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Chapitre 11

— Katsuki !

Son cœur battait à cent à l'heure, les larmes commençaient à perler au coin de ses yeux brûlants.
Il fit le tour du parc, recherchant dans les moindres recoins.
En vain.

— Izuku ! Regarde !

•••

Derrière lui, Ochaco, qui l'avait rejoint au pas de course, pointait un lampadaire qui commençait à s'allumer. La nuit tombait.

— Oui, je sais Ochaco !

— Regarde mieux au lieu de paniquer !

Izuku releva la tête et plissa les yeux. Il dut se déplacer vers son amie, la lumière jaune l'aveuglait et ne lui permettait pas d'apercevoir ce que la brune voulait lui montrer.
Il mit sa main au-dessus de son visage et aperçu enfin ce qu'avait repéré Uraraka.

— Tu es un génie !

Il eut envie de l'embrasser, mais l'adrénaline mêlée à la panique l'empecha de faire autre chose que de seulement prendre sa main et courir vers la cabane à l'entrée du parc.

— Iida ne sait pas où on est ! On devrait d'abord aller le chercher !

Le vert ne réagit pas aux paroles d'Ochaco. Leur ami était sûrement toujours au téléphone, et ne voudrait probablement pas être dérangé au milieu de son appel téléphonique.

— Izuku ! Ça peut être dangereux qu'il soit seul !

Ils arrivèrent devant l'entrée du parc. L'ombre de la nuit recouvrait peu à peu le ciel. Izuku comprenait l'inquiétude de son amie quant à Iida, mais il ne pouvait pas se permettre de perdre une minute de plus.

— Je vais le chercher !

Le vert se retourna et attrapa le bras de la brune avant qu'elle ne pût faire quoi que ce soit.
Elle essaya de se retirer de sa prise, en vain. Il ne la laisserait pas partir seule, au milieu de ce parc vide.

— Izuku ! Lâche-moi !

— Non ! C'est hors de question que tu te promènes toute seule la nuit ici !

— Je ne suis pas une petite fille sans défense !

Izuku était rouge. Pas de honte, ni d'embarras.
Izuku bouillonnait à l'intérieur. Il perdait trop de temps.

— Justement, si ! C'est malheureux, je le sais, mais c'est comme ça, je n'y peux rien !

Ochaco se tut.
Elle le regardait les yeux grands ouverts, la bouche presque entrouverte.
Izuku repensa ses mots et soupira.

— Ici, maintenant, si un mec baraqué avec des intentions plus que douteuses arrive, tu n'as presque aucune chance...

— De même pour Iida Izuku, je vais le chercher, et si tu as si peur pour moi, tu n'as qu'à m'accompagner.

— Mais, et Katsuki !?

La jeune femme s'était déjà retournée et commençait à marcher dans le sens inverse.
Izuku soupira. Iida était plus important que Katsuki, oui. Mais si l'androïde se retrouvait entre de mauvaises mains...
Le vert secoua vivement la tête et rejoint Ochaco au pas de course, alors qu'elle commençait à s'enfoncer un peu trop loin dans la pénombre.

— On devrait d'abord retourner à l'endroit où on était... Iida est sûrement encore au téléphone.

— J'espère, parce qu'il est capable d'essayer de nous rejoindre sans nous appeler pour savoir où on est.

Izuku s'arrêta brusquement. Qu'est-ce qu'ils étaient bêtes parfois !

— Ochaco, tu as encore de la batterie sur ton téléphone ? Le mien est mort.

Les yeux chocolat de la jeune femme s'éclairèrent alors qu'elle frappa son front contre sa paume de main.

— Qu'est-ce que je suis babache !

Elle sortit rapidement son cellulaire de son sac à main et composa le numéro de leur ami.
Izuku se demanda comment elle pouvait connaître le numéro d'Iida par cœur, mais ne dit rien, il y avait plus important.

— Oui Iida ? T'es où ?

Izuku attendit patiemment près de son amie qui s'agitait un peu. Il n'arrivait pas à comprendre ce que racontait la voix masculine à l'autre bout du fil.

— Ok, bouge pas, on arrive. On a un problème.

Dès qu'Izuku repensait à l'androïde, son corps commençait à trembler. C'était pire que la sensation d'avoir perdu son téléphone, ses clefs ou ses papiers. Pire.
Le jeune homme tressaillait à côté de son amie et lui lançait des regards lourds de sens afin qu'elle comprenne qu'il fallait qu'elle coupe court à la conversation.

— Oui, Katsuki a disparu. Tu veux appeler la police ?

Izuku sentit une alarme s'enclencher dans ses oreilles. Il regarda la brune avec des yeux ronds. Avec ses bras, il fit des mouvements dans les airs pour indiquer à son amie qu'il ne fallait surtout pas faire ça.
À son plus grand soulagement, Ochaco acquiesça.

— D'abord, on se regroupe et ensuite, on verra. Aller, bisou, fais attention.

Le vert fronça les sourcils, perplexe.

— "Bisou" ?

Son amie tourna son regard vers lui et l'observa, feignant l'incompréhension.

— De quoi "bisou" ?

— Depuis quand tu dis "bisou" à Iida ?

Elle haussa les sourcils en réprimant un semblant de sourire.

— J'ai dit "bye" Izu, pas "bisou", t'as dû mal comprendre. Aller, on va le rejoindre !

Rapidement, ils retrouvèrent Iida à côté du petit étang entouré de saules pleureurs.

— Ah, vous êtes là ! J'ai cru vous avoir complètement perdu. Vous n'avez pas retrouvé Katsuki ?

Les deux amis secouèrent la tête, dépités.
Cependant, Izuku ne perdit pas de temps pour les retrouvailles et commençait déjà à se remettre en marche.

— Il faut qu'on aille à la cabine de surveillance, dépêchons-nous !

Ils firent demi-tour, mais alors qu'Izuku traversait les chemins de gravier, il entendit un bruit sourd résonner derrière lui.

— Ochaco !

Le vert se retourna brusquement et vit son amie à terre, Iida se tenant au-dessus d'elle.
Izuku rebroussa chemin jusqu'à eux.

— Ochaco, tout va bien !?

Iida tenta de relever la brune avec le plus de douceur possible et la cajola dans ses bras, contre son torse. Elle poussa un gémissement de douleur et se tint le bras en serrant les dents, le visage crispé.
Toujours à genoux, le jeune homme à lunettes sortit avec efficacité son téléphone de sa poche et composa rapidement le numéro des urgences.

Izuku s'accroupit.

— Ochaco, t'as mal où ?

Elle avait les sourcils froncés et se collait totalement à Iida qui la tenait toujours aussi avec une ferme délicatesse.

— Mon bras, j'ai trébuché et je me suis mal réceptionnée... J'ai entendu un gros craquement.

Des larmes de douleur commençaient à perler au coin de ses yeux, elle renifla et tenta de réprimer les sanglots qu'elle sentait arriver.
Izuku se sentait très mal. Il ressentit un sentiment de culpabilité s'accroître à l'intérieur de lui. C'était de sa faute.

— Je suis tellement désolé...

Ochaco renifla un coup et ouvrit les yeux du mieux qu'elle pu pour regarder son ami.

— Hé. Ça arrive, tu sais ? C'est moi qui ai trébuché, d'accord ?

— C'est moi qui vous ai pressé comme un dératé...

Elle tenta un mouvement, mais gémit de douleur, alors elle ne bougea pas plus. Iida lui lança un regard soucieux alors qu'il conversait avec les urgences.

— Parce que tu es inquiet, c'est normal. J'étais inquiète pour Iida, c'est la même chose pour toi avec Katsuki. C'est normal Izuku.

Izuku commençait à sentir les larmes arriver.
Merde, il était si faible.

— Je fais que du bordel, je sais rien gérer.

Elle toussa en grimaçant, sentant ses paupières se faire de plus en plus lourdes.

— Ce n'est pas de ton ressort... On va appeler les autorités et ils mettront une alerte disparition ou enlèvement.

Izuku n'eut pas le temps de répondre. Une sirène retentit au loin, des lumières bleues scintillaient avec frénésie dans la nuit noire de la capitale.
En quelques secondes à peine, les trois amis aperçurent un groupe de personnes arriver vers eux avec un brancard.

Avec beaucoup de précaution, Ochaco fut installée dedans, tandis que les deux jeunes hommes répondaient à diverses questions.
Izuku prit soin de ne jamais mentionner l'androïde, et Iida était trop axée sur leur amie pour s'en soucier.
Au final, ils arrivèrent à l'hôpital où la brune fut directement prise en charge.
L'attente parut longue pour Izuku. Il pensait à son amie en bloc opératoire et au robot blond disparu.
Iida avait le visage fermé, sa jambe sautillait frénétiquement. Le vert n'osait pas lui adresser la parole.
Enfin, ils furent autorisés à voir leur amie blessée.
Iida prit la parole en premier.

— Comment tu te sens ?

Ochaco hocha vaguement la tête. Elle était dans les vapes, toujours sous l'effet de l'anesthésie générale qu'elle a dû subir.
Le jeune homme aux lunettes s'approcha du lit et s'y assit, puis, il commença à caresser sa joue.
Izuku ne comprit pas pourquoi Iida agissait de cette manière, ni pourquoi Iida embrassait chastement Ochaco juste sous son nez.

— Oh putain...

Ses deux amis portèrent leur regard sur lui, un sourire gêné dessiné au visage. Ils avaient sûrement oublié sa présence.
Izuku ne savait pas vraiment comment réagir.
Il était abasourdi, oui. Choqué, sur le cul, aussi.
Était-il triste ? Se sentait-il trahi ? Trompé ?

— Depuis quand ?

Iida se frotta le crâne, soupirant.

— Ça va faire un peu plus de huit mois.

Huit mois. Izuku sentait ses doigts picoter et se refroidir.

— Mais pourquoi vous ne me l'avez pas dit ?

Une sensation de colère commença à germer au fond du jeune homme. Il se sentait humilié.

— On ne savait pas quand ni comment te le dire, il ne voulait pas que tu te sentes exclu.

Ochaco acquiesça, ce qui fit monter la fureur du vert.
Étaient-ils réellement amis ? Qu'est-ce qu'il se serait passé si Izuku avait proposé un rendez-vous à la jeune femme ? Il aurait eu l'air bien con.

— Et vous avez attendu huit mois ?

Il ricana, amer.

— Vous n'aviez même pas l'intention de me le dire aujourd'hui, ni demain ! Vous alliez attendre le mariage, ou l'arrivée d'un gosse pour me l'annoncer ?

Les deux amants regardaient Izuku bouche bée.

— On voulait être sûr que c'était sérieux...

— Huit mois !

Izuku sentit des membres du corps médical se rapprocher à l'entente des éclats de voix. Il devait partir.
Pile au bon moment, Izuku reçu un appel.
Il sortit son téléphone et jeta un dernier regard aux deux individus dans la salle de réveil.

— C'est Katsuki, pas besoin d'appeler la police ou quoi que ce soit, il doit juste être rentré.

Il sortit en trombe de la chambre et décrocha l'appel tandis qu'il traversait les couloirs blancs insipides avec rapidité.

— Allô maman ?






•••



Hello hello !
Comment ça va ? :)

J'espère que ce chapitre vous a plu 🫣
Toujours pas de Bakugo à l'horizon, mais une révélation surprise pour notre Izuku !

Je vous dit à la semaine prochaine !

Kiss ! ❤️

- LoovZzz

1676 mots

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