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Chapitre 3 - Une rencontre inespérée

    Autour des deux garçons, le noir se fit progressivement. Ils étaient à peu près à mi-montée lorsque, à la gauche de Charles, un buisson frémit. Sur leurs gardes, les deux amis dégainerent leurs épées, mais rien ne sortit des fourrés. Pas rassurés pour autant, ils ne rangèrent pas leurs armes. Une fois en haut, ils se reposèrent un moment dans une sorte de petite hutte en pierre qui semblait avoir été placée là à leur intention. Une fois reposés, ils procédèrent à une rapide inspection des lieux. Ils aperçurent avec surprise d'autres huttes comme la leur et, au centre du cercle qu'elles formaient, un magnifique coffre entièrement doré, délicatement ouvragé. Les deux amis se précipitèrent vers le coffre. Après maints efforts, ils parvinrent à en soulever le lourd couvercle, qui bascula sans un bruit. Ils restèrent ébahis devant ce qu'il contenait : diamants, rubis, émeraudes, topazes, ou tout simplement pièces d'or et lingots. N'en revenant pas, Charles resta interdit un instant, puis se tourna vers Philippe :
- Philippe, c'est fantastique ! Ta famille va pouvoir rembourser Madame de Florès !
    Philippe releva la tête, un sourire jusqu'aux oreilles plaqué sur le visage. Il prit entre ses mains un diamant, qui brillait de mille feux, et l'examina sous tous les angles.
A cet instant précis, une petite troupe d'hommes en guenilles leur bondit dessus. Charles dégaina son épée en une fraction de seconde et se plaça devant Philippe, qui mit plus de temps à réagir. Lorsqu'il comprit ce qui se passait, il sortit également sa lame et vint se placer dos à son ami. Alors seulement, les attaquants passèrent a l'action, comme s'ils ne voulaient pas les tuer mais simplement les effrayer...
Philippe, mettant en pratique ses années d'entrainement, se battit férocement, si bien que leurs adversaires finirent par renoncer a s'en prendre a lui et concentrèrent leur attaque sur Charles, qui peinait. Alors qu'une lame passait à quelques centimètres de sa poitrine, Charles poussa un cri de rage et se fendit. Il esquiva, para, et finit par pourfendre son adversaire. Il se retourna un mouvement brusque, et ouvrait la bouche pour prévenir Philippe qu'un homme s'approchait sans bruit de lui, lorsque celui-ci tomba brutalement au sol. Lorsque ses compagnons s'en aperçurent, ils reculèrent d'un pas, visiblement terrifiés. Philippe se retourna alors, et, fixant un autre de leurs attaquants, inconscient de ce qui se passait autour de lui, s'avança d'un air menaçant, bien décidé a sauver sa peau. Soudain, l'homme en question s'effondra. Les autres agresseurs s'écartèrent de nouveau, laissant un large champ libre autour de Philippe. On les entendait murmurer reverencieusement :
- Wanheda... C'est Wanheda...
    Cette phrase se répandit comme le feu aux poudres dans leurs rangs, et ils finirent par s'enfuir, terrorisés.
  Philippe et Charles, ne comprenant rien à ce qui venait de se passer, restèrent immobiles, craignant le pire. Soudain, un éclat de rire cristallin retentit dans leurs dos. Ils firent volte-face, de nouveau sur leurs gardes, et se retrouvèrent nez à nez avec... Une magnifique jeune fille aux yeux rieurs. Elle s'avança d'un pas tranquille, ne prêtant pas la moindre attention à l'arme pointée sur sa poitrine.
Avec un sourire éclatant, elle déclara :
- Je ne suis pas votre ennemie... C'est moi qui t'ai sauvé la vie, dit-elle en pointant Philippe, et c'est également moi qui ai fait s'enfuir la bande de sauvages qui vous attaquait.
- Wanheda ? C'est toi ? demanda Charles sans chercher à dissimuler sa curiosité.
  L'inconnue sourit, puis annonça d'un air taquin :
- Non, ça, c'est ton ami... Dans leur langue, Wanheda signifie "Commandant de la Mort". Ils ont appelé ton ami ainsi car j'ai tué l'homme qui s'approchait de lui par derriere, ainsi que celui que ton compagnon s'apprêtait à tuer. Ils ont ainsi cru qu'il commandait la mort, et se sont enfuis.
  Charles et Philippe échangèrent un regard, puis ce dernier s'avança vers l'inconnue, main tendue.
- OK. Je ne comprends pas ta motivation, mais je te remercie de nous aider. Je m'appelle Philippe, et lui, c'est Charles. Tu es...?
- Ariane. Les hommes qui vous ont attaqués font partie d'une bande d'esclaves révoltés qui vit dans ma forêt.
  Sa forêt ? Philippe, intrigué, prit le temps d'observer la nouvelle venue plus en détail. Ses vêtements étaient déchirés, ses pieds vêtus de chaussures de fortune faites de...trucs, que Philippe ne parvint pas à identifier, mais elle restait séduisante : des yeux d'un bleu profond brillant d'un éclat malicieux, des lèvres fines, un nez aquilin, des traits fins, de longs cheveux blonds ondulés volant sur les épaules... Philippe tomba immédiatement sous le charme de leur alliée providentielle. Il prit sur lui et demanda :
- Et...comment as-tu réussi à tuer ces hommes sans les toucher et sans te servir d'un arc ou d'un arbalète ?
- Je me suis servi de ma sarbacane, bien sûr ! Trempés dans le bon suc, ses dards deviennent aussi mortels que n'importe quelle flèche !
  Son visage redevint brusquement sérieux, et elle continua d'un ton grave :
- Vous voulez traverser cette forêt ? Vous n'y arriverez jamais. Du moins, pas sans mon aide...
  Philippe, comprenant aussitôt, se retourna vers Charles, qui lui signifia d'un regard que la décision lui revenait. Il se retourna donc vers Ariane, et soupira :
- Très bien, mais je te préviens qu'au moindre faux pas, au moindre geste suspect...
  Elle l'interrompit avec un sourire :
- Oui, ai compris, tu n'hésitera pas à m'éliminer... Bon, vous venez ?
  Et, sans attendre de réponse, elle fit volte-face et s'éloigna vers la forêt.
  Les deux compagnons, après avoir échangé un regard plein d'appréhension, s'emparèrent du coffre, et s'engagèrent derrière Ariane dans la forêt sombre...

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