça dans la première bouche de métro qu'il trouva. Il n'avait pas besoin de regarder les panneaux, il connaissait le chemin par cœur. Il valida son pass, puis monta dans la rame lorsqu'elle arriva, se laissant tomber sur l'un des sièges vides.

Il pianota distraitement sur sa cuisse le long du trajet, et tout aussi distraitement sortit du métro pour regagner la surface. Sa destination n'était pas très loin, mais difficilement trouvable pour ceux qui ne connaissaient pas son existence. Mais pour Chittaphon c'était un refuge qu'il fréquentait depuis de longues années et même dans le noir le plus total il aurait été capable de s'y rendre. Perdu au milieu d'une ruelle sombre et peu avenante, un établissement à l'air miteux se dressait. Toutefois il ne s'agissait que d'une façade destinée à décourager les curieux et une fois la porte principale passée un nouveau monde s'offrait à lui.

Ses chaussures neuves crissèrent sur les dalles de marbre fraîchement nettoyées et il avança jusqu'à la réception sans manifester la moindre hésitation. Un sourire s'étira sur ses lèvres en reconnaissant Johnny. Son ami, en plus d'être de la même promotion que lui à la fac, travaillait également quelques heures par semaine pour mettre de l'argent de côté.

- Eh bah, tu n'arrives pas tôt ce soir, commenta l'Américain en l'apercevant. Normalement tu es toujours là avant vingt-deux heures.

- Oui je sais, mais ça fait longtemps et je sais pas, j'ai hésité.

- Si tu n'as pas envie tu n'as pas à y aller, je dirai que tu as eu un empêchement ou n'importe.

- Mais j'en ai besoin, je sais que c'est bizarre mais c'est presque vital, c'est le seul moyen que j'ai pour ne pas devenir complètement dingue, souffla Chittaphon.

- Tu fais ce que tu veux mec, si tu me dis que ça va alors pas de problème. De toute façon tu sais où me trouver en cas de besoin. Ah, avant que je te file ta clé, t'aurais pas la réponse à la question trois du commentaire de Madame Song par hasard ?

Le noiraud sourit, amusé. Johnny arrivait toujours à lui tirer un rictus, même si c'était le temps d'une seconde.

- Lis les articles à la fin du TD, c'est écrit noir sur blanc vieux. Je peux avoir ma clé maintenant ?

- Ouaip ! Tu as eu de la chance, un peu plus et c'est quelqu'un d'autre qui la réservait, précisa Johnny. Amuse-toi bien et on se voit en cours si jamais.

- Merci, bon courage pour la fin de ton service.

Le noiraud le remercia et se dirigea vers les ascenseurs. Il n'avait pas la foi de monter les trois étages à pied et ces boites métalliques tombaient à merveille. Il s'adossa à l'une des parois et réajusta l'une de ses mèches en s'aidant du miroir qui couvrait l'autre. Il ne savait pas pourquoi mais il se sentait nerveux, pourtant ça faisait déjà trois ans que ce manège durait avec le blond. La pause forcée de deux mois avait peut-être eu plus d'incidence que ce qu'il n'avait d'abord cru et il n'avait toujours aucun message. Enfin, ce ne serait pas la première fois que Lucas viendrait sans lui avoir répondu.

Il déverrouilla la porte à l'aide de la clé magnétique, retira ses chaussures et sa veste, avant d'aller s'allonger sur l'immense lit. Le meuble pouvait facilement accueillir trois à quatre personnes de plus et Chittaphon en profita pour s'étendre de tout son long. Il se sentait un peu bizarre et il porta la main à sa poitrine sans comprendre ce qui lui arrivait. C'était à la fois familier et nouveau, ce sentiment qui courait dans ses veines, et il avait l'impression que ce n'était pas dû à des bons souvenirs. Il finit par s'endormir sans s'en rendre compte et fut réveillé une quinzaine de minutes plus tard par des coups frappés à la porte.

Le jeune homme se releva, soudainement bien réveillé. En quelques enjambées il regagna l'entrée et leva le verrou, laissant entrer l'homme qui patientait derrière. Lucas était grand, bien plus que lui, et il était obligé de lever la tête pour pouvoir le regarder. Il avait des épaules larges, des bras forts, un torse musclé. Lucas avait des jambes divines, il était jeune, il était beau. C'était un inconnu dont il ignorait jusqu'au véritable nom mais ce n'était pas important. Lucas allait passer la nuit avec lui et lui faire oublier qu'il détestait sa vie le temps de quelques heures.

- Ça faisait un moment Ten, j'ai cru que tu m'avais oublié, susurra la voix basse du blond.

- J'étais occupé.

Les examens. Il s'était focalisé dessus pour être certain de les réussir et ne pas s'ajouter une pression supplémentaire alors il avait été sage ce mois-ci. Sauf que le mois précédent c'était Lucas qui n'avait pas été disponible, et même s'il ne comptait pas lui dire parce que ça ne le regardait pas, il n'avait pas été voir ailleurs. Deux mois donc qu'ils ne s'étaient pas vus, et Chittaphon était incapable de mettre un mot sur l'émotion qu'il ressentait en redécouvrant le visage de l'autre.

Lucas était aussi ignorant que lui concernant son identité. Pour lui il était Ten, un mec comme un autre qui l'appelait quand la pression se faisait trop forte et qu'il avait besoin d'aide pour la faire redescendre. Il ne savait pas son âge, ce qu'il faisait dans la vie, ce qu'il aimait dans un cadre autre que sexuel. Il était simplement ce petit être sexy avec qui il allait passer la nuit et ça leur convenait à tous les deux, chacun y trouvant son compte au final.

Les mains de Chittaphon s'accrochèrent au col rond du tee-shirt de l'autre et il se servit de sa prise pour se hisser sur la pointe des pieds. Les doigts de Lucas attrapèrent en réponse la lisière de son jean et leurs lèvres se trouvèrent. Ce n'était pas de l'amour, pas de la tendresse, juste un besoin qu'il était urgent de satisfaire. Le noiraud entrouvrit la bouche et laissa le blond la ravager de sa chaleur. Il se faisait dominer, et il adorait ça. Il n'avait plus rien à contrôler, simplement à se laisser porter et à subir des attentions plus délicieuses les unes que les autres.

- Qu'est-ce que tu attends de moi ? se renseigna le blond contre la bouche tentatrice.

Le Thaïlandais n'eut pas besoin de réfléchir à sa réponse. Celle-ci coula hors de ses lèvres tel un raz-de-marée impossible à contenir, brûlante d'honnêteté.

- Je veux que tu me fasses plaisir à m'en détruire.

A lui en détruire le corps et le cœur. Au point que sa voix se casse, que son dos se rompe et que son esprit éclate en un millier de morceaux. Il avait besoin que Lucas lui fasse oublier la pression que pesait sur ses épaules, la tension des examens, sa personne meurtrie. Le plus grand ne demanda rien, il ne lui aurait pas répondu de toute manière, et lui mordit la lèvre inférieure en retour.

- Comme tu le souhaites, susurra le jeune homme.

Le ventre de Ten se dénoua en même temps qu'il eut un sursaut, et le noiraud faiblit. Ce n'était pas la première fois que ça lui arrivait en présence de Lucas, mais jamais avec autant de force. Avec habilité, le blond le débarrassa de son haut et de son jean, envoyant voler les deux vêtements dans un coin de la chambre. Une érection conséquente déformait le caleçon de l'étudiant alors même que l'autre n'avait fait que l'embrasser et le déshabiller partiellement : c'était ça l'effet Lucas. Il n'avait rien à faire de particulier pour l'exciter et le mettre dans tous ses états, l'effleurer était suffisant. Chittaphon en aurait rougi s'il en avait eu quelque chose à faire, il n'avait jamais été aussi réceptif à quelqu'un avant le blond au point que c'en était presque humiliant. Mais il s'en moquait, il voulait juste qu'on s'occupe de lui.

Il jeta de lui-même son sous-vêtement au sol, se retrouvant dans son plus simple appareil, et se tourna pour aller s'allonger sur le lit. Son sexe tapait douloureusement contre son ventre et il grinça des dents, il n'était pas patient et après deux mois d'abstinence il l'était encore moins. Couché sur le ventre, la tête sur ses bras croisés, il se rinça l'œil en regardant l'autre se dévêtir. Lucas avait un corps de rêve, il ne savait pas si c'était parce qu'il était dans un club ou allait à la salle de sport -et il s'en fichait- mais il adorait ce qui se profilait sous ses yeux. Les pectoraux bien dessinés semblaient attirer la lumière de la pièce et Ten soupira lascivement. Pour cette nuit le corps du blond serait à lui.

Aussi nu que lui, Lucas grimpa sur le matelas et se hissa au-dessus du corps du noiraud. Chittaphon sentait son souffle brûlant s'échouer contre sa nuque et les poils de cette dernière s'hérisser. La bouche de Lucas se posa doucement contre sa peau, avant que ses dents ne s'y enfoncent, arrachant un mélange entre gémissement appréciateur et cri de douleur à l'étudiant. Le sexe de Ten durcit et il serra les draps entre ses doigts.

- Jusqu'où tu veux que j'aille Ten ? murmura le blond à son oreille.

- Aussi loin que tu peux, j'ai besoin que tu me ravages...

Lucas lui empoigna fermement les hanches et lui fit relever le bassin d'un mouvement brut. Le nez de Ten s'enfonça dans l'oreiller et son souffle se bloqua. Il sentit les grandes mains de son amant se saisir de ses fesses et les malaxer avec force, lui soutirant quelques frémissements. La claque qui retentit contre la peau fine de son postérieur le fit hoqueter et il étouffa son gémissement dans l'accessoire de plumes. Il sentait une chaleur se diffuser là où la paume de Lucas s'était abattue et une douleur le picoter agréablement. Une seconde claqua au même endroit et il couina plus fort, son bassin se balançant naturellement. C'était comme si son esprit se vidait pour ne garder qu'une douleur qui n'en était pas vraiment une. Il avait mal, mais n'avait pas envie que ça s'arrête pour autant. C'était comme si le temps s'était figé, et que plus rien ni personne ne pouvait l'attendre hormis Lucas.

Ten fondait de plaisir alors que son sexe durcissait encore au point d'en être douloureux. Il gémit d'inconfort, il avait besoin que le blond fasse plus que l'effleurer de ses mains. Il voulait qu'il le fasse rougir, crier et se tordre. La main du blond contre sa peau, ses dents qui venaient le mordre doucement, suffisaient à faire vibrer le jeune homme qui sentait un feu parcourir ses veines. Chaque fessée supplémentaire amplifiait se brasier qui naissait dans le creux de son ventre et se propageait furieusement dans ses membres, alors que sa gorge se déliait et laissait filtrer ses indécentes sensations. Ten n'était plus que son et frustration. Lucas refusait de le libérer, s'amusant à cesser de marquer ses fesses alors que son amant se rapprochait de l'orgasme. Et quand le plus grand arrêta définitivement, Ten couina et grogna, mécontent.

- Shhht, l'apaisa doucement Lucas, je vais finir par te blesser si je continue petit impatient.

- On s'en fout sérieux, t'es pas infirmier à ce que je sache ? pesta le noiraud frustré.

- Non mais tu n'as clairement pas vu l'état de ton adorable fessier, ne t'inquiète pas, je ne vais pas te laisser comme ça non plus...

Les longs doigts fins caressèrent doucement la peau meurtrie, apaisant le feu qui s'y trouvait de leur délicate fraîcheur. Lucas massa l'épiderme sensible pendant de longues minutes, il sentait le corps de Ten tendu sous le sien, et il était certain que ce n'était pas qu'à cause de l'excitation. Le plus petit ne s'était pas décontracté depuis son arrivé, une tension restait présente et le blond savait que c'était son rôle de la dissiper. Il était là pour ça après tout.

Le torse de Lucas se colla au dos de Ten, toujours à quatre pattes sur le lit, et sa main glissa sous le corps du noiraud pour aller caresser son sexe tendu. L'étudiant sentit ses bras faiblir, et le rire de l'autre résonner à son oreille. Ce n'était pas moqueur, plutôt comme s'il était attendri par ses réactions et, dans sa poitrine, le cœur du plus vieux s'emballa. Les lèvres du blond vinrent appuyer sur sa nuque, et il la baissa davantage pour mieux en profiter. Il entendit que l'autre se relevait et les caresses cessèrent un instant.

- Ne bouge pas, j'en ai pour une seconde, prévint Lucas avec douceur.

La protestation de Chittaphon s'évanouit avec le bruit du flacon de lubrifiant qu'on ouvrait. Lucas avait pensé à tout, comme à chaque fois. Le lit s'affaissa et le corps du blond se pressa à nouveau contre le sien, sa bouche contre son épaule, avant qu'il ne sente un liquide froid couler sur le bas de son dos et le long de ses fesses. Ten frémit à la différence de température entre le produit et sa peau, son postérieur était toujours brûlant des fessées qu'il avait reçues. Les doigts de l'autre récupèrent du lubrifiant et s'enroulèrent doucement autour de sa virilité qu'il pressa subtilement. Ten gémit et ses cuisses tremblèrent. Il ne lui faudrait pas grand-chose avant qu'il ne rende les armes.

La tête toujours dans l'oreiller qui étouffait ses gémissements, le noiraud sentit les mains du plus grand ouvrir ses fesses et le liquide frais couler sur son intimité. Les doigts de Lucas la frôlèrent, en retracèrent le contour sans appuyer et Ten ondula. La pulpe du doigt du blond pressa son antre et s'immisça en lui tandis que la voix grave de l'autre sonnait près de son oreille.

- Jouis pour moi, je sais que tu en meurs d'envie Ten...

Le Thaïlandais explosa dans un long gémissement étouffé. Son corps vibrait et ondulait au rythme des doigts de Lucas qui allaient et venaient en lui, il était en fusion et ultrasensible. A chacun de ses mouvements le blond l'ouvrait un peu plus et l'embrasait encore davantage. Lucas le préparait lentement, consciencieusement, tout en le poussant dans ses retranchements volontairement. Ten gémit, il ne pensait pas que l'autre continuerait à jouer à l'intérieur de son corps après l'avoir fait jouir.

Il quittait peu à peu son nuage pour prendre conscience des trois doigts qui le dilataient, sans parvenir à se souvenir à quel moment les deux autres avaient rejoint le premier, mais ce n'était pas le principal. Il adorait ça et la lave dans ses veines qui s'était apaisée avec son orgasme le brûlait à nouveau. L'effet Lucas était terrible et impossible à empêcher.

Le noiraud se sentit brusquement vide, puis il entendit le bruit d'un sachet et le gland du plus grand se pressa contre son entrée. D'une seule longue poussée, le blond se fraya un passage en lui, détendant les chairs qui l'accueillirent dans leur étroite chaleur. Il se sentait être étiré et complètement possédé, une impression qu'il ne ressentait qu'avec Lucas et qui le faisait gémir à s'en faire mal à la voix.

Ten se cambra, et l'autre donna un brusque coup de bassin vers l'avant. C'était comme si l'étudiant avec reçu une nouvelle claque sur son derrière sensible et ses cuisses tremblèrent. Lucas le prenait et l'emplissait avec une force qu'il avait rarement utilisée, le rendant incapable de tenir sur ses bras. La main du blond se faufila jusqu'au sexe délaissé et le caressa au rythme de ses coups de butoir, son autre main s'accrochant à la hanche du plus petit, et il le pénétra jusqu'à le faire jouir une seconde fois. Couinant et gémissant, le noiraud accueillit l'autre en lui jusqu'à ce que l'orgasme le touche aussi et qu'il ne se retire délicatement de son intimité brûlante.

Le jeune homme se tortilla péniblement, les muscles douloureux et épuisés, afin de se mettre sur le dos. Lucas venait de jeter le préservatif usagé, et le grand blond vint s'allonger près de lui. Tombant de sommeil, détendu pour la première fois en plusieurs semaines, Ten accueillit le sommeil à bras ouvert.

- Merci Lucas, t'as été super... murmura le jeune homme somnolant.

- Pas de problème, tu m'appelles quand tu veux, répondit le blond en souriant gentiment. 

Ten se réveilla quelques heures plus tard, il se sentait étonnamment bien, chose qui ne lui arrivait quasiment jamais. Il était au chaud, sur un matelas confortable, et prit dans une étreinte rassurante. Il referma les yeux avant de les écarquiller brusquement et de bondir hors du lit, haletant. Lucas qui le tenait précédemment contre lui se réveilla avec plus de difficultés, les yeux lourds de sommeil.

- Mais quel con, quel con, murmura le noiraud entre ses dents.

En panique, il attrapa rapidement son pantalon sans parvenir à mettre la main sur son sous-vêtement, enfila son haut à l'envers et sauta dans ses chaussures. Le blond l'observait perplexe, une ligne soucieuse barrant son front. Ten évitait volontairement son regard, s'injuriant lui-même et il se dirigea à grandes enjambées vers la sortie. Il avait mal partout mais c'était loin d'être sa priorité sur le moment. Il devait partit d'ici. Tout de suite. 

- Ten, hésita Lucas, j'ai fait quelque chose de mal ?

- Je me suis juste lassé, je t'avais prévenu que j'étais comme ça, répondit simplement le Thaïlandais.

Il fouilla dans les poches de sa veste, en tira plusieurs billets et les posa sur le petit meuble à côté de la sortie sans un regard pour le blond. Ce dernier était figé, une expression blessée sur le visage. Il ne pensait pas que prendre le plus petit dans ses bras entraînerait une réaction aussi violente et négative. Enfin il se doutait que c'était à cause de ça car il n'avait rien fait d'autre qui sortait de l'ordinaire et tout allait bien avant que le noiraud ne s'en rende compte. 

- Tu peux rester dans la chambre, elle est réservée jusqu'à neuf heures il faudra juste rendre les clés à l'accueil. J'ai mis plus, prends ça pour une prime de fin de contrat. Je ne te rappellerai plus maintenant.

- Mais Ten je –

Chittaphon fuit dans le couloir avant que l'autre ne termine sa phrase ou que pire, il ne décide de le suivre pour lui parler. Il avait dit tout ce qu'il avait à dire, il ne ferait plus appel à lui. En remontant la ruelle qui menait à la bouche de métro, le jeune homme ne cessa de se traiter d'idiot. Il avait fait appel à un service payant pour ne plus jamais avoir à s'attacher à quelqu'un, que plus personne ne puisse lui faire du mal. Il ne voulait pas de câlins, de romance, simplement une baise bien faite de temps en temps. 

Il aurait dû comprendre qu'il se piégeait tout seul en acceptant de revoir Lucas, chose qu'il n'avait fait avec aucun autre mais il avait été aveugle. Il venait seulement de comprendre qu'il était en train de s'attacher au grand blond, mais c'était trop tard, il avait déjà mal. Pourtant il refusait de souffrir plus, il ne le reverrait plus. Il avait déjà été brisé une fois, il refusait de l'être une seconde. 





Nda : 

Voici donc un nouvel os, une commande, j'espère qu'elle vous aura plu et n'hésitez pas à me laisser vos avis dessus :)

Dalion~ Kiss :3

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