13
Rafaël avait ouvert les yeux et allait mieux vers six heures du matin. Eva avait bondi de son fauteuil dès qu'elle avait vu les paupières de son mari bouger. Elle avait des cernes sombres, renforcées par les pleurs, la trace du fauteuil où elle s'était reposée sur la joue, les cheveux en bataille, mais surtout un sourire rayonnant d'espoir et de joie. On lui avait retiré le masque respiratoire et il put prononcer un mot :
« Eva. »
Ce fut tout pour le moment, mais son regard soulagé en disait plus que les mots qui ne parvenaient pas à passer la frontière de ses lèvres.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro