trouble love
OS stray kids 404projects
Au milieu de l'hiver, quand la chaleur emporte avec elle les dernières essences de vie. Quand tout devient blanc, de la cime des arbres aux bouts des orteils recroquevillés dans les chaussures. Les familles elles aussi se blottissent devant les chemines préférant éviter ce froid mordant. Pourtant deux jeunes hommes, seuls survivants de ce rude hiver, continuent d'en savourer le calme et la sérénité.
-Lixie ?
-Hmm ?
-Qu'est-ce que tu préfères chez moi ?
Le roux hésita un temps avant de répondre, comme si ne savais pas vraiment quoi dire.
Changbin essaya de se persuader que c'est parce qu'il ne savais pas quoi choisir, en vain. Depuis quelque temps Félix semblait moins affectif et le noiraud commençait à douter de la sincérité de ces sentiments.
-Ton impulsivité.
-D'accords.
-Pourquoi ?
-Rien, rentrons je commence à avoir froid.
Le couple jusqu'alors assis sur un des bancs du parc se leva d'un comme un accord pour rentrer dans leur petit appartement qui se situait de l'autre coté de la rue. La journée était déjà bien avancée, c'est donc après un diner frugal que les deux décidèrent qu'il était préférable d'aller dormir. Tous deux commençants tôt leurs journées de travail, une bonne nuit de repos était bien méritée. Mais aux bouts de quelques heures à se tourner et se retourner dans leurs lits Changbin n'avais toujours pas trouvé le sommeil. Pour ne pas réveiller le plus jeune, qui lui dormaient paisiblement, avec ces mouvements, il décida de se lever et de partir vers le bureau dans lequel il travaillait.
Changbin était hauteur et producteur de musique dans une grande agence de Séoul, il aimait son métier malgré ces heures de travail parfois excessivement longues. Écrire lui permettait, depuis son plus jeune âge de clarifier ces penser et de mieux les comprendre. Soudain une petite tête rousse apparut à sa droite.
-Tu dors pas ?
-Je te sentais plus dans le lit ça m'a réveillé.
-Excuse moi.
-T'inquiète ce n'est rien. Tu écris quoi ?
-Une nouvelle chanson mais je sais pas encore pour qui elle sera.
-Je peux lire .
-Si tu veux... Mais elle n'est pas vraiment finie.
-D'accords
Félix saisit la feuille de papier poser devant eux et commença à la parcourir des yeux.
https://youtu.be/L-nUzNFZjkY
-C'est une des chansons les plus tristes que tu es écrit...
-Sans doutes...
-C'est de moi dont tu parles.
-Je...
-Ne dis rien. En fait si, dis-moi si c'est réellement comme ça que tu me vois ? Je te semble êtres à ce point un connard .
-Félix... C'est pas-
-La ferme.
-Quoi ?!
Les yeux de l'Australien se remplirent de larmes, ce qui brisait le cœur de son petit ami.
-Comment peux-tu penser ça de moi ? avec tout ce qu'on a vécu ensemble... Je t'ai toujours fait passer en premier, j'ai toujours assumé mon amour pour toi au risque de perdre ma famille et tu oses douter de mes sentiments !
-Évidemment que j'ai des doutes, ça fait plusieurs semaines que tu ne me touche plus, ne m'embrasse plus... C'est à peine si tu oses me regarder. J'ai l'impression de te dégouter...
-Ce n'est pas ça... Tu te goures complètement...
-Alors quoi ! Félix, est-ce que tu me trompes ?
Ce dernier écarquilla les yeux comme si Changbin avait sorti l'énormité du siècle.
-Tu penses vraiment que je te trompe .
-Je ne sais plus... il détourna les yeux vers le sol
-Seo Changbin tu n'es qu'un imbécile.
Et le jeune roux parti, les larmes aux yeux est le cœur lourd. Changbin lui se laissa tomber sur le sol en pleurs. Il avait peur que Félix ne veuille plus jamais revenir, ils ne c'étaient jamais disputer aussi fort et même si ces doutes pouvaient être légitimes il se sentait horrible d'avoir dit ça à son petit ami.
Au bout de 10 min quand ces pleurs furent calmés le cerveau du noiraud se remis en marche et il paniqua quand il vit que Félix était dehors sans manteau en plein hiver. Il devait le retrouver avant qu'il ne finisse par tomber malade ou pire... Il ne voulait même pas imaginer cette possibilité. Il serait incapable de vivre sans sa moitié...
Enfilant chaussures et manteau, et prenant le manteau de son compagnon au passage, il sortit de leurs appartement en tentant vainement d'appeler le roux. Aucune réponse, Changbin n'arrivait plus à réfléchir convenablement, il avait appelé tout leurs amis mais aucuns n'avait eu de nouvelles du plus jeune. Au bout de 20 min il reçut un appel, plein d'espoir il décrocha sans regarder le destinataire, espérant silencieusement que se soit Félix. Mais son espoir disparu rapidement...
-Bonjour vous êtes bien Seo Changbin .
-Oui, Qui êtes-vous ?
-Je suis le docteur Min de l'hôpital Cheonsa de Gamnan
-Oui...
Chanbgin sentait son corps se mettre à trembler
-Connaissez vous Mr Lee Félix ?
-Oui c'est mon petit ami, pourquoi ?
-Pourriez vous venir au plus vite ?
-J'arrive.
Sans perdre plus de temps le noiraud se précipita jusqu'à l'hôpital. Une fois arrivé il se dirigea vers l'accueilli pour demander où se trouvait sa moitié.
-Bonjour, pourriez vous m'indiquer où se trouve Lee Félix s'il vous plaît ?
-Qui êtes-vous ?
-Seo Changbin, le docteur Min m'a appelé pour que je vienne
-Je vois, il est chambré 307, son médecin vous attend devant la chambre.
En trottinant il se rendit jusqu'à l'ascenseur et appuya sur le bouton du 3ème étage. Le trajet lui semblait affreusement long pourtant il ne dura que quelques secondes. Quand les portes s'ouvrirent il s'engouffra dans le long couloir. C'est le cœur battant qu'il arriva devant la 307. Un médecin l'attendait effectivement devant la porte.
-Bonjour, Vous êtes Mr Seo Changbin ?
-Oui. Comment va-t-il ?
-... C'est délicat à expliquer. Etiez vous au courant de la maladie de votre partenaire ?
-La maladie ?!
-Oui... Mr Lee Félix était traité depuis longtemps pour la mucoviscidose, il avait fait le choix de rester un patient externe à notre hôpital mais venait tous les jours prendre son traitement dans nos locaux. Nous étions plutôt positifs aux vues des réactions de son corps face à son traitement, il était en bonne voit. Mais le froid de l'hiver à sans doute du affaiblir ces défenses...
-Il... Il est... ?
Le docteur ne répondit rien, il n'y avait plus rien à dire. Il tendit juste une enveloppe avec les noms et prénom de Changin écrit de la main de son petit ami.
-Il a laissé ceci pour vous.
Les mains tremblantes Changbin se saisissent de l'enveloppe.
« Mon amour
Si tu lis cette lettre c'est que mon état c'est dégrader au point où je ne puisse plus rester conscient.
J'aurais voulu tout te dire dès le début, mais j'ai eu peur. Peur que tu partes, que tu ne veuille pas porter le poids de ma maladie avec moi.
J'ai donc décidé de tout garder secret. Mais aujourd'hui si j'écris cette lettre c'est que je sais qu'il ne me reste plus très longtemps à vivre à tes côtés. Je le sens, mon corps s'épuise.
J'ai entendu les médecins, ils ont trouvé une nouvelle bactérie dans mes poumons, elle est contagieuse... Je ne peux plus t'embrasser, je pourrais à peine te toucher sinon tu pourrais être malade toi aussi...
Mon amour je sais que tu vas douter de moi si tu sens que je m'éloigne mais sache que tu es le seul que j'aime et que je fais cela pour te protéger . C'est toi et moi pour toujours, même si un jour je dois partir.
Les médecins qui s'occupent de moi vont sans doute te demander de faire un choix très difficile, je leur ais demandé de ne te donner cette lettre qu'aux moments où je ne pourrais plus décider de ma vie seule.
Je veux que tu choisisses de me laisser partir. Je sais que tu ne voudras pas mais fais le pour moi je t'en prie. Je ne veux pas que tu passes tes journées à l'hôpital à te morfondre devant mon corps sans vie.
C'est ma dernière volonté avant de quitter ce monde. N'oublie jamais que je serais toujours là avec toi, dans ton cœur, dans ta mémoire et s'il existe un autre monde alors je veillerais sur toi de là-haut et je t'attendrais mais ne viens pas me rejoindre trop tôt sinon je te renvoie sur terre à coup de pied !
Il est tard, je devrais penser à conclure mais j'ai un mal fou à poser ce crayon et à fermer l'enveloppe, C'est comme fermer le livre de notre histoire.
Aux moments où j'écris tu dors à mes côtés, tu parais si paisible.
Changbin... Mon Binnie... Si tu savais comme je t'aime, je n'ai pas les mots pour décrire la puissance de l'amour que je te porte. J'aimerais pouvoir écrire d'aussi belles choses que toi. Avoir le même talent avec les mots que toi.
Ne doute jamais de ton talent, tu es un auteur incroyable, et si tu osais tu serait, j'en suis sûr, un interprète tout aussi doué.
Je m'égare au fils de mes pensées... Plus je noircis ma feuille plus les souvenirs de nous deux me reviennent, il y a t'an de chose que j'aimerais te dire mais j'arrive au bouts de ma page... Alors laisse moi juste te dire que je t'aimerais toujours quoi qu'il arrive.
À bientôt mon amour. »
Le jeune homme arrivait à peine à distinguer les derniers mots de son partenaire t'an les larmes coulaient à flots. Il ne pouvait pas le croire, Félix lui demander en toutes consciences d'approuver ça mort. Non, c'était impossible, il était dans un cauchemar et il allait se réveiller. Oui, il se réveillerait au côté du roux qui le réconforterait tendrement en lui disant que rien n'était réel.
-Monsieur ?
Il ne rêvait pas... Il était parfaitement conscient. Il releva les yeux vers son vis-à-vis.
-Je dois me décider c'est ça ?
-... J'ai bien peur que oui...
-Je peux le voir avant de prendre une décision ?
-Évidemment.
Dr Min ouvrit la porte devant laquelle ils se tenaient depuis une dizaine de minutes et laissaient le jeune homme seul avec son petit ami paisiblement endormis dans le lit blanc. Changbin ne pue pas réfréner une nouvelle série de larmes à couler. C'était atroce de voir son amour allonger dans ce lit d'hôpital en sachant qu'il ne se réveillerait jamais.
-Lix...
Il serra le corps inanimé du jeune roux trempant de larmes ces vêtements d'hôpital. Changbin restait au moins vingt minutes dans cette position avant que le flot de ces larmes ne se tarissent.
Lorsqu'il ressortit de la chambre les yeux rouges et gonflés d'avoir pleuré il était sur du choix qu'il lui restait à faire.
-Débranchez les machines.
-Vous êtes sûr ?
-Oui.
Il lança un dernier regard à son âme sœur et sortie de l'hôpital d'un pas déterminer. Lorsqu'il arriva devant le pont le jour était déjà levé mais le reste des habitants de Séoul profitait encore de la chaleur de leurs lits. Ces jambes se balançaient dans le vide et il contemplait l'eau limpide et lisse quelque mètre en dessous de lui. Le noiraud ne pleurait plus, au fond de lui l'espoir qu'un haut delà existait et les réunirait lui et Félix le rassurait. Il prit une dernière inspiration et lâcha prise se laissant engloutir par l'eau de la rivière.
-À bientôt mon Amour.
FIN
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