
C H A P I T R E 17
« Just drain, just don. »
La nuit commence à tomber de plus en plus. Personne ne parle, ce qui est plutôt agréable. C'est calme. On entend les oiseaux, les arbres craqués, puis quelques animaux. Du silence, c'est reposant. Cela me vide l'esprit. « Bon, quelqu'un se décide à parler ? » Un silence de courte durée. Murphy se sentait obligé de l'ouvrir. « Il n'y a pas besoin de dire quoi que ce soit pour chasser. » Roan essaie de le faire taire tant bien que mal. « Comment tu te sens la princesse tueuse ? » Dit-il à mon égard. La nuit commence à tomber de plus en plus. Personne ne parle, ce qui est plutôt agréable. C'est calme. On entend les oiseaux, les arbres craqués, puis quelques animaux. Du silence, c'est reposant. Cela me vide l'esprit. « Bon, quelqu'un se décide à parler ? » Un silence de courte durée. Murphy se sentait obligé de l'ouvrir. « Il n'y a pas besoin de dire quoi que ce soit pour chasser. » Roan essaie de le faire taire tant bien que mal. « Comment tu te sens la princesse tueuse ? » Dit-il à mon égard. « Je me sentirais mieux si ta copine arrêterais de me dévisager, en attendant le bon moment pour m'enfoncer son couteau dans le cou. » Je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir que Emori décide de ranger son couteau. « Tu peux me tuer si ça te chantes. Mais lui. » dis-je en pointant Roan. « Je ne penses pas qu'il te laisserais partir comme ça. »
« Eh doucement princesse. » Murphy essaie de calmer le jeu. « Garde ta frustration pour toi, on en veux pas de tes ondes négatives. » Je m'arrête et me retourne face à Murphy. « Est-ce-que tu vas la fermer Murphy ?! »
« Vous allez vous taire ?! » Roan s'en mêle. « Vous allez faire fuir notre repas. » Je sers les poings laissant ma rage se dissipé. J'ai qu'une envie c'est de tuer Murphy. Il est insolant, et blessant. Vraiment très blessant. J'attends le premier qui lui donnera le premier coup. Je me tourne et part rejoindre Roan qui semble avoir repéré notre dîner. Une belle biche qui se pavane tranquillement dans la forêt. Roan se relève doucement de sorte à ne pas la faire fuir. Il prend de l'élan pour avoir de la force et enfin lancé la lance qui vient se planter directement dans l'animal. Ni une, ni deux elle tombe sur le sol. « Je note : Ne pas énervé Robin des bois. » Murphy. Roan se relève suivit par moi, on s'approche doucement de la biche. Elle n'est pas morte. « Laisse. » Je lui fais signe que je m'en occupe. Je m'accroupis au près d'elle et la caresse dans le sens du poil pour la rassurer. Je sors mon poignard et l'introduit délicatement dans le cou de l'animal. « Shhh... Ca va aller. »
« Tu dis ça pour te rassurer ? Ou elle ? » Il a raison. C'était plus pour me rassurer moi qu'elle. Je me relève. Roan appelle Murphy pour l'aider à porter la biche avec lui. Chacun prend un bout et la porte sur ses épaules jusqu'au campement.
Après avoir allumé un bon feu, préparer de quoi dormir confortablement, cuit la viande et fait bouillir quelques baies ramassées par Clarke, on pouvait enfin mangé. Tout le monde était assis autour du feu sauf moi. Je faisais croire que je surveillais alors que pas du tout. Je chercher simplement un moyen de ne pas faire face à tout le monde mais manque de chance : Murphy.
Je ne comprends toujours pas pourquoi il insiste à vouloir me taper la causette sachant qu'il sait que je ne le supporte pas et qu'à tout moment je risque d'avoir une pulsion meurtrière et de le tuer. Est-il suicidaire ou simplement con ? Il s'installe délicatement à côté de moi. Il regarde le noir tout comme moi. « Je ne te pensais pas autant associable. » Je l'ignore. Je regarde devant moi toujours. Je n'ai pas envie de lui parler. D'ailleurs je n'ai envie de parler à personne. « Que se passe-t'il entre Bellamy et toi ? » Je ressens un pincement dans ma poitrine, mais je l'ignore. Je refoule mes sentiments. Je réponds enfin. « Rien. Qu'est-ce-qui te fais dire ça ? » Il sourit. « Vous êtes chacun dans votre coin. » Je fronce les sourcils. « Et donc ? »
« Depuis que tu as intégré les Skaikrus, vous êtes toujours ensemble. Et là depuis quelques temps, plus rien ou alors vous vous engueuler. » Je ne réponds pas. « C'est pas que je m'inquiète pour votre petit couple, mais si une attaque se passe ou je ne sais pas trop quoi, j'aimerais bien savoir vers qui me tourner. Rien de plus. » Toujours aucune réponse de ma part. « Si ça peut te rassurer, tu es encore quelqu'un de bien. Alors arrête de t'en vouloir, tu as fait de mauvaises choses mais c'était pour survivre. » J'émets un léger sourire. « Ne te moque pas ! Ce n'est pas tous les jours que je suis gentil. »
« Tu n'es pas quelqu'un de méchant. » Je baisse la tête. « Tu es simplement un gros con. » Il sourit et se relève. « Ce qui n'empêche pas que je pourrais quand même te tuer, n'oublie pas. »
« Et toi, tâche de te souvenir que des Bellamy y'en a pas cinquante alors suit ton cœur. »
Je lui souris. Il s'en va. Je découvre une nouvelle facette de Murphy qui me plait bien. Suivre mon cœur... Comment suivre son cœur ? Je ne sais pas faire ça. Je n'ai pas était entrainé pour cela. On ma toujours dit de refouler mes sentiments en temps de guerre. Je ne contrôle pas mon cœur, mes sentiments. C'est surement ce qui me terrorise le plus. Mes sentiments.
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