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Foi et Espoir

A quelques mètres devant lui, Cassandre se remettait lourdement sur son séant, se grattant le dos comme un enfant qui eût fait une mauvaise chute.

« Toi, le nain de jardin ! rugit-il en faisant volte-face. Tu vas me le payer très cher ! Je n'aime pas du tout ton jeu de "hoquet" ! Je préfère largement roter ! »

Il s'entendrait vraiment bien avec Hergo et sa troupe.

— En effet ! » confirma Zelda presque aussitôt.

Link fut surpris par son intervention spontanée.

« Tu as entendu ce qu'il a dit ?

— Oui. Je perçois ce que tu perçois. Mais n'essaie pas de voir par mes yeux ! Reste concentré ! Laisse-moi penser sans répondre. Je vais tâcher d'éclaircir mon esprit pour éviter d'interférer.

— C'est plutôt agréable, au contraire. Pense autant que tu veux.

— S'il te plaît, Link, concentre-toi...

— Je suis concentré, assura-t-il en se rendant compte que c'était bien vrai. Je suis parvenu à coordonner mon attention. C'est comme être présent dans deux dimensions à la fois. Dans l'une, tout se passe très vite - la nôtre. Dans l'autre, tout semble beaucoup plus lent.

— C'est vrai ? Incroyable... Tu penses qu'on peut s'envoyer des images aussi ?

— Je ne sais pas. On pourrait essayer plus tard. »

Ce disant, il vira de bord pour éviter le bélier-Cassandre qui fonçait droit sur lui. Puis il se propulsa dans l'autre sens, créant une corde de vent qui fit mordre la poussière à son adversaire quand il se prit les pieds dedans. Le public applaudit en sifflant gaiement.

« Ahhhhh ! hurla Cassandre d'un ton strident qui le fit grimacer. Nous n'avons jamais établi que nous pouvions nous battre avec plusieurs armes ! Vos Majestés, je demande un soutien accru ! »

Link songea, pour lui-même cette fois, qu'il aurait dû se renseigner sérieusement sur les règles des combats d'arène. Règles qu'Elfy n'avait jamais mentionnées, soit dit en passant. Il savait simplement que le combat prendrait fin quand un des adversaires ne serait plus en mesure de se relever - cependant, personne ne devait en mourir.

Les spectateurs se tournèrent vers les souveraines.

« Continuez, exigea Elfy. La princesse Herenya et moi-même allons soutenir le Champion Cassandre pour rééquilibrer les forces. »

Je rêve...

— Attention ! Casse-Boules va t'envoyer une pierre ! »

Il reprit ses esprits et évita de justesse le rocher surgi de terre, qui avait creusé le centre de l'arène en se formant.

« Quand j'étais petit, je tapais du marteau sur les taupes ! C'est toi la taupe maintenant, Link ! »

« DERRIÈRE TOI ! »

Link bondit de l'aérouage et roula sur le côté. Le roc qui surgissait derrière lui heurta l'arme de plein fouet, qui fila en tournoyant à l'autre bout de l'arène.

« Je vais être ralenti, prévint-il en suivant des yeux la trajectoire de l'aérouage.

— Fais au plus vite. Je t'avertirai si tu rencontres des obstacles.

— Je vais essayer. Mais il ne faut pas qu'on découvre notre plan. Je ne peux pas courir d'un coup jusqu'à l'autre bout de l'arène comme ça. Ce serait suspect. »

Un temps. Zelda semblait réfléchir à cette conséquence.

« Très bien. Mais ne tarde pas trop.

— Tu as ma parole. »

Link s'élança en direction de Cassandre. Il devait l'attirer au plus près de l'enceinte derrière laquelle se tenait Zelda afin de n'éveiller aucun soupçon. S'il fonçait directement jusqu'à elle, cela n'aurait pas de sens pour les spectateurs, ni pour les souveraines qui l'observaient avec attention depuis leur perchoir.

L'épéiste harcela son adversaire, le dirigeant vers l'endroit voulu. L'aérouage, quant à lui, continuait tranquillement sa vie. Il déambulait aux quatre coins de l'arène, tant et si bien qu'il finit par tamponner Cassandre et lui faucher les pieds.

« Aïe ! »

Ce qui se produisit ensuite fut spectaculaire.

D'abord, l'aérouage se désintégra. Des pics de matière fusèrent comme des flèches lancées à pleine vitesse, et Link sentit des pointes se ficher dans son bouclier tendu devant lui.

Ensuite, dans un bond prodigieux, Cassandre le projeta dans les airs.

Épée et bouclier valsèrent dans une curieuse danse aérienne. Les spectateurs suivirent du regard ce ballet inattendu, du petit homme vert et de ses armes en lévitation temporaire.

Link réceptionna Fay. Le bouclier tomba au sol dans un bruit mat. Des racines surgies du sol le propulsèrent à l'autre bout de l'arène.

Bon, et maintenant ?

Aller au plus simple.

« Dis donc, le baobab ambulant ! hurla-t-il à Cassandre qui semblait l'attendre de pied ferme. Cap ou pas cap de m'attraper ? »

Et il s'élança en direction de l'enceinte, cette fois bien alignée avec l'emplacement de son adversaire ; sa trajectoire paraîtrait logique.

« C'est moi que tu traites de baobab, le poireau volant ? »

Sa course fut moins facile que prévu. Les pas lourds de Cassandre ébranlèrent à nouveau la terre et le déstabilisèrent.

J'y suis presque... J'arrive, Zelda.

— Je t'attends. »


***


Herenya suivait le combat avec application, et elle savait que quelque chose ne tournait pas rond. Link se montrait bien plus coriace que le plan le suggérait. Quand il évita de justesse le rocher lancé derrière lui, elle haussa un sourcil.

Ce n'est pas possible. Comment a-t-il pu le voir ?

« Mère, j'ai la ferme impression qu'il y a un imprévu dans ce combat.

— Tu es agréablement surprise par ton futur époux ?

Oui, certes, maugréa-t-elle, avec toujours cette pointe d'émerveillement qui l'agaçait. Mais ce n'est pas de cela dont je veux vous parler. Vous ne trouvez pas que Link a plus d'énergie depuis un certain temps ? Ce n'est pas logique.

— C'est intriguant, en effet. Je n'ai pas manqué de le remarquer, comme toi. Mais est-ce là le seul motif de ton impression, ma chère fille ? ajouta-t-elle avec ironie. L'inquiétude ne te ressemble guère.

— Ce n'est pas de l'inquiétude, martela Herenya en enfonçant ses doigts dans le dossier du fauteuil. Et ce n'est pas mon seul motif. Vous n'avez pas pu le voir, mais quand vous avez lancé le rocher sur lui, il l'a évité au dernier moment. Comme s'il en avait été informé. »

Cette fois, Elfy leva le visage vers elle, toute ouïe.

« Vraiment ? Et moi qui croyais naïvement qu'il s'était retourné avec le bruit.

— Non, justement. Il ne l'a pas entendu. Il avait dû concentrer son attention sur autre chose.

— Intéressant. Mais sur quoi ?

— Je ne... Attendez. Pourquoi court-il vers l'enceinte ? On dirait qu'il cherche quelque chose du regard... Qu'est-ce qu'il ... »

Traversée par une intuition subite, Herenya se tourna vers le chef de la garde, en retrait derrière elles.

« Capitaine Coves ?

— Au rapport, Votre Majesté, réagit-il en se mettant au garde-à-vous.

— Vous m'avez fait savoir que vous aviez arrêté des imprudents, ce matin, n'est-ce pas ? »

L'homme, aussi mince qu'un élastique, fronça ses épais sourcils.

« Oui, Votre Altesse. Ces prisonniers vous ont-ils causé du tort ?

— D'où venaient-ils, exactement ? s'impatienta-t-elle.

— De l'Extérieur, Votre Altesse. Ils ont décliné leurs noms... je m'en souviens, d'ailleurs, par leur originalité... Pisse-Froid, Drôle-De-Loustic, Perlimpinpin et Georges-Michel. »

Intéressant. De toute évidence, ces gens voulaient masquer leur identité.

Les prisonniers n'étaient jamais forcés de décliner leurs véritables noms. Ils pouvaient très bien se nommer par leurs surnoms respectifs, surtout pour ceux qui n'avaient causé qu'un faible trouble à l'ordre public. Après tout, qui se souciait de la véritable identité d'un prisonnier ?

« Parmi eux, y avait-il une femme aux longs cheveux blonds et aux yeux bleus comme l'azur ?

— C'est bien possible, Votre Altesse... Oui, ça me revient à présent. Il s'agissait de Perlimpinpin.

— Cette femme se trouve-t-elle dans les places réservées aux prisonniers ?

— Assurément, Votre Altesse. Leur groupe a accepté d'assister au combat sans aucune insolence. Sauf Pisse-Froid, qui m'a interrompu à plusieurs reprises... je vous passe les détails, mais elle mérite bien son nom, celle-là... »

Le capitaine Coves se figea d'un seul coup.

« Que fais-tu, mon enfant ? »

Elfy l'avait rejointe dans un bruissement discret de sa robe longue en mousseline noire. Cela n'empêchait pas le combat de se dérouler en contrebas, sous les encouragements fiévreux des spectateurs.

Herenya se tourna vers elle sans afficher la moindre surprise.

« Vous rappelez-vous de mon rapport concernant Célesbourg ? J'y ai croisé la fille de la Déesse, Zelda, en retour d'une mission divine.

— Oui, en effet. Et donc ?

— Eh bien, il semblerait que les prisonniers arrêtés ce matin viendraient de Célesbourg, et que Zelda ait pénétré dans le Château. A la suite de quoi, ils auraient accepté d'assister au combat. Si vous vous rappelez bien de mon rapport, je vous ai expliqué que lorsque Link et Zelda se rejoignent, ils deviennent une force invincible que nul ne peut arrêter. Je vous laisse donc imaginer les ravages qu'ils causeraient s'ils étaient à nouveau réunis. Voilà pourquoi Link court vers l'enceinte depuis tout à l'heure. Il sait où se trouve Zelda. Ils sont parvenus à communiquer, d'une manière ou d'une autre. Il leur suffit d'un simple contact pour démultiplier leurs forces. »

Sous la brusque compréhension, Elfy haussa les sourcils, et son visage s'ombra de gravité.

« Va, et vite. » elle se concentra pour former une barrière dans l'espace, un pont qui partait du balcon royal jusqu'à l'entrée des loges. « Emprunte ce passage. Capitaine Coves, cette affaire est d'une extrême importance. Capturez Zelda et empêchez tout contact entre elle et le Héros. Vous m'entendez ? Si vous échouez, je vous radie.

— Entendu, Votre Majesté. »

Herenya et Coves s'engouffrèrent dans le portail et se retrouvèrent instantanément devant les portes des loges. Deux gardes les saluèrent en frappant leurs lances au sol.

« Nous sommes venus arrêter une prisonnière, avertit Herenya, et nous n'avons pas de temps à perdre. Dites-nous où a été placée Perlimpinpin. »

Quel nom ridicule. Georges-Michel était plus original.

« Au centre, Votre Altesse, dans la section des prisonniers les moins dangereux. Si nous avons commis une erreur de jugement...

— Non. Conduisez-nous jusqu'à elle. Immédiatement. »

Visiblement surpris par cette contradiction apparente, le garde ne tergiversa pas et leur ouvrit les portes. Les trois compères s'engouffrèrent dans les loges et jouèrent des coudes parmi les prisonniers qui s'amassaient contre la fenêtre, les uns sur les autres dans cet espace exigu.

« Nous n'avons que deux portes à franchir, Votre Altesse, informa leur guide.

— Hâtez-vous. Nous n'avons plus beaucoup de temps devant nous. »


                                          ***


Zelda attendait avec appréhension Link, prête à glisser une main entre les barreaux, quand le chahut des prisonniers se répercuta jusqu'à leur section.

« Qu'est-ce qui se passe ? Une émeute ? » s'étonna Aya en se plantant devant la porte.

Porte qu'elle faillit se recevoir en plein visage au passage d'Herenya et des deux gardes.

« Vous ! dit-elle en montrant Zelda du doigt. Vous allez bien gentiment me suivre et répondre à quelques questions.

— Qu'est-ce qu'elle a fait ? répartit Aya. Ça va pas, non, d'embarquer les gens comme ça ?

— Dégagez de mon chemin, Pisse-Froid. Vous n'avez rien à faire avec cette histoire.

— Oh-oh, je n'aime pas du tout votre ton, Mlle Pète-Sec. »

« Vite ! Vite, Link ! »

Saisissant l'urgence de la situation, Arfang et Hulul bloquèrent le passage aux trois intrus.

« Ça suffit ! Laissez-nous passer, au nom de tous les anciens dieux ! »

Link s'approchait ...

Aya fut brusquement clouée au mur sans autre forme de procès. Herenya joua des coudes jusqu'à Zelda ; mais Arfang tendit le bras pour l'empêcher de passer.

« Vous ne gagnerez pas comme ça. », persiffla la princesse.

Allez...

Des racines bloquèrent le Maître, et le champ devint libre.

Il y eut un bruit de dérapage, tout près. Zelda s'empressa de tendre la main à travers les barreaux.

« C'est la fin de la partie pour vous, fille de la Déesse. »

Zelda fut violemment tirée en arrière.

Elle n'avait pas eu le temps de prêter sa force à Link.

Non !

Dans un dernier effort désespéré, la jeune femme s'accrocha des deux mains aux barreaux tandis qu'Herenya, dans une traction contraire, la tirait de l'autre côté.

Allez...

Elle aperçut Link à travers la lucarne, bras tendu vers elle. Elle ne voyait pas son visage ; pour cela, elle eût dû se dévisser la tête, et elle était dans une posture suffisamment délicate.

Allez...

Elle décrocha une main et lança le bras vers l'avant, le plus loin possible.

Allez...

Ses doigts effleurèrent enfin ceux de Link.

Elle sentit sa paume tiède se refermer doucement sur la sienne. Elle savait que ce contact ne durerait pas longtemps... Elle ferma les yeux pour mieux s'en imprégner.

Les contacts les plus éphémères laissent souvent les traces les plus indélébiles.

« Guéris de tes blessures, Link, et vaincs Cassandre. Par ce geste, je te prête toute la force que je peux. Qu'elle t'accompagne jusqu'à ta victoire ... »

Elle se sentit irrésistiblement glisser en arrière. Les deux gardes prêtaient main-forte à Herenya.

Elle agrippa le poignet de Link. La souffrance devenait intolérable.

« Zelda. Tu dois me lâcher. »

Une lame froide, glaciale, lui transperça le cœur jusqu'à l'âme.

« Je ne peux pas, Link... Pas maintenant ...

— Zelda. »

Elle sentit les larmes mouiller ses yeux. Elle se sentait ridicule de pleurer ainsi. De l'autre côté de la lucarne, Link avait courbé la tête et la couvait d'un regard bienveillant.

« Lâche-moi, répéta-t-il calmement. Ne t'en fais pas pour moi. Je vaincrai.

— Link... sanglota-t-elle à voix haute, la gorge serrée.

Aies confiance en nous, Zelda. »

Entendre sa voix lui fit l'effet d'un brûlant coup de poing en plein cœur. Elle perçut avec une soudaine acuité la respiration soutenue de Link, qui indiquait qu'à lui aussi, il lui en coûtait de la laisser partir. La douleur devint si insupportable qu'elle sentit ses doigts céder, lentement, les uns après les autres.

« Je te retrouverai, quoi qu'il arrive ! Je te le promets ! », hurla-t-elle alors qu'elle glissait en arrière.

Elle bascula de l'autre côté, où les gardes l'empoignèrent avec force. Elle ne voyait déjà plus Link, qui était reparti à l'assaut. Elle tâtonna sur le lien du cœur, ignorant les violentes invectives des gardes, qui la bringuebalaient en-dehors des loges.

« Link ?

— Je suis là. Ne t'inquiète pas pour moi. Tu m'as guéri de mes blessures. Tu ne peux plus rien faire pour moi. Je sais ce qu'il me reste à faire. »

Il hésita, puis :

« Si je venais à perdre ce combat ... Protège Célesbourg de toutes tes forces. » 


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Yooo ! (plait)

Comme vous avez pu le constater, je suis inspirée en ce moment ! ☼

Merci à vous, @greunouille16, @Zergath, @Yveltia, @LokiSadness, @monsieur_titanic , @MagicarpeShiny123 , @Candic20 pour suivre régulièrement la fanfiction. J'en oublie sûrement, mais vous avez vous aussi le droit au merci, même pour n'avoir lue qu'une partie, qu'un chapitre... On ne prend que ce qui nous parle, nous sert, nous fait évoluer ! ;)

Toutes les personnes qui viennent lire cette fanfiction ont droit à un grand MERCI.

J'hésite à faire se retrouver Link et Zelda... Qu'est-ce que vous en pensez ? 0:)



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