III
Étrangement le reste de la semaine s'était profilé tranquillement. Certes le soleil avait commencé décliner plus tôt, la température ambiante était moins chaude et les écharpes fines de retour autour du cou des personnes s'aventurant encore à marcher dehors, profitant des derniers beaux jours avant que la grisaille de l'hiver ne vienne assombrir et refroidir la ville. Les oiseaux chantaient moins en passant dans le ciel et, s'il levait la tête, il pouvait voir des nids en équilibre sur des branches à moitié dénudées qui semblaient pouvoir chuter à tout moment. Les chiens reprenaient leurs pelages d'hiver et les chats commençaient à rester en boule sur des rambardes à s'assoupir ou regarder les passants, recevants des caresses ça et là, chose que Jungwon affectionnait. Depuis petit il restait plus longtemps dehors pour croiser les chats du quartier qui venaient à sa rencontre, maintenant qu'ils le connaissaient. Certains étaient nouveaux, jeunes, plus vieux, certains disparaissaient sans jamais être revu. Ça lui faisait toujours un petit pincement au coeur de penser qu'il n'avait pas imaginé que c'était la dernière fois qu'il les avait rencontré. Il donnait des noms bateaux et hasardeux à ses petits compagnons de soirées, Grenade pour l'une dont le pelage multicolore semblait tinté de rouge par-ci par-là, Souris pour un dont la couleur se rapprochait plus de leurs poils que ceux des prédateurs. Il s'amusait à voir si un jour ils lui répondraient. C'était le cas, généralement, mais pas parce qu'il les avaient nommés à la va vite et qu'il s'était habitué à cette appellation, mais parce qu'ils avaient prit l'habitude de croiser Jungwon sur leurs routes et que recevoir des câlins d'un visage familier devait sûrement être sympa avant de rentrer chez leurs propriétaires. Il appréciait certes les chats mais les chiens tout autant, et n'en voulait jamais vraiment à ceux-ci d'aboyer sur les félins qui détalaient jusqu'au premier coin sombre où ils pouvaient se cacher. Pour eux, ils connaissaient leurs noms, juste parce qu'il demandait à leurs maîtres quels étaient les identités de ces adorables fripouilles qui lui sautaient parfois dessus ou se montraient sur la défensive avant d'accepter de se laisser adorer par le garçon qui rentrait toujours le sourire jusqu'aux oreilles. Il aimait les animaux, c'était indéniable. Mais il n'en avait jamais possédé un.
Au collège, un de ses copains avait un lapin. Il trouvait trop cela stylé. Sauf la nuit, où l'animal ne faisait que se taper des quart-d'heures de folies dans sa cage à courir dans sa roue grinçante. Ça avait maintenu Jungwon éveillé jusqu'au petit matin et il était rentré complètement claqué. Il avait ensuite dormi toute la journée. Mais il était mignon. Tout noir avec des yeux jaunes, il réclamait des câlins dès qu'il pouvait au point où il n'avait pas voulu quitter les cuisses du brunet pour rentrer dans sa cage. C'était adorable mais il ne voyait pas en prendre plus tard. Enfin pas dans un avenir proche, il avait le temps d'y réfléchir et s'il l'un de ses enfants en voudrait un, il ne dirait certainement pas non.
Ce fût donc sans surprise qu'en rentrant, une semaine plus tard, les mains dans les poches et les épaules abaissées par la fatigue accumulée, il croisait Grenade. Le félin trottinait vers lui et miaulait pour le saluer. Fondant totalement sous ses petits yeux noisettes adorables, Jungwon retirait ses écouteurs en s'accroupissant, l'appelant comme une personne normale appellerait un chat.
"- Salut Grenade, quand sa main toucha enfin son pelage doux et légèrement frais, signe qu'elle était resté un bon moment dehors, comment tu vas aujourd'hui ?"
Le chat ronronnait et fermait les yeux quand il grattait son menton doucement. Ça faisait un moment qu'il la croisait, depuis deux ans peut-être ? Il ne se souvenait pas exactement mais leurs rencontres étaient régulières et toujours similaires. Quoi que des fois c'était au début de la rue qu'elle l'attendait. Il ne savait pas à qui elle appartenait mais elle était assez affectueuse et agréable pour se dire qu'elle avait une famille aimante et douce. Sa bidoche parlait pour elle aussi. Elle mangeait bien, c'était prouvé par le poids que Jungwon soulevait quand il la prenait des ses bras. N'avait-elle pas prit des grammes en plus ? Ça pesait plus lourd aujourd'hui.
"- T'es pas fâchée avec les croquettes toi, râlait-il alors que la chatte se frottait contre son visage en ronronnant."
Il avait lu quelque part que les chats faisaient ça pour rendre la pareille aux humains. Donc en gros, elle le caressait dans le plus grand des calmes et lui ne protestait pas. Elle adorait patouner sur ses vêtements aussi, c'était parfois ses bras à nus où elle faisait délicatement ses griffes mais c'était toujours sans violence.
"- C'est ton chat ?"
Se doutant qu'il ne serait pas seul dans la rue, et que les passants devaient le prendre pour un fou à parler à un chat comme ceci, il se tournait dans la direction de la voix, n'arrêtant pas de caresser Grenade pour autant.
"- Hum ? Non c'est..."
Il s'était stoppé net. Eh ? Pourquoi Jay se tenait derrière lui ? Ils habitaient dans le même quartier ? Depuis quand ? Par pitié faites que ce ne soit pas dans le même immeuble... Grenade, qui s'en fichait de la nouvelle présence devant elle, miaulait en se frottant contre le menton du garçon qui s'était stoppé. Il reprit conscience qu'il lui avait posé une question et que pour une fois ça ne concernait pas un foutu message qu'il n'avait pas envoyé.
"- Non, essayant de garder la tête en dehors de ses poils, Grenade n'est pas mon chat.
- Grenade ? C'est comme ça qu'il s'appelle ?"
Grattant derrière ses oreilles, il put enfin revoir le visage interloqué de Jay qui regardait le félin avec consternation.
"- Elle, c'est une fille, précisa Jungwon en regardant le museau rose de l'animal, embrassant vite fait sa joue, et non, c'est un nom que je lui ais donné pour me rappeler d'elle.
- Tu as nommé un chat qui n'est pas à toi ?"
Alors dit comme ça on aurait dit qu'il avait volé le chat. Il remarquait que le blondinet restait assez éloigné de lui et du félin contrairement aux autres fois où il lui avait parlé.
"- Pourquoi pas ? C'est plus sympa que de l'appeler <<minou>>."
Il vit un petit sourire amusé se dessiner sur les lèvres de Jay, pas un moqueur mais un vraiment amusé. Il riait donc vraiment pour des choses banales, c'était bon à savoir. À notifié à Emilie plus tard.
"- Tu veux la caresser ?, demandait-il en voyant qu'il fixait Grenade."
Il reculait comme un aimant. Il avait peur des chats ? Elle était pourtant adorable...
"- Je passe mon tour, avec une petite grimace."
Jungwon se rappelait que sa grand-mère avait peur des chats, auparavant. Était-ce son cas aussi ? Vu comment elle ronronnait et se frottait contre la mâchoire du brunet, il pouvait aisément voir qu'elle n'avait rien de méchant. Mais une peur restait une peur, et il ne voulait pas le terrifier et le mettre mal, ça ne serait pas correct de sa part. Il s'était stoppé, analysant son visage et ses yeux qui restaient obstinément sur Grenade. Avait-il peur qu'elle lui saute dessus ? Si c'était le cas, ça serait seulement pour des gratouilles sous le menton et derrière les oreilles.
"- Tu n'aimes pas les chats ?, se sentit curieux Jungwon qui s'était reculé pour déposer la chatte sur le petit muret d'à côté.
- Ce n'est pas mon animal de prédilection, disons, en regardant le brunet qui s'était tourné vers lui."
Toujours aussi peu intéressée par le nouvel arrivant, le félin fit sa toilette comme de rien, profitant des derniers petits moments où les lampadaires n'étaient pas encore allumés. Jay était encore habillé de son uniforme de sport mais un grand sac noir dépassait derrière lui. L'avait-il au lycée aussi ? À vrai dire il avait tout fait pour l'éviter, alors il n'avait pas regardé si le garçon avait quelque chose qui sortait de l'ordinaire aujourd'hui.
"- Elle est gentille pourtant..., enfournant ses mains dans ses poches en s'étant rapproché de deux pas."
La bonne distance qui les séparaient lui allait amplement.
"- J'en doute pas, légèrement ironique dans la voix."
Jungwon, ne sachant que répondre, hochait doucement la tête en pinçant les lèvres. C'était une fin de discussions pour eux deux, le brunet, ne savait pas quoi lui dire mais ne savait pas même pas s'il avait vraiment envie de lui dire quelque chose. Le silence qui s'installait entre eux mit légèrement dans l'embarras le brunet qui avait l'impression que c'était à son tour de parler et que le blond attendait bien sagement qu'il se décide. Observant distraitement les alentours, il brisa le silence :
"- Je ne savais pas que tu habitais dans le coin, se balançant d'avant en arrière sur ses pieds joints.
- Ce n'est pas le cas, répondit Jay avec un petit sourire en coin."
Se moquait-il de son attitude d'enfant gêné ? Génial, de mieux en mieux. Mais du coup, qu'est-ce qu'il faisait là ? Intrigué, il relevait les yeux vers lui, se demandant s'il devait vraiment lui poser la question, si ce n'était pas un peu trop intrusif.
"- J'ai rendez-vous dans le quartier, en rabattant ses mèches blondes sûrement chatouilleuses en arrière."
Rendez-vous ? Vu le sac qu'il avait dans le dos, c'était un instrument de musique. Une guitare ? Il avait une copine ? Jungwon entrouvrit la bouche. Lui avait-il demandé s'il avait une copine l'autre jour pour faire des sorties à quatre ? Il ne le connaissait même pas, c'était pas un peu trop rapide ?
"- Ta copine ?
- Hum ?, s'étonnait Jay."
Il regrettait déjà d'avoir posé la question. Après tout, ça ne le regardait pas et surtout il s'en foutait de la vie de ce gars. Qu'est-ce qu'il lui prenait à vouloir en savoir plus d'un coup ? Il apprenait qu'il n'aimait pas les chats, qu'il jouait apparement d'un instrument et qu'il avait potentiellement une copine. Il allait faire quoi de ces informations au juste ? Les données à toutes ses copines en crush sur lui ? Ça lui faisait une belle jambe, Emilie avait trois chats au compteur. Ça partait mal pour elle. Embarrassé du silence qui s'en suivit, Jungwon secouait la tête.
"- Non, rien.
- Si tu veux tout savoir, commençait-il en s'approchant de lui, j'ai cours de musique à dix-sept heures trente."
L'instrument n'était donc pas là pour faire de la décoration. Il en jouait vraiment. Et d'après son savoir, les instruments de musique, même une guitare, ça coûtait une blinde. Gosse de riche tiens. Et les cours de solfège, n'en parlons pas. Même des cours cours particulier à quatre euros, Jungwon ne pouvait pas se les permettre.
"- Tu joues d'un instrument ?, s'étonnait quand même le garçon en clignant des paupières."
Jay hochait la tête, sa posture plus droite, il était fier de ce détail apparement. Frimeur, ça se sentait à des kilomètres qu'il jouait aussi pour essayé de plaire aux filles.
"- J'ai commencé par la piano, dit-il en se mettant en marche, Jungwon le suivant comme si c'était son ami qu'il raccompagnait chez lui, mais j'aime plus les instruments de gratte.
- De gratte ?, s'intéressait-il puisqu'il ne connaissait aucun terme.
- Ouais du genre guitare, ukulélé, violon, même si le violon est mille fois plus beau niveau auditif que la guitare, précisait-il, le plus sérieux du monde."
Et sans s'en rendre compte, Jungwon s'était plongé dans la conversation. C'était étrange mais l'écouter parlé d'un tel sujet avait immédiatement capté son attention. Plus petit, et même maintenant, le garçon avait toujours voulu apprendre à jouer d'un instrument, mais avait seulement garder ceci pour rêve puisque leurs finances ne suivaient pas. C'était bien de rêver de savoir jouer, ça lui donnait un charisme énorme dans ses songes, et voir les musiciens à la télévision le fascinait. Enfant, il regardait toujours l'EuroVision avec sa maman, plus concentré sur l'orchestre ou les chanteur s'accompagnant d'un instrument que sur les danseurs. Il appréciait voir la fluidité des mouvements de leurs doigts quand ils dansaient sur le piano, l'émotion qui se dégageaient de chaque note, la délicatesse ou la puissance. C'était beau, ça racontait tout le temps une histoire différente. C'était une des raisons pour lesquelles il avait tant de piano, d'instrumental d'orchestre jouant du classique ou des chansons plus récentes dans sa playlist. Au collège il avait commencé à écouter plus de rock, de pop, de jazz aussi, il avait une playlist pour chaque émotion, chaque ambiance dans laquelle il voulait plongé tout entier. Sa playlist générale comptait plus de trois cents titres qu'il mettait en aléatoire quand il avait un long trajet.
"- Tu joues de beaucoup d'instrument ?, demandait-il alors qu'il lui en citait un certain nombre.
- J'aime bien apprendre les bases de ceux qui m'intéresse, semblant réfléchir à la question, le dernier en date c'est l'harmonica."
De ce qu'il savait, c'était le minuscule objet au bruit de cazou que tous les héros de films de westerns avaient dans leurs poches et sortaient autour d'un feu de camp, à manger de la viande bien cuite et boire des canons comme des trous. Généralement, les scénaristes y mettaient beaucoup d'émotions et c'étaient toujours des chansons qui rappelaient mille et un souvenirs aux autres protagonistes de l'histoire. Il explosa de rire quand il imaginait Jay, un chapeau de cowboy sur la tête, des bottes de cavalier en cuir marron et un jean bleu qui bloquait une chemise blanche immaculé à l'intérieur. Ça contrastait drastiquement avec son style actuel. Le blond, ne comprenant sand doute pas d'où lui venait ce rire soudain, le regardait avec des yeux de merlans fris.
"- Pardon pardon, s'excusait-il en essayant de se calmer, c'est juste que je m'attendais pas à un tel instrument.
- Te moque pas, c'est plus dur que ça en à l'air.
- Ok ok, levant les mains en l'air, un large sourire sur les lèvres."
Vraiment, l'image était improbable.
"- Je te ferais essayé si tu veux, proposait-il en se penchant légèrement pour mettre son visage à sa hauteur."
Il avait l'impression d'être redevenu enfant. Ce moment agaçant quand les adultes se penchaient pour le regarder avec un sourire amusé sur les lèvres, ébouriffants ses cheveux ou tirant sa joue comme s'il était un hamster. Là, il avait rougi de gêne. Il était quoi ? Sa grand-mère à faire ça ? Il détournait le regard aussitôt.
"- Non, merci, je préfère pas.
- Soit pas si radicale, riait-il doucement, c'est grave satisfaisant d'en jouer."
Même, ce n'était pas le tripe de Jungwon. Il préférait décliner aussitôt. Il ferait mieux de changer de sujet avant qu'il ne l'embarque dans un traquenard. Jungwon était trop détendu pour être sur la défensive, il n'allait pas mentir Grenade y était pour beaucoup.
"- C'est lequel que tu as dans le dos ?, regardant le sac derrière lui.
- Oh, ça ? Une simple guitare."
Le mot simple n'avait pas la même valeur pour les deux. Le brunet penserait à un jouet gonflable pour quelque chose de simple, pas un truc à plus de cent euros. Mais il ne fallait pas oublier qu'ils ne venaient pas vraiment du même monde, donc autant de ne pas rebondir dessus, il allait se moquer de lui et ses finances sinon, et c'était très peu pour lui.
"- Tu sais en jouer ?, demandait Jay."
Devait-il mentir ? Saurait-il la vérité un jour de toute façon ? Ils n'étaient pas copains, ça ne risquait pas. Mais Jungwon n'aimait pas vraiment mentir, en plus ça se voyait sur chacune des pores de son visage qu'il détournait la vérité. Il secouait timidement la tête en fixant son regard sur le sol.
"- Non, mais j'aurais aimé apprendre à jouer du piano.
- Pas très pratique à transporter ce machin, commentait le garçon.
- Je m'en fou, s'entêtait-il, c'est super beau comme instrument."
Certes ça coûtait un rein et une jambe, et il ne regarderait les prix que de loin, mais il était fasciné par les pianistes qui jouaient comme si c'était aussi simple que de respirer. C'était beau.
"- Le violon aussi, renchérit Jay en haussant les épaules.
- J'ai pas dit le contraire !, se précipitait-il, mais ça à l'air si dure...
- A qui le dis-tu ?, murmurait-il, la mâchoire serrée."
Il avait dû en baver, c'était sûr. Ce qui l'étonnait c'était d'apprendre un tel instrument alors qu'il avait besoin d'aide en cours. Il avait des priorités différentes, aucun doute là-dessus. Sans s'en rendre compte, ils venaient d'arriver vers le portail de l'immeuble du garçon qui ralenti le pas. Interloqué, Jay se tournait vers lui, un sourcil levé. Quoi ? Il ne passait pas dans la rue par hasard, il avait des obligations ce soir aussi. Gêné que le blond le regarde ainsi, Jungwon se triturait les doigts en désignant l'immeuble du menton.
"- C'est chez moi."
Il venait de se faire raccompagné par Park Jay, Emilie en serrait définitivement jalouse. Elle voudrait savoir tous les détails et embêterait le garçon pendant des jours pour accepter qu'elle vienne chez lui un de ses quatre pour elle aussi rentrée avec lui. Ça lui ferait une occasion de lui parler en face à face, parce qu'elle n'avait toujours pas eu le courage de le faire. Jay tourna la tête vers le bâtiment, ses yeux grimpants jusqu'au sommet avant de froncer légèrement le nez, une affaire d'une demi-seconde qui n'avait pourtant pas échapper au garçon qui le prit aussitôt mal. Il jugeait sa résidence et devait se dire qu'il était sacrément pouilleux pour habiter ici.
"- Ça à l'air... rustique, tentait-il.
- Ça me convient parfaitement, s'était refroidi le garçon en ouvrant le portail, bonne soirée Jay."
Il n'avait surtout pas envie de voir ses yeux teints de pitié juste parce qu'il n'habitait pas dans un truc aussi bien que lui. Il n'avait pas envie d'être rabaissé à sa condition de vie, encore moins par un riche moqueur comme lui. Peut-être qu'il se l'imaginait autrement mais au moins le lâcherait-il pour de bon après avoir vu l'écart de leurs statuts. Croyait-il...
"- On se voit lundi, dit-il assez fortement pour que Jungwon l'entende."
À parce qu'il pensait qu'il allait venir le voir, faire ami-ami avec lui maintenant ? Ils avaient juste fait un bout de chemin ensemble, rien de plus, pas de quoi se faire des idées. Jungwon ne s'arrêtait pas et rentrait dans le bâtiment sans se retourner. Heureusement pour lui, l'ascenseur était déjà en bas. Il montait dedans avant d'appuyer sur le nombre cinq et de soupirer quand les portes se refermaient. Mais pourquoi avait-il demander tout ça ? Pourquoi s'était-il intéressé à sa vie ? Pour Emilie ? Jay devait penser qu'ils allaient être copains maintenant, bravo. Par pitié faites qu'il ait oublié tout ça Lundi.
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[PAS RELU]
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