Après trois, quatre jours de marche, Octavia et moi arrivons enfin à Polis. J'étais épuisée, blessée et à bout. J'avais qu'une envie c'était de tout laisser tomber. J'en avais marre d'être constamment en mouvement, constamment en guerre contre quelque chose. J'étais heureuse le temps d'une nuit. Une seule nuit, je ne demande pas plus que lui. Je veux que Bellamy aille bien, je veux qu'il soit avec moi, à mes côtés. Il me manque, j'ai peur, qu'il lui soit arrivé quelques choses. « Mia ? » Octavia m'appelle plusieurs fois avant que je ne lui réponde. « Oui ? » Elle pousse un soupir et pose une main sur mon épaule. « Tout ira bien. Bellamy va bien, on va le sortir de là. Mais pour ça il faut que tu reste concentrée s'il te plait. Compris ? »

« Compris. » Octavia me sourit. L'entrée de Polis est a quelques mètres de nous. Je mets ma capuche sur la tête, elle fait de même. Chacune prend un côté du bout de bois ou sont étendus les viandes que nous avons volés à un vieux qui se promenait dans la forêt. Histoire d'être normal et de ne pas attirer l'attention. Mon épée est cacher sous ma cape de même pour Octavia. Elle ouvre le chemin. Nous avançons à travers les bidonvilles de Polis. Certaines personnes nous regarde longuement, comme si ils avaient des doutes sur notre venu. Les gens son sale, crasseux, pauvre. Ils n'ont pas d'habitants. Pour une capitale je trouve que la population est relativement médiocre. Nous nous arrêtons à un stand pour déposer notre viande. Le vendeur nous remercie et nous paie. « Cool, au moins si on ne récupère pas Bellamy on aura récupérer un peu d'argent. » Octavia rigole, pui me dit de me taire. « Ecoute ? » A côté de nous se trouver deux gardes qui discuter d'un skaikru que Roan avait capturé. « Ce ne peut être que Bellamy. » Octavia hoche la tête. « J'ai aucune idée de pourquoi Roan la ramener ici. » Avoue l'un des gardes. « Il m'a ordonné de le surveiller ! Mais restait enfermé là-dedans toute la journée... » Octavia à la même idée que moi. « Il faut récupérer les clés, si il s'occupe de Bellamy. »

« J'y vais. » Elle fronce les sourcils. « Toi va faire diversion au près de Roan, moi je m'occupe de ton frère, ok ? » Elle affirme. « Ok, on se rejoint à l'entrée. Je te souhaites bonne chances. »

« Merci. » Elle me sourit puis s'en va discrètement en direction de la tour. Il faut que je réussisse à attraper les clefs discrètement moi, sans attirer l'attention, sans me faire compromettre. Je regarde autour de moi et prend un sac de grain sur mon épaule. Je m'avance vers les deux hommes et trébuche quelques mètre avant eux. Il s'approche de moi. Il me demande si ça va et m'aide à me relever. Je m'appuie sur le bras de l'homme qui tient les clefs. Je me penche sur lui, et lui attrape le trousseau de clefs. « Est-ce-que ça va ? Vous avez besoin d'aide ? »

« Non, non... C'est bon, je vous remercie. » Ils me laissèrent passer. Je repris mon sac de grain et tourne au prochain angle de rue. Je le dépose et cherche une entrée discrète pour atteindre le sous-sol de cette fichu tour. Bingo, une petite porte en bois. J'entre sans bruit, et referme la porte discrètement. Il n'y à aucun garde. Je continue d'avançais jusqu'à temps de trouver les cages. Une nouvelle porte en bois. Je l'ouvre, elle donne sur un escalier. Je décide d'aller y jeté un coup d'œil. Je descends, rien, pas de garde. C'est trop facile, pensais-je. Devant moi se trouve une grande cage, Bellamy est là, allonger sur le sol un sac sur la tête. « Bellamy ? Hey ? C'est moi, Mia. Tu m'entends ? » Il se relève, et enlève le sac sur la tête, ce n'est pas Bellamy. C'est un des gardes de Roan, qui à pris la veste de Bellamy pour me leurrée. Je me retourne, un natif d'un mètre quatre-vingt est devant moi et m'empêche de passer. Une douleur atroce s'abat sur le dessus de ma tête, puis le trou noir.

Je suis trainée dans les couloirs de la grande tour de Polis. Je ne suis pas totalement consciente mais j'arrive à percevoir deux gardes qui me traînent. Chacun d'un côté, ils me tiennent un bras. J'en conclue que je ne suis pas vraiment la bienvenue. Ma tête me tourne, ils ont dû m'assomer. C'est pour cela que je me suis évanouie. Ils se stoppent frappe à une porte qui s'ouvre et ils me jettent au sol comme un vulgaire déchet. « Aie. »

« Mia ! » C'est Roan. « Alors comme ça tu faisais diversion, Octavia ? » Je me retourne difficilement sur le dos. « Non, elle n'a rien à voir la dedans. » Je tousse « Je pense que tu me connais assez pour savoir que je n'ai besoin de personne. » Il sourit. « Qu'est-ce-que vous me voulez ? »

« Où est Bellamy ? Il n'est pas enfermé dans vos cages. » Roan sourit. « Tu pensais vraiment que j'allais prendre le risque qu'il s'échappe en le renfermant comme si c'était un prisonnier normal. » Octavia est surprise par les propos de Roan. J'essaie de me relever. Je m'aide du mur pour tenir debout. Ma tête me tourne mais je dois garder mon sang froid. « Co-Comment tu savais que j'allais venir ? » Roan se moque de moi. « Kikakeyron, allait venir. » Kikakeyron... Je ferme les yeux. J'ai horreur de l'entendre prononcé ce nom. La grande porte s'ouvre. Je tourne la tête vers celle-ci, deux gardes trainant un homme avec un sac sur la tête. Il était habillé comme un skaikru, cela ne pouvait être que lui. L'un des gardes enlève le sac sur la tête de l'homme, c'était bel et bien Bellamy. Il était épuisé, blessé et triste. « Octavia... » Il regarde sa sœur, une lueur d'espoir apparait dans ses yeux. Mais le voir dans cet état me met hors de moi. « Qu'est-ce-que tu lui as fait bordel ?! » Je commence à vraiment m'énervais... Il tourne la tête vers moi et me regarde étonné. « Est-ce-que c'était nécessaire de le torturer ? » Roan ne répond pas. Je comprends. « Je vois. » Je rigole sarcastiquement. « Tu voulais me voir en colère. » Je cours vers un des gardes et me jette sur lui, je lui attrape son épée et tranche le ventre du deuxième. Tous les deux à terre je m'accroche de Roan, la rage en moi. Il se lève, j'entends Bellamy me crier d'arreter. D'autres gardes entre. Roan m'attrape par le col et me lève. « Tu devrais éviter de t'adresser à moi comme cela. » Il me jette à l'autre bout de la pièce, je manque d'heurter Bellamy assis sur le sol. Un garde attrape Bellamy et l'emmène à Roan qui l'attrape par les cheveux et le menace d'un couteaux sous la gorge. « Non ! » Octavia hurle. « Roan, non ne fait pas ça. » Je me relève. « Si elle tente quoi que ce soit, je le tue. » Je suis surprise. « Ne fait pas cette tête Mia, tu sais très bien de quoi je suis capable malgré la sympathie que j'éprouve pour toi. »

« Les amis ne tuent les amis de leur amis. » Il rigole. « Sauf si tu m'y oblige. Je sais combien tu peux être insistante. »

« Si tu le tue, je te tuerais. » J'avais dit ça avec tant de haine que j'avais réussis à me faire peur moi-même.

« Je ne veux pas en arrivé là. » Déclare Roan. « Je ne veux pas que tu souffre. »

« Alors relâche-le bon sang ! » hurlais-je.

« On en arrivera pas là. » Octavia essaie de calmer le jeu. « On va trouver un arrangement. »

Je boue intérieurement. Je n'ai qu'une envie c'est de me jeter sur Roan et de récupérer Bellamy. J'ai beau éprouver une certaine amitié pour Roan, je ne serai prête à tout pour récupérer Bellamy. Je sers fort l'épée d'un des gardes que j'ai mis K.O juste avant. J'essaie de me contenir, Bellamy le remarque. Il essaie de me faire comprendre de ne rien faire. Mais c'est impossible, je sais très bien que Roan ne tiendra jamais parole ou mieux que l'arrangement que l'on trouvera finira par ne pas être respecter et donc amènera la mort de celui que j'aime, et je ne laisserais pas ça arrivé. J'espère que Octavia est d'accord avec moi, sinon je ne vois vraiment pas ce qu'elle fait ici. Je n'arrive pas à détacher Bellamy des yeux, il à peur, il est pétrifié mais essaie de garder son calme et son sang-froid. Je l'admire, il réussit à garder son sang-froid dans des moments comme cela, alors que moi... Moi je ne suis qu'une bombe à retardement qui menace d'exploser.

J'en ai marre d'attendre. Je sers l'épée aussi fort que possible puis commence à courir. Roan ne réagit pas. Octavia se tourne et dégaine son épée, elle me cri d'arrêter, mais je l'ignore. « Octavia ! Non ! » Je sens une douleur atroce me déchiré l'abdomen. Je tombe à genou. C'est Octavia, son épée est remplie de mon sang. Elle vient me blesser. Je baisse la tête vers le bas et regarde mes mains ensanglanté. Il y a beaucoup de sang, vraiment beaucoup. Je relève la tête et regarde Octavia. « Pourquoi est-ce-que tu m'as fait ça ? » Je m'écroule sur le sol. « Pour sauver mon frère. » Ma tête me tourne, mes paupières deviennent lourde, je crois que je me vide de mon sang. Je n'arrive plus à lutter.

Octavia ? Mia ? Roan ?
Alors alors ?

nouveaux chapitres,
heavy loss.