La boucle est bouclée ? Non. J'aimerais bien pourtant... à croire que tu ne me lâcheras jamais, que le fait que je t'aimais va rester à jamais, que chaque inconnu viendra me voir et m'en parler, que ça ne s'effacera qu'après que je n'ais passé l'arme à gauche. Ne me faites pas la morale, je sais déjà que je n'ai pas raison, que j'ai des tics nerveux à cause de la fatigue... de la fatigue ? Oui de la fatigue exactement... ( on va dire que c'est à cause de la fatigue ) tout le monde reprend mes expressions sans me créditer, dans ma tablette toute ma petite vie elle tient... mais maintenant, j'ai beau me répéter "Pierre, feuille, papier, ciseaux", mais je tombe du radeau, mon enfance aux pieds des montagnes de l'adolescence, que je vais devoir commencer à gravir dans peu de temps. Je m'en vais puis reviens, "Ne lâche rien, garde tout, je peux les haïr sans les regarder ils t'ont traîné dans la boue, sans te connaître ni te parler". Maintenant que je ne sais plus ce que je fuis mais je cours, sûrement en tentant de raccourcir mes jours dans le Bal des Fous, imaginant multiples façon de me fuir et de me connaître, de m'haïr et m'aimer, enfin bon, même connerie. Je parle de moi alors qu'ils parlaient de "nous" ( tu sais, le nous qui n'a jamais existé ! ). Mon corps filiforme tatoué dans le futur, bah mine de rien même quand j'aurais cette teinture, ces tatouages, mes gosses et que je serai mariée avec la femme de ma vie, ils vont tout de même venir et me dire "C'est vrai que t'as aimé Marie ?"

Je t'en veux pas. T'aurais pas pu deviner.

Et je sais que t'es pas LGBT... mon gaydar n'a pas sonné. Et puis, je vais défoncer la face de ce petit merdeux ! 😁