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Herenya

(NDA : 10k de vues ! C'est énorme ! Merci beaucoup ! Je n'y crois même pas !)

Bonne lecture !



Alors que Zelda arrivait à sa hauteur, la jeune femme la repoussa tranquillement.

« Je dois vous parler.

— Il en est hors de question. Poussez-vous.

— D'accord. »

Et, sur ces mots, elle se poussa.

« C'est quoi votre problème, au juste ? explosa Link comme un chou-péteur.

— Je n'ai pas de problème. Je dois vous parler, insista-t-elle mécaniquement.

— Je ne vous écouterai pas.

— Très bien. »

Résignée, elle inclina la tête et, soudain, la matière changea autour d'elle. Zelda revint en arrière sous la poussée d'une roche incongrue.

« Nom de nom ! Je vais me la faire !

— Écoutez-moi, tous les deux, au lieu de vous égosiller. Je vous ai bien écoutés, dit-elle sans états d'âme, et je pense avoir trouvé un plan.

— Quel est votre intérêt, là-dedans ? » questionna franchement Link, ulcéré de ces manières.

Herenya recula d'un pas, mais visiblement pour mieux sauter :

« Mon intérêt personnel ne prime plus. »

Le jeune chevalier observa alors les marques d'une fatigue chronique sous ses yeux de forêt, une forêt qui semblait avoir perdu toute sa verdure pour se troubler et recracher des cernes noires.

« Je ne suis pas folle ni même idiote, dit-elle enfin. Je sais ce que vous pensez de moi. Vous croyez que j'ai toujours fait passer l'intérêt personnel avant tout le reste. Et vous avez raison.

— Et donc ?

— Et donc, j'ai réfléchi.

— Formidable, cracha Zelda en tentant de forcer le passage, sans succès.

— Écoutez-moi. Nous n'avons pas d'autre choix, car nous sommes tous impliqués maintenant. Nous devons faire front commun contre l'ennemi.

— Donc, si je résume la situation : vous avez voulu faire de Link votre mari en oblitérant sa volonté personnelle. Vous avez tué Elfy de sang-froid, ainsi que son fils étant plus jeune. Et vous quémandez notre aide ?

— C'est à peu près ça, oui, renifla-t-elle. Mais ce n'est pas la question.

— Vous êtes complètement malade.

— Désespérée serait plus juste. »

Sous la poussée d'une inspiration profonde, elle déclara :

« Il sera dit que Ghirahim étudie lui-même chacun de mes mouvements, ajouta-t-elle d'un ton prudent. Oui, il sait précisément où je me suis rendue. Il pensait que je l'emmènerais vers vous. Au-delà de Firone, il n'a plus d'émissaires.

« Je n'ai pas eu le choix. Je ne devais pas vous le laisser non plus. Cela vous laisse un délai de ... quelques jours, tout au plus. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot. J'ai rallié les Extériens à ma cause. J'ai profité de mon séjour à Célesbourg pour le faire, et toutes ces années sous le joug d'Elfy. Nous aurons des alliés considérables. Je viens avec vous, Zelda, pour rallier nos troupes en chemin. Link, vous pouvez rester avec les Gorons pour servir d'appât. Ce n'est pas vous qu'il cherche, cela le ralentira. »

La mâchoire de Link se décrocha.

« Je risquerais ma vie.

— Comme à chaque fois, non ?

— Ce n'est pas un jeu ! tempêta Zelda. C'est intolérable !

— Avons-nous d'autre choix ? Attaquer Ghirahim de front sur son territoire ? Nous n'avons pas le temps.

— Je croyais que le démon était scellé...

— C'est l'épée qu'il faut sceller à tout jamais. Elle est cachée dans une salle du Levant.

— Alors il faut quelqu'un pour y aller, en déduit Zelda. Nous sommes trois. Nous ne pouvons pas rallier tout le monde et aller chercher l'épée en même temps.

— Je ferai front, décida Darunia.

— Parfait. Link, pendant le déplacement de Ghirahim, vous irez au Levant. Je vais vous écrire une dérogation royale. », décida-t-elle tout à coup. « N'oubliez pas que je peux moduler la matière, je m'en servirai comme matériau, dit-elle comme elle le voyait ouvrir la bouche pour répliquer. Et à ce propos, j'ai un autre pouvoir affilié qui pourrait vous être fort utile. »

Tous les traits de son visage se crispèrent. En un instant, elle avait pris une figure masculine, la mâchoire carrée et les cheveux coupés courts, et des yeux noirs comme des billes.

« Le marchand ! tempêta Zelda. Espèce de ... Alors c'était vous !

— Évidemment. Vous me dites folle, mais vous êtes capricieuse, Zelda.

— Je ne vous le permets pas !

— C'est pourtant la vérité. Bien, Link, recevez le pouvoir de moduler votre visage. »

Une boule lumineuse jaillit de sa poitrine pour rallier celle de Link, qui observa le phénomène d'un air perplexe.

« Pensez très fort à ce que vous voulez incarner. Et le tour est joué. Faites attention car ce pouvoir a ses limites. Vous ne pouvez prendre l'apparence désirée que d'une personne que vous avez croisée récemment, et pas plus de vingt-quatre heures d'affilée.

— C'est du suicide ! s'écria Zelda.

— Le plan d'Herenya est le bon, rétorqua Link. Les cieux et la terre/ en tandem ouvriront la voie / vers leur avenir longtemps occis / par les démons d'autrefois, cita-t-il la prophétie.

— Oh, non. Ne me dis pas que tu crois encore à ce truc... Que nous n'avons même pas élucidé.

— J'ai ma petite idée sur le sujet, dit-il d'un air triste. Elle se confirmera si nous vivons encore.

— Pas de scènes larmoyantes, s'il vous plaît », pria Herenya en se détournant.

Zelda la fusilla du regard, puis reporta son attention sur Link.

« Quelle est cette idée ? demanda-t-elle enfin.

— Je suis l'héritier légitime du trône du Levant. Je suis le fils de la terre. Toi, tu es la fille du ciel, Hylia.

— Et al... »

Elle rougit brusquement.

« Non, quand même pas.

— Qui sait ? répliqua-t-il d'un air énigmatique.

— Quoi ? fit Herenya, qui n'avait rien compris. Qu'est-ce que vous mijotez, tous les deux ?

— Rien. Il est temps que vous partiez.  »


***

Suite à leur départ, Zelda se retrouva avec une caisse de questions sans réponses.

A quoi devons-nous nous attendre ? Ghirahim va-t-il diriger toute son armée vers Darunia ?

Elle rectifia :

Vers moi.

Non, quand même pas. Si ça se trouve, il sera seul.

Si tout ce que nous faisions était vain ?

Mais Hylia ne le permettrait pas, n'est-ce pas ?

Et puis, elle repensa à la suggestion déguisée de Link. Le ciel et la terre. La fusion des deux ?

Trois êtres réunis.

Elle secoua la tête, réfutant cette idée, qui la poursuivit jusqu'à son arrivée à Célesbourg.


***

Une fois la situation exposée à son père, celui-ci s'en cogna les dents de rage. Il commença à aller et venir sur le tapis du bureau directorial, en proie à une puissance réflexion interne. Contrairement à ce qu'Herenya semblait avoir annoncé, tous les Extériens ne s'étaient pas ralliés à elle. Mais ils se rallieraient peut-être à Link. Sous l'explosion du régime d'Elfy, beaucoup s'étaient désolidarisés en l'affirmant haut et fort. Et beaucoup croyaient en le Héros.

« Et Ghirahim qui menace de nous envahir ! Qu'est-ce que vous voulez ? Le pouvoir ? Nous emmener au combat, pour ensuite reprendre l'ascendant sur nous ?

— Je vous assure que non », assura Herenya. Elle baissa les yeux. Cela ne lui était jamais arrivé, pas depuis Elfy. « En vérité, je recherche ma famille. »

Zelda la foudroya des yeux.

« Et cela justifierait vos exactions ? Ben voyons ! Vous m'en direz tant, cracha-t-elle d'un air dégoûté.

— Zelda. » cette fois, elle vissa son regard dans le sien. « Ce que nous sommes capables de faire par amour ... Vous devriez le savoir, pourtant », murmura-t-elle.

Ce que je vois surtout, c'est une femme piégée par un membre de sa famille. Famille qu'elle tente de revoir par n'importe quels moyens. Et qu'elle essaie de me rallier à sa cause. Mais ça ne justifie pas ce qu'elle a fait.

« Avez-vous, oui ou non, fait appel à Ghirahim ? intervint Gaepora d'un ton tranchant comme une lame de rasoir.

— Jamais ! s'exclama Herenya avec une ferveur qu'elle n'avait jamais eue auparavant.

— En admettant que ce soit vrai, vous ne quitterez plus Célesbourg. Vous serez confinée ici.

— Mais ... Mes pouvoirs ...

— ... Peuvent se retourner contre nous. Puisque vous pouvez modifier votre apparence et moduler la matière, vous serez sous la garde de deux hommes.

— Ces pouvoirs ont leurs limites, regretta-t-elle. Moduler la matière demande une compensation énergétique que je trouve dans la pierre.

— Vous serez enfermée dans une cabane en bois, trancha Gaepora.

— Et si elle mentait ? intervint Zelda.

— Nous n'avons pas le choix. Nous devons faire confiance à ce qu'elle dit. La vraie question c'est comment nous y prendre pour abattre la horde de Ghirahim ?

— Et si je vous aidais ? »

Zelda et Gaepora tournèrent la tête de concert.

Un chevalier se tenait dans l'encadrement de la porte.

***

« Qui êtes-vous ? s'enquit Gaepora.

— Oui, excusez-moi, je n'ai pas fait les présentations. Je m'appelle Bram. » il marqua une pause. « Ancien roi du Levant. Trahi par les siens. »

La mâchoire de Zelda se décrocha. Elle avait d'abord cru que c'était Link. La ressemblance était frappante : les mêmes cheveux châtain, les mêmes yeux d'un bleu pur, la mâchoire carrée et déterminée.

Elle se tenait face à son père.

« Bram ? fit le directeur, stupéfait. C'est toi ?

— En personne.

— Nous te croyions mort.

— J'ai failli l'être, mais le destin en a voulu autrement. Je serai des vôtres aujourd'hui. J'ai réussi à m'enfuir, Hylia soit louée, grâce à Son intervention.

— Espérons qu'elle continuera à nous aider.

— Ce sera le cas, elle me l'a assuré. » l'air déçu, il inspecta longuement la pièce du regard. « Link n'est pas avec vous, n'est-ce pas ?

— Non, confirma Gaepora. Il se rend au Château avec une dérogation, pour récupérer l'épée qui contient Ghirahim, pendant que ce dernier croit Herenya auprès des Gorons. C'est un leurre.

— Malheureux ! Et si cela était un piège ? Si Ghirahim restait en réalité dans le Château ?

— Il épie chacun de mes faits et gestes. Je me suis enfuie, appuya Herenya. Et Link peut modifier son apparence à loisir. Je le lui en ai donné le pouvoir.

— Vous êtes de la descendance des anciens dieux.

— Exactement.

— Du royaume voisin. Cela ne vous avait pas suffi ? Il a fallu que vous annexiez mon Royaume, pour en faire un seul, un unique, appelé le Levant ?

— Le lever de soleil annonce un nouvel avènement, dit Herenya avec une ferveur quasi religieuse.

— Ironique pour un Royaume qui s'appelait le Couchant. Et qui s'est vraisemblablement éteint. Voire insultant.

— Le Couchant ne fait qu'annoncer un nouveau cycle en précédent à la nuit. Mais nous avons appris de nos erreurs. Cependant, je crois qu'il y a plus urgent à faire, n'est-ce pas ? Que comptez-vous faire ?

— Ceci, ne vous regarde plus, princesse Herenya. »

Et, sous un appel d'air extrêmement puissant, elle fut expulsée de la pièce, prise en étau dans les grands bras d'un garde qui semblait l'attendre là.

« Bram ? Tu es venu avec ton escorte ? souffla Gaepora.

— Deux personnes de confiance. Où voulez-vous qu'ils l'emmènent ?

— Dans la cabane en bois, en plein milieu de la grande forêt. On n'y va plus. Qu'ils se relaient avec nos chevaliers pour la surveiller.

— Bien. » il donna ses ordres puis revint aux deux personnes présentes dans la pièce. « Que faisons-nous, à présent ?

— On rallie les Extériens proches de Célesbourg à notre cause. Et on prie. »


***


Enfermée dans la cabane, Herenya rageait.

Bande d'imbéciles... Si vous saviez l'étendue de mes pouvoirs... Vous allez perdre.

Puis, une pensée, beaucoup moins habituelle :

C'est de ma faute.

C'est alors qu'elle eut une idée ...


***

Suite à une lourde insistance, Bram se tenait face à la jeune femme, bras croisés, prêt à l'égorger.

« Vous voulez retrouver votre fils, exposa-t-elle. Et moi, ma famille. Je vous propose un marché. Je vous confère tous mes pouvoirs, et je change définitivement de camp. Je bataille avec vous, contre mon propre royaume, jusqu'à ce qu'il vous revienne entièrement de droit.

— Votre royaume n'existe plus. Que voulez-vous en échange ?

— Que vous retrouviez ma famille.

— Vous n'êtes pas en position de négocier quoi que ce soit. Mais si nous retrouvons des braves, nous les sauverons. En revanche, s'ils ont attenté à mon royaume ...

— Jamais. Seule Elfy l'a fait.

— Vraiment ? Je ne serais pas étonné que toute votre famille soit dans le coup. »

Herenya agrippa les barreaux en fer de sa prison avec force.

« Je vous donne tous mes pouvoirs, et vous me rendez à ma famille.

— Si tel est votre souhait, je vous jetterai dans ses bras, et vous vous débrouillerez. Vous serez sous sa tutelle aussi longtemps que vous serez "dans mon camp". Je crois que votre jugement est fortement biaisé par votre intérêt personnel. Et que vous méritez cette tutelle, pour dommages et intérêts. Est-ce clair ?

— Sous tutelle ? Je... » elle explosa. « Je suis libre et indépendante !

— Vous avez été trompée, Herenya. J'ai bien connu votre famille et je crois sincèrement que la ne vous aidera pas à devenir libre et indépendante, soupira Bram d'un air compatissant.

— Mais c'est ma famille ! hurla-t-elle, hystérique.

— Une famille qui vous a trompée, déçue, trahie et beaucoup menti, visiblement.

— Non... Non ! Ce n'est pas possible ! Vous mentez ! »

Irrécupérable...

A moins que...

«  A vous de voir. Je vous propose ceci : vous me donnez vos pouvoirs, et vous restez sous notre protection. Mais si vous voulez revoir votre famille... Le choix vous revient. »

Est-ce seulement une bonne idée ?

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