Chapitre 11: faux espoir!
Coralie s'enferme instinctivement dans la chambre de peur qu'il vienne la battre, mais ce ne fut pas le cas, il ne vient pas taper à la porte.
Au contraire, il part s'assoir confortablement dans le fauteuil et prend son téléphone.
-Kablan!
-Oui, ne t'inquiètes pas, elle ne sera plus un problème !
-Bien!
-Cette petite, fais la taire !
-Je m'en occupe !
Il se lève et se dirige vers la chambre de Coralie, il essaie d'ouvrir la porte mais elle est verrouillée. Il s'adosse contre la porte et d'une voix méchamment posée il lui dit:
-Pourquoi tu fais ça ? Je t'ai prévenu, tu ne m'as pas écouté, je vais tuer cette idiote d'Edoxie et tout ça par ta faute!
La petite ne repondit pas, elle tremblait sur elle, des larmes coulent en silence.
Dans sa voiture, elle emprunte le chemin du poste de police le plus proche, Francis ne s'en tirera pas aussi facilement. Elle va l'envoyer croupir en prison et récupérer la petite, à un feu rouge elle lance le numéro de son époux, met le haut parleur. Lorsqu'il décroche à la troisième tentative elle avait tournée au deuxième carrefour qui mène au commissariat.
-Allo, tu as pu voir la petite ?
-Tu devineras jamais ce que Francis lui a fait !
-J'écoute !
-Il...merde! C'est quoi ça ?
-Qu'est-ce qu'il y a ? Edoxie....
-Je ne vois plus rien !
-Quoi! Allô ? Allô ? Edoxie....réponds ! C'est quoi ce bruit ? Chérie....
La voiture a percutée l'arrière d'un camion qui transportait du goudron chaud, elle a perdu le contrôle et a paniqué lorsqu'elle ne voyait que du noir. Comme ci elle était aveugle, elle pousse un cri trident lorsque le goudron touche sa peau. Elle crie de toutes ses forces jusqu'à ce qu'on entende plus rien, elle venait ainsi de rendre l'âme à seulement un feu du poste de police.
Assit en face d'un miroir il regarde la scène tout fier de lui, le corps sans vie de la jeune dame devenue méconnaissable. Kablan sort de la pièce où se trouvait le miroir un petit cannaris à la main rempli de liquide rouge, il pose le cannaris à côté d'un sanctuaire confectionné de façon alcaïque et sans esthétisme.C'est une poupée qu'il avait confectionné au préalable, lui attache la tête avec une fil rouge avant de la poser dans le liquide rouge et de fermer le récipient.
-Ton âme est à moi! Les ennemis de Francis sont les miens ! Zépélépou pougropê pêbuigrô...(incantation, me demander pas la signification j'ai inventé 😋😂)
Francis sort s'excuser auprès de ses voisins qui n'était pas tous rentrés chez eux.
-Veuillez nous excuser pour tout à l'heure! C'est la sœur de ma défunte épouse et elle digère mal le fait que sa sœur ne lui ai rien laissé comme héritage....
-C'est pour ça qu'elle va mentir sur un tel sujet? Non je ne pense pas! Lance une dame en le regardant de travers, Francis sourit tranquillement et continue!
-Elle a inventé un jour que je l'ai violé lorsque sa sœur était vivante !
-Ne fais pas attention à cette fille! Se sont vos problèmes, vous avez pas besoin de vous justifier. En plus vous êtes incapable de violer votre propre fille! Dit un monsieur venant soutenir Francis.
-Pka! On attend la police en tout cas! Ça va pourrir tchô!
-Il n'y aura pas de police parce que c'est une menteuse ! C'est la honte qui l'a fait réagir ainsi ! Sur ce bonne journée !
Il rentre chez lui en referment la porte.
La journée passe vite et toujours pas de signe de Edoxie, le voisinage déduit qu'il avait raison et ne se souciait plus de la voir arriver.
-Ta tante ne viendra pas, parce qu'elle est morte ! Dit Francis adossé contre la porte de Coralie, maintenant sors! Ne me fais pas perdre patience et sors! Il commençait à perdre patience.
Coralie ne bouge pas et reste assise à même le sol, elle panique à l'idée de ce qu'il pourrait lui faire. Pour rien au monde elle ouvrira cette porte, elle préfère largement rester enfermée jusqu'à sa mort que de l'affronter.
Mais des bruits se font entendre, elle saute et se crampe au mur en le voyant rentrer, elle commence à respirer difficilement, sa respiration est irrégulière au fur et à mesure qu'il se rapproche.
-Double des clés petite idiote! Maintenant viens là! Il la prend violemment et la balance sur le sol sans aménagement.
-Pourquoi diable tu ne m'écoutes pas? Hein? Il la gifle avec tant de rage, elle crie immédiatement il lui ferme la bouche.
-Tu la ferme! Si je t'entends crier encore je te tue! Est-ce clair?
Elle secoue la tête pour dire oui, des larmes coulent en abondance. Que va-t-il encore lui faire?
-LÈVES TOI! Elle obéit rapidement et se tient debout mais par longtemps car il lui administre une gifle qui la cloue au sol et il enchaîne coups sur coups. Elle subit en silence, n'ayant pas le droit de crier, elle aurait aimé crier pour que le voisinage l'entende mais elle n'est pas assez courageuse.
-Pourquoi il a fallut que tu le lui dises hein? Pourquoi? Tu n'es qu'une ingrate, après tout ce que je me tue à faire pour toi?
(....)
Deux semaines se sont écoulées et ils ne sont plus dans l'immeuble, mais chez eux, dans leur ancienne maison et tout semble aller pour le mieux pour Francis.
-Dépêches toi, tu vas rater ton car!
-Oui j'arrive! Elle descend rapidement avec ses effets scolaires, elle reprend les cours aujourd'hui et elle en est heureuse, au moins elle verra d'autres têtes. Francis lui en a donné le droit après s'est assuré qu'elle ne parlerai plus.
Elle n'a pas pu assister aux funérailles de sa tante car il ne voulait pas, elle a donc pleurer amèrement dans sa chambre, regrettant d'avoir parler, car jamais elle n'aurait eu cet accident.
-Bonne journée ma chérie!
Elle hoche docilement la tête avant de sortir attendre son car qui vient quelques minutes plu tard. Elle s'installe après avoir salué le chauffeur qui l'accueil avec un sourire sincère heureux de la revoir.
Le long du trajet elle avait ses écouteurs aux oreilles, la tête contre la vitre et regarde le paysage d'un air mélancolique. Elle ne s'occupait plus de tout ce qui l'entoure, toutes ces personnes dans ce car n'étaient pas ses amis, ils la regardaient tous différemment.
Lorsqu'elle foule le seuil de sa classe, une de ses amies de classe vient vers elle souriante.
-Enfin te revoilà ! T'étais souffrante ? Coralie la regarde bizarrement mais reste polie et hoche la tête, cette fille en question trouvait plaisir à se moquer d'elle depuis que sa famille était en faillite.
Elle rejoint sa place aux côtés de son voisin, elle le salue et fait sortir ses cahiers sans lui accorder plus de crédit. Lui aussi faisait partir de ces personnes qui se riaient de son malheur, elle n'imagine donc pas comment elle serait traitée s'ils apprenaient qu'elle a été violé par son propre père.
-Ca me fait plaisir de te revoir voisine ! Elle le regarde et hoche la tête.
-J'ai remarqué que vous étiez de nouveau dans le quartier ! Mon père m'a dit que tout était rentré en ordre...
-C'est donc pour ça que subitement tout le monde me sourit ? Je n'ai pas besoin de votre hypocrisie! Son ton était excédé mais elle prenait sur elle pour ne pas hurler.
-Non...pourquoi tu me parles comme ça ayi?
-Tu veux que je te parle comment ? Laisse moi tranquille ! Ne m'adresse plus la parole.
Il venait répondre mais le professeur fait son entrée, les élèves se lèvent en guise de salutations et se rasseyent après qu'il est ordonné.
Le reste de la journée se passe sans encombre car personne n'osait lui parler, ses profs l'on accueillit chacun à leur façon, d'autres en posant des tas de questions, d'autres en faisant des blagues pourries et d'autres le faisaient plus sérieusement. Mais tous étaient heureux de la voir après cette longue maladie signalée par Francis.
Elle réalise qu'en vrai elle est seule, pas d'amis, toutes ces personnes n'étaient que des intéressés et des marionnettes de leurs parents qui poussent leurs enfants à se lier d'amitié que par intérêt.
Et dire que autre fois, Francis lui a donné une bonne éducation, il lui faisait comprendre l'importance de l'homme peu importe son statut financier et que personne n'est à dénigrer pour son statut inférieur. Ils étaient si proches, maintenant elle a en face de lui une toute autre personne.
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