Je n'ai pas fait deux traits qu'un homme apparaît dans la salle.

- Madame si--
-Monsieur.
- Pardon ?
- C'est Monsieur par Madame.
- Ho, excusez-moi. Je disais Monsieur vous pouvez venir avec moi.

Je me lève et le suis dans une ambiance assez pesante. Je fais toujours cette impression aux gens que je croise, j'ai un corps de femme mais je suis un homme et ça les perturbent. Soudain mon accompagnateur prend la parole.

- Son état n'a pas évolué depuis que notre discussion téléphonique.
- Je m'y attendais.

On arrive devant une porte blanche, le numéro 800 y est gravé en chiffre d'or, c'est simple et impersonnel. 


- Si vous avez la moindre question avant d'entrer dites-le-moi.
- Non, c'est bon.

Mon « accompagnateur » semble imaginer que je devrais être anxieux pourtant je suis serein, pour la simple et bonne raison que je n'ai rien à craindre en franchissant cette porte. Sans plus attendre, j'entre. De l'autre côté de la porte se trouve une petite chambre aux murs blancs et vide de toute décoration. Le sol gris et recouvert de jeux pour enfants, le lit une place située sur la gauche est simple et fade. Tout est fade dans cette chambre, même son occupante. Quand elle me regarde c'est comme si je n'existais pas ses yeux ne se fixe sur rien il son figé dans leurs orbites. Pourtant il se dégage d'elle une aura envoutante. De long cheveu brun délicatement ondulé encadre son visage marqué par l'ennuyer et la lassitude. Ses lèvres comme ses yeux sont inexpressifs, elle ressemble à une poupée de cire. Elle n'est pas malheureuse, elle est lasse. Cette pièce qui lui sers de lieu de vie l'étouffe mais on ne peut détacher notre regard de ces deux pupilles noir, l'absence de vie n'enlève rien à leur beauté enivrante.

-bonjour Léa, tu as de la visite aujourd'hui.

Le médecin, oui il est médecin, lui parle d'une voix qui se veut calme douce, comme s'il avait peur qu'elle se brise. Suite à ça il se décale et me laisse passer.

- Je vous laisse 1h30.

- Très bien.

Une fois la porte refermée le silence nous englobe, une apaisante sensation d'isolement m'envahit, c'est comme si on était coupé du monde extérieur et que rien ne pouvait nous déranger.

- Bonjour, je me présente je m'appelle Evan.

Heyyy !

Voilà la deuxième partie de "Peter Pan"

j'espère que vous aimez ❤︎

kiss ❤︎