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Chapitre 1

Bon dimanche à tous.

En ce temps de confinement, je vous propose une nouvelle histoire. Je vous préviens tout de suite elle n'est pas facile à lire et je l'ai certainement écrite dans un moment où rien n'allait plus. Autant dire que je me suis défoulée.
Si vous ne supportez pas les passages difficiles il ne sera pas impossible de comprendre la suite et fin arrivant la semaine prochaine.

Sur ceux bonne lecture et bon courage.


La perte de sa famille l'avait endurci. La perte de son protecteur et sauveur l'avait endurci. Les combats l'avait endurci. Son métier de médecin, doublé de chirurgien, l'avait endurci. Il était devenu fort, capable de protéger et de soigner ceux qu'il aimait. Il ne montrait pas ses sentiments au premier venu, les gardaient pour lui et réussissait à grande peine à les montrer à son entourage le plus proche. Son cœur était dit froid, mais ce cocon de glace ne faisait que protéger un feu presque éteint par la mort.

Contre celle qu'il combattait mais à qui il servait parfois de bras armé, il était sur le point de mener bataille, encore une fois. Se sauver d'elle par des coups l'aide à gagner d'autre batailles et sauver les autres d'elle par des coups dans la chaire, voilà bien ce qu'il faisait de mieux. Lui qui la portait dans son appellation tant contradictoire. «Chirurgien de la mort», celui qui combat la mort mais qui la serre en même temps. Même lorsqu'il gagne des batailles, il ne cesse de perdre. Il en est ainsi un peu plus après chaque combat, quel qu'il soit.

Longue, triste, sanglante, faiblement joyeuse ou heureuse, voilà ce qui définissait le mieux sa vie, à lui Trafalgar Law, survivant.

Ces adjectifs, cité précédemment, peuvent s'appliquer à une autre personne. Ils sont pareilles et pourtant si différents. C'est amusant de constater ça. Non.

Elle est petite, fragile, blessée, en sang, presque sans vie. Si elle arrivait ne serais-ce qu'à lever la tête, elle verrait peut-être les ailes noirs de la mort, la faux de la grande faucheuse d'âme, la cape noir de l'envoyé des damnés, le sol s'ouvrir et l'entraîner dans les ténèbres. Elle en était incapable. Elle ne pouvait pas être prise par la mort et ne pouvait pas se donner à elle. Pourquoi donc ses poumons voulaient-ils à ce point de l'oxygène pour en aspirer, le transformer et en rejeter une forme différente? Pourquoi son cerveau n'avait-il pas fini d'acquérir des donnés que son corps ne pouvait plus capter? Pourquoi diable son cœur se tordait toujours pour propulsé un liquide rouge jusqu'en dehors de ses vaines? Pourquoi, oh grand pourquoi, son corps s'attachait-il si obstinément à la vie?

La vie ne l'aimait pas, mais la mort ne voulais pas d'elle. La voilà coincée dans un entre deux. Là où la vie, avare de ce qu'elle possède, ne veux rien céder à sa jumelle. Là où la mort, semblent trop respectueuse de sa sœur, au point de ne rien vouloir lui voler. Coincé indéfiniment entre deux entités qui la dépassaient mais qui ne semblaient pas lui vouloir du bien.

***

Un navire de pirate. Un sous-marin pirate. Une bataille ordinaire. La bataille, le sang, le pillage, les richesses ou la mort. C'est amusant? Non, pas pour ceux qui sont envoyés à la faucheuse. Ils ont tout perdu, car celle qui les accueil ne prend que les âmes et non les biens.

La faux transformer en sabre ensanglanté, ne s'arrête pas au pont du pauvre navire de bois. Elle suit son chemin jusqu'au plus profond de ses entrailles. D'ombrageux, celui qui la possède n'a que la chevelure. Il avance à la recherche de richesse, celle que sa maîtresse et adversaire lui laisse emporter après ses offrandes.

Il ne prête pas attention au changement de matière de ce qui l'entoure et descend plus profondément encore en ne s'illuminant que d'une lanterne. Les sons provoqués par la bataille ne le gêne pas, le sang qui imprègne le bois ne le gêne pas. Il avance juste à la recherche de sa rétribution, donnée par la mort.

Arrivé à l'endroit le plus sombre et le plus profond, il espère trouver quelque chose qui vaille l'offrande faite plus tôt pour parvenir à ce point. Étrangement, cette cale ne sens pas l'argent ou le métal précieux, juste la rouille et la saleté, voire même le sang. Pour autant, il ne renonce pas. Il avance en s'éclairant, prudemment, de peur que ce qui guide sa main ne se retourne contre lui. Arrivé au fond de la cale, en face de ce qui semble être sa récompense, il ne put qu'ouvrir grand les yeux.

- Et bien, elle est bien maigre cette cargaison, dit-il plus pour se détendre qu'autre chose. Es-tu encore vivante?

Il passa doucement sa lanterne devant le vissage de la jeune fille couverte de sang et se saleté sur laquelle il venait de tomber. Il lui releva doucement la tête d'un main. Ce simple geste provoqua chez l'enfant une coulé de sang. Si elle aurait pu, elle aurait craché tout ce qu'elle avait dans la bouche, mais sa faiblesse ne lui permettait que de laisser s'écouler un fin filet de sang le long de ses lèvres. Le pirate resta un instant fixé sur les yeux vides de la petite créature. Si elle était vivante, elle ne le serait plus longtemps si personne ne faisait rien.

Il remonta la lumière. Il s'en doutait, mais effaça quand même son sourire en coin à la vu des chaînes qui retenait la petite captive. Elles avaient malmené ses poignets et ses mains. Il déduisit que son corps devait souvent être tirer, souvent assez violemment. Il redescendit la lumière jusqu'à la poser au sol. Les épaules de cette gamine devaient lui être douloureuses au vu des bleus qu'elles présentaient et du poids, bien que faible, du corps qui ne reposait que sur elles. Sa poitrine était à peine visible et ses pieds ne touchaient pas le sol. Elle était juste couverte d'une très petite robe sale et son corps étaient grandement malmené de tout coté et pour des raisons variées.

Il hésitait encore entre la tuer pour abréger ses souffrances et lui sauver la vie pour ne pas avoir tué pour rien plus tôt. Avant qu'il ne se décide, une grande secousse et des vibrations importantes firent tanguer l'embarcation sur laquelle il se trouvait. Il jura et décrocha son escargophone.

- Capitaine, la marine nous attaque, où est-ce que vous êtes? Hurla l'un de ses hommes.

- Il manquait plus qu'eux, pesta-t-il. Je suis encore dans la cale, je remonte tout de suite. Lancez l'immersion, je vous rejoins.

Le mollusque hocha la tête et s'endormit. Il jura encore et se dirigea vers la sortie. Il n'avait pas le temps de détacher cette gamine et de l'emmener avec lui. Tant pis, elle finirait au fond de l'océan, là elle n'aurait plus à souffrir.

Alors qu'il allait prendre la sortie, il remarqua avec effrois que cette dernière était obstruée par du métal. Jurant pour la troisième fois, il allait user de ses pouvoir pour se sortir de ce bourbier quand une autre secousse violente le fit tomber. Le temps qu'il se relève, il fut trop éloigner de ses compagnons pour faire quoi que ce soit.

Mourir ici était trop bête. Il ne pouvait pas bêtement mourir dans une boîte de métal en plaine mer. Il serra les dents et les poings en sachant sa fin proche. Pourtant, il ne la voyait pas comme ça, pas aussi lamentable.

Finalement, il remarqua que l'eau ne rentrait pas dans la superficie de la salle dans laquelle il était. Il comprit alors que ce mécanisme avait été créé pour sauver le trésor de la noyade. Ainsi, même si l'épave et son contenu finissaient au fond de l'océan, ce qu'elle contenait de plus précieux restait intacte.

Il soupira, avec un peu de chance, ses compagnons auraient la lumineuse idée de vérifier sa présence dans l'épave, ne serait-ce que pour retrouver son cadavre. Dans la pire des situations possibles, il mourrait ici, sur le sol de l'océan.

Au moins, il n'avait pas à s'ennuyer ici. Si il voulait s'occuper il pouvait soit soigner la gamine qu'il avait trouver, soit explorer plus sérieusement la pièce. Il décida d'abord de chercher un moyen convenable de s'éclairer pour pouvoir prodiguer correctement des soins. Il eut de la chance car, en cherchant une solution dans une caisse contenant des coquillages, l'un d'eux s'illumina lorsqu'il appuya par mégarde sur son apex.

- Je ne sais pas d'où ça vient ni comment ça marche, mais ça fera l'affaire.

Il revint vers celle désignée comme étant à présent sa patiente.

- Je ne sais pas si tu m'entends, gamine, mais je vais m'occuper de toi. Pour ça, je vais te détacher. Selon le temps depuis lequel tu es dans cette position, ça va te faire mal.

L'avertissement donné, il lui retira délicatement l'un de ses fers en le tenant unpeu en dessous du poignet. Avec douceur et en la tenant un minimum, il lui replaça le bras le long de son corps. Il sût à ce moment qu'elle était encore vivante aux petits gémissements de douleurs qui sortaient de sa bouche. Il fit de même avec l'autre bras, cette fois en la soutenant à bras le corps.

Il la déposa au sol, sur le coté pour l'examiner sans qu'elle ne s'étouffe. Il posa ses mains à divers endroits de son corps pour constater l'étendu des blessures de l'enfant. Cette dernière gémit sous la douleur et trembla à cause d'elle, mais ne fit rien d'autre.

- Tu es salement amochée, mais je vais faire ce que je peux pour se soigner.

Elle sembla vouloir parler, mais seul des gémissements étranglé parvinrent aux oreilles du médecin. Il s'approcha d'elle, mais ne comprit toujours rien. Il décida alors de se pencher sur ce problème, il valait mieux qu'elle puisse crier plutôt qu'elle s'étrangle à cause de choses coincées dans sa bouche.

Doucement, il lui tint la mâchoire inférieur pour lui ouvrir la bouche. À l'aide d'une petite lampe trouvée dans ce qui l'entourait, il constata que la cavité buccale de l'enfant et sûrement plus était bouché par quelque chose qu'il avait du mal à identifier.

Il laissa sa patiente pour chercher de quoi lui nettoyer correctement la bouche. Il trouva de nouveau son bonheur dans la caisse de coquillage dans laquelle il avait trouvé l'ammonite lumineuse. Une espèce possédant une sorte de tige allongée et aspirante lui serait bien utile. Il prit donc le coquillage et s'en servit pour retirer les impuretés de la bouche de l'enfant.

- Tu devrais pouvoir parler et respirer mieux comme ça, lui dit-il en reposant son matériel.

Il attendit un peu pour voir si elle avait quelque chose à lui dire, mais la petite ne dit rien. Comprenant que les traumatismes qu'elle avait subit étaient puissant, il reprit la parole.

- Tu as des cotes brisées de même que quelques autres os, lui expliqua-t-il sans savoir si elle l'écoutait vraiment. Le plus gros problème étant que tu es très affaiblie par le manque de nourriture. Je vais essayer de te trouver quelque chose à boire et à manger, après je m'occuperais de ce que je peux.

Il était resté assis tout au long de sa discussion. Il se leva pour chercher de quoi la nourrir quand enfin elle parla.

- Pourquoi?

- Pourquoi quoi? Demanda-t-il en se baissant vers elle.

Elle toussa sans se préoccuper de ce qui sortait de sa bouche et se déversait sur le sol.

- Pourquoi ne pas m'avoir tué?

- Parce que j'ai le temps de te soigner et du temps à perdre avant que mes hommes ne viennent me trouver. Reste couchée, je vais te trouver de quoi manger.

Il n'avait pas de certitude de trouver quelque chose de comestible dans cet espace restreint et mal entretenu, mais gardait quand même un semblant d'espoir. Après tout, si elle mourait et si ses hommes ne venaient pas, il deviendrait assurément fou tout seul.

La chance lui sourit, il y avait bel et bien une faible réserve de vivre ici. Il revint donc auprès de l'enfant avec quelques biscuits et de l'eau. Il s'assit à coté d'elle et l'aida à se relever.

- Tu mangeras mieux assise, expliqua-t-il en la soutenant.

Il l'aida à boire doucement et humidifia les biscuits à l'eau pour qu'elle puisse les ingérer.

- Ça va peut-être te faire mal si ça fait longtemps que tu n'as pas mangé, mais ça te redonnera quelques forces.

Tel une poupée sans âme, elle ne réagit pas.

Doucement, il la recoucha sur le coté.

- Dis-moi, petite, qu'est-ce que tu fais ici?

- Je ne sais pas.

- Comment est-ce que tu es arrivée ici?

- Des gens ont tué des gens sur l'île où je vivais. Ils ont emmené et attaché des femmes et des enfants et les ont emmené avec eux. Ils ne nous ont rien fais à part nous attacher. J'étais avec ma maman, puis plus. Ils m'ont emmené là où il y avait beaucoup de monde. J'ai pas compris. Après, il y avait des hommes puis des autres et des bateaux différents.

Il réfléchit un peu à son explication. En gros, son île avait été attaqué, les femmes et les enfants avaient été gardé pour être vendu. Elle avait été séparée de sa mère puis vendue et revendue jusqu'à atterrir ici.

- Repose-toi le temps que je regarde tout ce qui est avec nous ici. Quand j'en aurais fait l'inventaire, je recommencerais à te soigner.

Elle ne répondit rien et ne bougea pas le temps qu'il se mouvait dans leur prison métallique.

Au final, il y avait quelque caisses contenant des marchandises qui pourraient leur être utile, mais leur nombre était restreint. Il y avait d'abord la caisse contenant les coquillages étranges aux différentes fonctions, une plus réduite contenant quelques vivres et une contenant des tissus. Le reste des caisses étaient soit vide soit totalement inutile, excepté peut-être celle dissimulant quelques bouteilles de rhum. Comme promis, à la fin de son étude du lieu, il revint vers l'enfant meurtri.

Avant de lui faire quoi que se soit, il prépara une caisse basse pourqu'elle puisse se reposer par la suite. Il avait déposé dessus quelques couches de tissus épais et avait préparé une couverture. Enfin, il retourna s'asseoir à coté de l'enfant.

- Dis-moi, petite, où est-ce que tu as mal?

- J'ai pas mal.

- Je ne te blesserais pas si tu me dis où tu as mal, au contraire, je ferais en sorte de te soigner. Alors, s'il te plaît, dis-moi quelle partie de ton corps te fait souffrir ou je devrais les trouver par moi-même et se sera beaucoup moins agréable pour toi.

- Je n'ai pas mal.

Il soupira et approcha ses mains du petit corps blessé. Il avait déjà identifié quelques os cassés, et allait continuer sa recherche de blessure. Puisqu'elle n'était pas coopérative sur ce point, et il ne lui en voulait pas, il devait faire attention au moindre mouvement de sa part. Il l'assit d'abord pour mouvoir ses bras. Elle ne semblait avoir que quelques bleus et des courbatures au niveau des épaules. Des mouvements quotidiens les rendraient moins douloureuses. Il passa ses mains de sa nuque au bas de son dos, sa colonne vertébral n'était pas déplacé. Ses jambes n'avaient visiblement pas de problèmes, mais il ne pouvait pas en dire autant de son bassin.

Pour pouvoir l'examiner correctement, il avait été obligé de la déshabiller. Elle n'avait pas réagi, mais cela était sûrement devenu habituel chez elle. Son expression était neutre, professionnelle, alors qu'il n'avait qu'une envie, cogner les pourris qui avaient abusé sexuellement parlant de sa patiente.

Il lui expliqua qu'il allait la placé plus en hauteur, sur l'une des caisses pour pouvoir examine correctement son vagin. Elle était très jeune pour un contrôle gynécologique, mais ses blessures ne lui laissèrent pas le choix. Quand il était arrivé, elle perdait du sang. Soit elle avait ses règles, soit elle était ouverte. Il n'exprima rien en l'allongeant et en lui écartant les jambes. Elle ne dit rien non plus. Il garda un visage neutre devant le champs de bataille qu'il avait sous les yeux.

Il lui expliqua méticuleusement ce qu'il faisait, un peu avant qu'il ne le fasse. Avec l'alcool et toute la douceur dont il était capable, il lui désinfecta son orifice vaginal. Alors qu'il passait un tissus imbibé d'alcool sur ses plais ouverte, il ne l'entendit que serrer les poings et les dents. Elle avait dû être frappée plus d'une fois parce qu'elle se plaignait de douleur.

Ce fut la même boucherie pour son orifice anal. Elle devait souffrir le martyr mais ne disait rien, de peur d'aggraver son état. Quand ce fut enfin terminé, il la porta délicatement jusque dans son lit improviser. Il en avait presque honte, mais il se donnait bonne conscience de savoir qu'il était sûrement la seul personne depuis bien des mois à faire preuve de douceur envers elle.

Une fois qu'elle fut couchée, il la couvrit et continua à la veiller jusqu'à ce qu'elle s'endorme enfin, à bout de force.

Law ne dormit que quelques heures, comme à son habitude. La gamine dormait toujours et serrait les tissus de ses petites mains. Elle avait mal, cela était évidant et plus que compréhensible. Doucement, il lui caressa les cheveux d'une manière qui se voulait rassurante. Il espérait presque, qu'avec ses doigts long et assez fin pour un homme, lui rappeler les caresses d'une femme.

Avant qu'elle ne se réveil, il fabriqua un semblant de commodité avec une caisse vide et s'y soulagea. Se sentant plus léger, il retourna veiller l'enfant qui visiblement ne dormait plus.

- Dis-moi, petite, tu as besoin d'aller aux toilettes?

Elle secoua négativement la tête.

- C'est parce que tu as mal?

Elle répondit de la même manière. Il soupira intérieurement. Pourquoi poser une question dont on connaît déjà la réponse? Est-ce qu'elle avait mal? Bien sûre qu'elle avait mal! Son vagin et son anus ressemblaient plus à de la viande travaillé par un bouché qu'à autre chose. Et il n'avait pas d'antidouleur sur lui.

Il sortit de ses réflexions lorsqu'il entendit la gamine serrer ses draps, ses dents et fermer les yeux. Quelque chose d'autre n'allait pas. Il s'agenouilla à coté d'elle et doucement, avec ses mains froide, alla palper le ventre de l'enfant. Elle était sur le ventre, les mains à coté de la tête, ce qui rendait son travail à la limite de l'impossible. Mais, malheureusement, la douleur de la gamine était causée par une accumulation très importante de matière fécal dans son intestin. Il ne chercha pas à savoir depuis combien de temps elle n'avait pas déféqué, il devait agir avant que cela ne devienne encore plus grave.

Il découvrit sa patiente et la prit doucement dans ses bras. À ses mâchoires et ses mains serrées, il se doutait qu'elle se trompait sur ses intention. À moins qu'elle savait précisément ce qu'il allait faire et qu'elle redoutait des douleurs supplémentaires. Il écarta en partie le couvercle des toilettes improvisés et assis la gamine au bord.

- Petite, il faut que ce que contient ton intestin sorte, sinon tu auras encore mal au ventre. Je vais t'aider mais dans tout les cas ça ne va pas être agréable et indolore.

Ils ne s'offrirent que des regards vides.

- Tu peux serrer mon pull aussi fort que tu veux.

À défaut d'avoir des laxatifs, il dut user de son savoir du corps humain. Il la plaça de tel sorte à ce que ses genoux soit au-dessus de son bassin et exerça un massage particulier sur le ventre de sa patiente sans la lâcher. Lorsqu'il réussit à précipiter l'action des muscles lisses du corps de l'enfant, il sentit cette dernière serrer son haut.

- Ne te retiens pas, même si ça fait mal, il faut que ça sorte.

Elle avait la tête collée contre son torse. Ses mâchoires était aussi crispées que ses mains étaient serrées.

- Tu t'es sort très bien, assura-t-il alors qu'elle laissa échapper une gémissement de douleur.

Uu gémissement plus intense perça ses lèvres au moment de la délivrance. Il la sentait pleurer, mais continua à lui masser le ventre, elle n'avait pas encore fini de se vider les boyaux.

Lorsqu'elle eut fini, elle pleurait et tremblait le plus silencieusement possible. Elle avait mal mais il n'avait pas fini de la faire souffrir. Vu qu'elle saignait abondamment, il devait la désinfecter et faire cesser l'hémorragie. Pour cela, il la coucha sur le ventre, sur une autre caisse après avoir fermer celle souillée. Il s'occupait d'elle sous ses gémissements de douleur puis la recoucha.

Elle ne devait pas comprendre ce qu'il lui arrivait, pourquoi tout le monde s'acharnait sur elle alors qu'elle n'avait rien fait de mal. Elle était faible et en même temps forte pour avoir survécu à tout cela. Mais elle ne tiendrait plus longtemps. Si ses hommes ne réussissaient pas à venir rapidement, tout les efforts du chirurgien de la mort pour lui sauver la vie auront été vain.

Lorsque la douleur de l'enfant sembla s'être amoindrit, il passa sa main sur son front. Elle n'avait pas de fièvre et donc pas d'infection. Il en était grandement soulagé.

Le temps qu'elle ne signala pas bruyamment sa présence, Law réfléchit aux différents problèmes qui allaient tour à tour survenir. Le premier étant la faim et la soif. Ils n'avaient que peu de vivre et ils étaient trop peu nutritifs. Quand aux réservent d'eau, elles étaient très limitées. Vint ensuite le problème de l'oxygène, qui allait forcément finir par se raréfier. Pour terminer, étant au fond de la mer, la température commençait à diminuer.

Il chercha une solution à chacun des problèmes sans en trouver jusqu'à ce que les coquillages étranges lui reviennent en mémoire. Il alla examiner chacun d'eux pour connaître leurs effets et les classer. Il utilisait déjà l'amanite blanche luminescente pour s'éclairer, il était hors de question d'accélérer le problème de l'aire en créant du feu. Il eut la main chanceuse puisqu'il tomba sur quelques spécimens utile.

Un des coquillages, rose crevette produisait de la chaleur lorsque l'on appuyait sur son apex. La question de la température n'était donc plus d'actualité. Tout comme la limite de l'oxygène, puisqu'un reste de mollusque bleu taché de blanc transformait le dioxyde decarbone en dioxygène. D'un coquillage complètement noir et plus imposant que les autres coula de l'eau jusqu'à un deuxième appuis sur l'apex. Malheureusement, il ne trouva rien capable de générer une quelconque nourriture ou quelque nutriment que se soit.

Il cogitait au milieux d'un cercle de coquillage lorsqu'il entendit l'enfant murmurer. Il pensa d'abord à un gémissement d'inconfort, mais se ravisa lorsqu'elle osa parler plus fort.

- Monsieur.

Il se retourna vers elle, surpris. Courageuse gamine, elle avait osé lui adresser la parole après tout ce qu'elle avait vécu.

- Qu'y a-t-il?

- J'ai... hésita-t-elle. J'ai froid.

Il ne réagit pas tout de suite, mais fini par lui sourire. Il approcha d'elle avec le coquillage crevette et le plaça sous sa couverture.

- Appuis sur le sommet, lui dit-il gentiment.

En grimaçant un peu, elle baissa ses bras pour atteindre l'objet et appuya comme il l'avait demandé. Automatiquement, une douce chaleur émana du coquillage. Elle fini par se mettre sur le coté et se recroqueviller sur elle-même pour avoir le plus de chaleur possible.

- Lorsqu'il s'éteindra, tu n'auras qu'à rappuyer dessus.

- Merci, murmura-t-elle.

Il la couvrit mieux tout en souriant. Puisqu'elle semblait plus détendue, il alla ranger les coquillages en mémorisant leurs fonctions respectives et en gardant à porté de main les plus utiles.

Lorsqu'il eut fini, la gamine dormait. Il n'y avait prêté grand attention, mais à bien y réfléchir, à rester des semaines en petite tenue dans la cale d'un navire, elle devait être frigorifiée.

Il alla s'asseoir à coté d'elle et grignota un biscuit. Il commençait déjà à ressentir la faim, mais se restreignait. Il n'avait pas le choix, cela le fit soupirer. Il entendit quelques gémissement venant d'à coté de lui. La gamine était entrain de se réveiller.

- Tu n'as plus froid? Lui demanda-t-il.

- Non.

- Très bien.

Il lui tendit un biscuit.

- Je suis désolé, mais c'est tout ce qu'il y a ici.

Elle parut surprise mais, après avoir appuyé sur le coquillage, elle leva sa petite main vers lui. Doucement, elle mastiqua le biscuit. Il lui donna ensuite à boire.

- Tu as encore mal?

Elle hésita puis hocha positivement la tête.

- Beaucoup?

Elle hocha négativement la tête.

- Tu es courageuse. Tiens encore un peu, on va bien finir par nous retrouver.

Il lui caressa tendrement les cheveux en souriant.

- Pourquoi... pourquoi vous faites ça?

- Parce que là, on est que deux êtres humains. Et même si tu es une gamine affaiblie, je n'ai pas spécialement envie d'être seul. Tu ne comprends peut-être pas pourquoi.

- Non, je comprend.

- Est-ce que tu veux aller quelque part quand tu seras sortie d'ici?

- Je veux juste ma maman, répondit-elle.

- On la retrouvera. Promis.

Elle semblait plus calme et plus libre que depuis qu'il l'avait vue pour la première fois. Il n'y avait toujours rien dans son regard inexpressif, mais Law ressentait quand même un certain changement chez elle. Peut-être qu'il s'agissait d'espoir. Il n'en savait rien et garda ses observations pour lui.

- Essaye de te rendormir, lui conseilla-t-il. Puisqu'on a pas beaucoup à manger, il vaut mieux s'économiser un maximum.

Elle ne répondit rien et ferma les yeux.

***

Law fut tirer de son sommeil par les gémissements d'inconfort de l'autre être humain dans leur prison. Elle mouvait ses jambes en grimaçant. Rapidement il comprit ce qu'il n'allait pas. Il jura et découvrit l'enfant. Elle saignait à force de s'agiter. Il retira son pull et le plia sommairement pour finalement le donner à la gamine.

- Écoute-moi, lui dit-il en la faisant serrer son vêtement, tu as une infection. Je vais m'en occuper mais ça va faire mal. Alors serre fort mon pull, compris?

Elle hocha la tête tout en serrant le tissus. Il lui avait retiré sa source de chaleur et l'avait placé sur l'une des caisses pour qu'il puisse la soigner plus aisément. Avec douceur mais fermeté il lui saisit les jambes et les écarta. Il situa rapidement l'étendu du problème et intervint comme il le put.

Quand il eut enfin fini, la petite gémissait faiblement contre son pull.

- Je sais que ce n'est pas agréable, mais il va falloir que tu restes les jambes légèrement écartées.

Il la souleva et la remit sur son lit sommaire. Il la laissa assise le temps de lui enfiler son pull. Puis, il la coucha et plaça correctement ses jambes, soit un peu écartées et pliées. Il alla chercher un tissus qu'il roula et plaça entre les cuisses de la gamine de sorte à ce qu'elle ne referme pas les jambes. Il la recouvrit juste après avoir activé le coquillage crevette sur le bas de son ventre.

- Ça devrait aller mieux maintenant, affirma-t-il en lui caressant doucement les cheveux.

- J'ai mal.

- Je sais. Mais je ne peux rien faire de plus que ce que je viens de faire, à part te rassurer et te réconforter verbalement.

Il essuya les larmes sur ses joues. Petit à petit elle se libérait de ses sentiments et réussissait à les exprimer.

- Tu vas réussir à surmonter tout ça et tu vas retrouver ta maman.

- C'est vrai?

- Promis.

Elle sembla se détendre un peu mais la douleur était trop forte pourqu'elle puisse dormir. Après quelques minutes, l'estomac de l'enfant émit un cris de protestation. La gamine rougit et s'excusa.

- Tu n'as pas à t'excuser, ma grande, lui sourit-il.

Il l'aida à s'asseoir en se mettant derrière elle pour qu'elle n'ai pas froid et pour qu'elle puisse se reposer. Il lui donna de l'eau et un biscuit qu'elle mangea lentement. Il lui en donna un deuxième puis la coucha.

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