Chapitre 17: Petite Discussion... ou pas...
De la discussion n'attendez pas un jaillissement de lumière: contentez vous de quelques étincelles
__Citation de Robert Sabatier__
Je me gratte avec paresse le visage. Je tourne dans mon lit, et une drôle d'odeur chatouille mes narines.
Je sens une chose sur mon nez, alors, toujours les yeux fermés, je place ma paume droite sur mon visage, et Bim! Une couche lourde et sucrée me tombe dessus. Surprise, je me lève avec précipitation, manquant de tomber à la renverse. Je touche mes joues pour constater que je suis pleine de crème.
Je lève les yeux vers la porte, je vois les visages tout joyeux et moqueurs d'Aoi, Ran et Ewan.
Hier, ce dernier a dormi à la maison dans la chambre de Takumi. Mon grand frère était d'accord. De toute manière, ce matin, il devait repartir à l'université ce matin. Il a réussi à faire un accord avec les parents.
Je fulmine. Ils ont osé me réveiller et en plus de cette manière.
- Les garçons, je vous jure que je vais vous tuer! J'hurle alors qu'ils détalent comme des lapins.
Oh. Mon. Dieu. Je vais les trucider.
Je cours vers la porte, et sors en trombe. Je me dirige vers la chambre des jumeaux, puisqu'elle semble être leur Q.G. Je leur crie après et frappe fort la porte. J'entends leur rires et ma colère s'accentue.
- Bon sang, les gars ouvrez! Bande de malades, de primates et de chiens affamés! Ouvrez!
Mes cris tombaient dans des oreilles de sourds. Je pousse un cri de frustration, et parts dans la salle de bain.
Merde. Je pense. C'est la cata. Mes cheveux habituellement frisés, et catastrophiques le sont encore plus. Ils sont tout collés et sentent la vanille. J'ai de la crème partout. Et sous cette épaisse couche on peut remarquer que je suis maquillée en dessous.
Dans ce genre de moment, je comprends parfaitement la définition de pulsion meurtrière. Je. Vais. Les. Tuer. Mais juste avant, je dois me débarrasser de tout ça.
Je m'approche à pas feutrés vers la chambre des deux diablotins. Je suis propre et prête à me venger. J'ai pris avec moi le tube de dentifrice. Ils vont morfler.
J'ouvre la porte en criant et là. Je me bloque. Ce qui me fait face est mille fois mieux que du simple dentifrice. Les garçons tiennent dans leur mains des pistolets à eau. Pas besoin de préciser sur qui ils sont pointés.
J'ai vécu une belle vie.
Et, ils m'aspergent d'eau. Je crie, et pleure en même temps qu'ils rient. En plus ils visent bien!
À la fin de l'attaque je suis dégoulinante. Je crie encore et ils m'expulsent de la chambre. À peine sortie qu'une Alice en colère, frustrée, et sûrement qui vient de se réveiller (ses cheveux sont un bordel et ne parlons pas des pauches sous ses yeux) me fait face.
- T'es bête ou quoi à gueuler de si bonne heure! S'écrit-t-elle.
- Mais c'est pas...
- Oh la ferme! Aujourd'hui je ne suis pas du matin, je suis rentrée tard et toi tu ne fais qu' exposer ta sale voix d'huître cramé! Tu fais chier, Maya!
Je peux entendre les rires des garçons et mon envie de les trucider décuple.
- Puisque je...
- Les filles cessez vos chamailleries! Votre mère et moi voulons vous parler.
Ma soeur et moi tournons la tête vers notre père. Il se tient là, toujours aussi imposant, et nous regarde. Depuis que mon père est devenu ce qu'il est maintenant, les discussions avec lui, sont rares. Des salutations, des politesses. Rien de très glorieux. En même temps, jusqu'à lundi on se comportaient tous de la même manière. N'empêche, le fossé entre mon père et nous est bien plus profond et grand que celui qui divisait les enfants. Septiques, ma soeur et moi entrons dans la chambre. Nous retrouvons ma mère en robe de nuit, couchée sur le lit. Une partie du lit défaite, et l'autre bien lisse. C'est bien ce que je pensais. Mes parents même s'ils dorment dans la même pièce, ne partage pas le même lit. Une fois, Aoi m'avait demandé pourquoi papa dormait dans sa salle de bain, et maman sur le lit. Je n'avais pas la réponse. Sauf la certitude d'un divorce qui plane.
- On voulait vous parler de quelque chose d'important, annonce maman.
Alice et moi acquiescons en prenant place à terre.
Papa s'assied près d'elle, mais ne place aucun mot. Ils sont silencieux, pourtant je suis certaine d'entendre un bruit d'objets cassés...
- Il me semble que vous vous demander pourquoi vous êtes ici, n'est ce pas? Entame papa.
- Pas vraiment, je lui répond. J'imagine que vous voulez vous excuser de nous délaisser, et toi papa pour boire comme un trou et te disputer sans relâche avec maman.
Mes parents et ma soeur écartent leurs yeux. Ce que j'ai dis n'a rien d'extraordinaire. Mais, il est vrai que la vérité cachée, une fois sortie, avait tendance à rendre muets.
- Pour tout dire, ce n'est pas vraiment pour ça, marmone maman de sa voix de maman qui se veut confiante. Elle a dû rater son métier de mère, parce que sa voix n'a rien de remontant.
- Alors? Souffle Alice, vraiment pas du matin cette fille.
- On comptais discuter de ma dispute avec Takumi, je voulais m'excuser, mais apparemment je dois le faire pour autre chose, ironise papa.
Je le foudroie du regard mais préfère me taire. Il ne sait pas ce qui risque de sortir de ma bouche s'il continue de débiter de pareilles imbécilités.
- Papa, s'agace Alice, tu sais bien que c'est bien plus que ça! Tu bois la plupart du temps, et tes disputes avec maman nous rendent dingue! À cause de vos bêtises la famille s'est divisée, et heureusement on commence à s'en sortir. En plus, tu as voulu frapper Takumi alors que t'étais lucide! Lucide papa!
Ma mère ferme les yeux et souffle bruyamment. Elle nous lance un regard qui se veut s'évère mais qui ne l'est pas du tout. Tout ça la dépasse, elle ne sait plus comment gérer.
- Les filles, essayez de comprendre votre père. Il a perdu sa mère et...
- Et nous aussi! Mamie Macenzie était une merveilleuse personne, mais ce n'est pas une raison pour ne plus vivre! S'enflamme Alice.
Papa et moi ne parlons. Comme des bombes à retardement, nous attendons le moment pour exploser.
- Il s'était disputer avec votre grand mère avant sa mort et il ne se sont pas réconcilié, alors surpasser son décès n'est pas facile... défend maman.
- Ouais... le refrain habituel des lâches. Fuir et se cacher de la vérité derrière des choses qui n'en valent pas la peine. S'il souffre, sa famille est là pour lui, mais il ne voit que dall!
Ma soeur au bord de l'explosion, je décide de mettre fin à cette stupide discussion, et je peux assurer que mon explosion sera plus dévastatrice qu'un mini soleil artificiel.
- Ça suffit! J'en ai marre de vous! Il faut remettre les pendules à l'heure! Vous avez s'en doute oubliés vos jobs de parents alors je vous le rappelle !
Mon père se lève, mais il ne peut parler que j'enchaine, le souffle court.
- Quoi!? Mamie est morte il y'a deux ans! Apprenez à avancer putain! Papa se saoule et toi maman au lieu de nous épauler tu fous rien! L'éducation des jumeaux j'ai du m'en occuper toute seule! Je reconnais ne pas avoir été le meilleur exemple, mais bon sang vous faites plus pitié! Vous êtes pitoyables! Et toi Papa au lieu de te transformer en alcoolique tu ferais mieux de reprendre ta place de chef! Tu peux bien y arriver si une gamine de quinze ans l'a fait!
Je ferme les yeux et quand je les rouvre le regard de papa est haineux. Ah... on n'apprécie pas la vérité crue à ce que je vois.
Le silence est imposant, et la tension est lourde. Je sais bien qu'ils sont choqués, mais fallait bien mettre les points sur les I, non? Si je dois changer le futur, ce n'est pas en me comportant en ange que j'y parviendrai! Il faut remuer tout ça!
- Tais toi Macenzie, ou tu regretteras amèrement tes mots, me menace papa la voix raturée.
- Oh, pardon, c'est vrai qu'on n'aime pas les critiques. J'en ai ma claque de vos comportements de gamins. Assumez vos responsabilités, bordel! Vous faites de la merde, et ne voulez pas changer. J'en ai la nausée, bon sang! Tu sais quoi, je suis sûr que de là haut, mamie Macenzie...
Et Bam! Non, ce n'est pas une porte qui claque, c'est le bruit de la gifle que vient de m'infliger mon paternel. Aïe, ça fait mal. J'ai les joues en feu, et mes yeux me pique. Ah ouais se faire gifler c'est vachement humiliant, et ne parlons pas de la douleur. J'avais bien raison... ce bruit d'objets cassés s'est ma famille qui se brise par morceaux, et bon Dieu je ne veux pas rassembler les débris.
Ma soeur, ma mère étouffent un crie aiguë. Personne ne parle, et ma douleur augmente. Je vois dans les yeux de mon géniteur qu'il regrette. Il m'avait prévenu mais histoire que mes mots lui fassent aussi mal que la claque qu'il vient de me donner, je l'enfonce.
- Et bien sûr comme il n'a pas raison, il tape. Mamie serait tant déçus. Tu ferais mieux d'aller vider la bouteille de Jack Danielle, apparemment tu n'es bon qu'a ça... oups, c'est vrai que tu es très violent aussi, l'un de tes plus, si ce n'est pas ton plus grand atout.
Il essaye de m'approcher, mais mon regard le stoppe. J'empoigne la main d'Alice et nous sortons de la chambre sous les cris de papa, et maman. Je ne comptes plus leur parler. Oh que ça oui.
Dans le couloir Alice s'écroule et laisse ses émotions s'exprimer, j'aimerais bien moi aussi le faire, mais je préfère me calmer. M'occuper des autres, je viendrais après. Je me place près de ma soeur et la serre dans mes bras.
- Il t'a frappé , sanglote-t-elle.
À ce qu'il paraît...
- Bof c'est rien juste une gifle, calme toi Alice...
- Maya? Murmure une toute douce voix.
Pitié, pas les jumeaux. Je me retourne pour voir effectivement mes petits diables, et Ewan. Ce dernier me lance un regard chargé d'émotions. Bizarrement, mon envie de pleurer se multiplie.
- On a entendu et on voulait te soutenir, se justifie Ewan.
J'acquiesce doucement, et mes petits frères courent vers moi. Ils viennent solider mon câlin avec Alice. Nous les serront fort, quand leur pleures recouvrent le bruit des disputes. J'ai la sensation de partir, et mon putain de coeur est en vrac! Comme si j'étouffais. J'ai beaucoup trop mal.
Il faut j'extortise ma peine, mais pas par les pleures. Elles me sont interdites.
- Pleurez pas les gars. Allez c'est pas vous qu'on a giflé après tout, je blague légèrement.
Aoi, tire mes cheveux et me regarde comme s'il me grondait.
- Tant que ça concerne nos soeurs, ça nous concerne. Si quelque chose vous arrive nous sommes les premiers touchés tu sais, Maya.
Les enfants m'étonneront toujours. Je souris et l'enferme dans mes bras.
- En plus comme Takumi va partir c'est nous qui allons vous protéger, déclare fièrement Ran.
Alice et moi sourions avant de les embrasser partout. Les tremblements qui remuaient mon coprs se calment, et je respire mieux. J'adore mes frères.
- En parlant, de Takumi où est-t-il? Je demande en frottant ma joue rougis.
- Il est retourné à la première heure pour son université, me répond Ewan qui se muait dans le silence.
Je le regarde, et je vois qu'il se contient pour me prendre dans les bras. J'essaye de le rassurer par un sourire, mais c'est peine perdue. Takumi nous a encore abandonné...
Judas...
Je ferme les yeux, et mes émotions en passant. Je me lève les genoux flagolents, imité par le reste de la fratrie.
- Partez dans vos chambres, et ignorer les bruits, okay?
- Ce n'est pas moi qui suis censé dire ça? Dit Alice.
- Tu veux la place de chef? J'interroge les sourcils levés.
- Oh, non merci tu t'en sors très bien...
Je rigole un peu et les autres suivent mes directives. Seul Ewan et moi restons. Nous regardant comme pour la première fois. Je vois le vert de ses yeux se troubler. Suis-je vraiment capable de le perturber autant? Sans prévenir, il me tire et m'emmene dans ma chambre, où il me pose sur un tabouret près du miroir.
- C'est quoi ton soucis, Ewan? je souffle.
J'ai la gorge sèche et ma respiration devient difficile. Je crois chavirer. Il approche avec mon violon et le pose entre mes genoux en me tendant l'harchet.
- Joue. Tu ne veux plus pleurer, je comprends alors exprime ta peine à travers des notes, tu le fais bien. Fais trembler les murs, fais crier ton coeur, fait taire ces cacophonies. Joue, Maya, et fais pleurer ton violon. Démontre ta douleur. T'es pas de plastique, alors laisse toi consumer par le feu dans tes entrailles.
Surprise, je prends toute tremblente l'objet, et l'approche des cordes, mais un son horrible en sors. Je ferme les yeux, et une coulé de larmes paradent sur mes joues. Je ne réussi pas jouer.
- J'arrive pas, Ewan, je sanglote.
Sans se démonter, mon meilleur ami me souris et prend place derrière moi. Il m'en cadre et je me sens en sécurité. Une main sur ma hanche, de l'autre il tient ma main tenant l'harchet.
Il guide doucement nos mains tenant l'harchet sur les cordes. Elles grincent doucement, déformant mon visage d'une grimace.
- Chut, détends, toi, me sursure-t-il à l'oreille.
Je ferme les yeux et laisse ma tête tomber dans le creux de son cou. Comme si nous ne faison qu'un, nos gestes se suivent, et doucement, de petits grincements se font entendre. Cinq secondes plus tard, une mélodie emplie l'air. Je me laisse bercer par les doigts d'Ewan qui savent où se trouve chaque accord, et plus tard une explosion de sensation me traverse. La musique est douce, mais ressemble à un cri de détresse. Je ne sais même pas qu'elle chanson nous jouons, mais elle semble être maîtrisé à la perfection. Les notes frémissent et dansent dans une chorale de bonheur. Nos mouvements parfaitement coordonnées donnent vie à mes émotions cachées. Je laisse les cris des Si, Do, Re décrire tout. Et mes sanglots, comme des tempos suivent le rythme. La musique cachant ce qui se passe au-delà de la pièce, nous enferme Ewan et moi dans une bulle parfaite. Tout seuls. Une bulle où seule la musique à sa place.
À la fin, je tremble, et je peux à peine dire ce qui m'arrive. Je revis. Je suis libérée, et mon coeur est si léger que je sais qu'il vole. Littéralement. Je regarde mon ami d'enfance qui m'étourdie d'un sourire angélique.
Sans plus attendre je me jette sur lui.
- Merci, beaucoup.
Il me rend mon étreinte, et me fais encore et toujours le rituel des bisous. Il effleure mon front, presse ses lèvres sur le bout de mon nez, et embrasse ma joue meurtrie. Il dure un léger moment dessus, et termine par une pluie de bisous dans le cou.
Je ris et tombe sur le sol de ma chambre, Ewan s'écroulant près de moi. Il me prend par la taille me comprimant à son torse. Je frissonne, et me détend dans ses bras, la tête contre son épaule. Avec Ewan, j'ai l'impression d'exister...
Paisibles dans un délicieux silence, je repense à mon comportement envers mes géniteurs. C'est vrai que j'ai peut être mérité cette gifle, mais j'ai si peur que ce acte plonge ma famille, au lieu de la sauver. J'ai suivi mon coeur, et ça ne semble pas être la meilleure solution. Quand même... me baffer?
- Et si on ratait les cours? Propose Ewan.
J'ouvre brusquement les yeux, et me place au-dessus de lui, étonnée.
- Mais t'es fou ou quoi? Rater les cours et ainsi mettre fin à mon assiduité parfaite? J'ai une réputation à tenir moi!
Il rit doucement, avant de renverser. Me dominant totalement, il m'inspecte de ses yeux verts tachetés d'or et je me sens rougir.
- Quoi? Je marmone le rose aux joues.
Il sourit, et prend doucement une de mes mèches rousses, qu'il enroule sur son doigt. Il est tellement concentré, et la position assez bizarre n'arrange rien. Les battements de mon cœur sont rapides et forts. Je frissonne quand il s'abaisse encore plus vers mon visage, toujours un cheveux en main.
- Ewan?
- Oui?
- On ne peut pas sécher les cours, tu sais.
Il sourit et dépose un bisous sur ma joue blessée.
- Il t'a vraiment pas loupé, murmure-t-il.
La tête étourdie et lourde, je ne réfléchis plus normalement. Je crois même qu'un câble a été déconnecté. Oh oui...
- Je pense, reprend-t-il, que ça vous fera du bien à toi et aux garçons. Après ce qui c'est passé, ils doivent se détendre et toi aussi. Mya pourra venir, je suis sûre qu'un tour au zoo sera parfait.
J'écoute à moitié. Enfin ses lèvres bougent, j'entends mais franchement je n'écoute pas. Ewan me distrait, et il le fait exprès. Il caresse ma joue, et me sourit tout le temps. Il approche son visage, et nos nez se touche. Je rougis, et un feu d'artifice explose dans mon ventre.
- Mais je dois justifier mon absence, j'argumente haletante.
Je ne sais pas ce qui m'arrive, comme si j'étais possédée...
- Ta mère se sent sûrement coupable, alors nous profiterons de ça, okay?
Sa bouche est près de mon oreille, et je l'entends à peine. Les cris de mon coeur résonnent, et le sang pulse dans mes veines. J'ai le tournis.
- Okay, va pour rater les cours.
Je crois pas que je viens de dire ça. A peine la phrase terminée, qu'Ewan se lève.
- J'appel Mya, va prévenir les jumeaux, et si tu veux Alice.
Étourdie, je me lève doucement. Je ne comprends pas trop ce qui viens de se passer, mais je ne crois pas que dans une amitié saine, ce genre de chose arrive. On ne manipule pas ainsi les amis!
- Dépêche-toi, Maya! Me presse Ewan déjà au téléphone.
Je soupire avant de sortir de la chambre. J'entre chez les garçons, et ils se lèvent précipitamment pour venir à moi.
- Maya? C'est toi qui jouait au violon? Pourquoi t'as les yeux rouges? Ça va? Me bombardent-ils.
Je me mets à leur hauteur et ébouriffe leur cheveux.
- Tout va bien, les gars. Ça vous dis de partir au zoo, plutôt que l'école?
Ils se regardent surpris avant de demander ensemble:
- Tu veux dire manquer les cours?! Quelle stupide question, bien-sûr!
Je ris face à leur extase, et les conduis dans la douche, avant de frapper à la porte d'Alice.
Elle m'autorise à entrer, et je vois mon aîné se vêtir, chantant et roulant des hanches sur "girls like you" de Maroon5 et Cadie B. Voila une qui a dû se réconcilier avec Aruine.
- Alors? Je l'interroge.
Elle se retourne et son sourire défiant la couleur blanche m'éblouie.
- Ta chanson m'a motivé et j'ai décidé de passer cette journée avec Aruine chez lui... Comme hier...
- C'est pour ça que t'es rentrée tard hier! Je m'exclame.
Elle sourit et attache une partie de ses cheveux en un chignon.
- Chut! On s'est réconciliés. Tu avais raison, c'était cet imbécile de Ryan qui avait raconté à Aruine que je le trompais. Quand il me l'a dis je lui ai foutus une belle claque, avant de l'embrasser. Comme si je pouvais le tromper... mais au moins on est de nouveau encore fous amoureux, et la journée de réconciliation était parfaite!
Je ris, et masse ma joue. Alice, me prend le visage et grimace.
- Papa n'est pas allé de main morte.
Je me dégage, et souris.
- Bof. Rien de si terrifiant. Donc tu ne vas pas au lycée?
- Oui. Pourquoi?
Elle commence à appliquer une coloration violette sur ses lèvres.
- Je compte envoyer les jumeaux au zoo, mais vu que tu as d'autres plans, j'irais avec Ewan et Mya.
- Mya? S'étonne-t-elle. La Mya du collège? Ta seule amie après Ewan?
Je souffle, exaspérée.
- Oui, celle-la même.
- Je croyais qu'elle était partie! Tu dois m'expliquer! Alors ce soir?
- Oui, acquiescé-je.
Souriante, elle m'embrasse et pars vers la sortie, mais s'arrête et me regarde longuement.
- Tu sais, je suis désolée pour la gifle, j'aurais dû faire quelque chose, j'essayerais d'être une bonne grande sœur dorénavant. Je t'aime, Maya.
- Moi aussi, Lilice.
Émue que j'utilise ce surnom datant de l'enfance, ses yeux se voilent de larmes, et elle s'approche pour m'éteindre fermement.
- Alors? Demande Ewan quand je reviens dans la chambre.
Les parents semblent avoir arrêté de se disputer, mais on pouvait entendre leurs chuchotements, j'espère qu'ils ne vont pas nous interdir de sortir. Je soupire, et lui résume la situation. Mya a aussi accepté de venir d'après Ewan. On se trouvera à neuf heures au centre de la ville, non loin du zoo.
Je regarde ma Swatch-Walker, et l'envie de voir Miley me surprend, autant que celle de lire le journal de la Maya du futur, mais je me retiens. Aujourd'hui, journée entre amis et famille. Je sens que je vais m'éclater.
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Heeeeeeeeey mes tartelettes comment alleeeeez vouuuuus? Moi j'ai trop envie de manger une pizza, mais non je peux pas 😑
Bon alors résumons ce chapitre, très long?
Vous vous attendez à ce que la discussion prennent cette tournure? Moi aussi j'ai été surprise, en vrai tout devait se terminer par un rapprochement entre Maya et ses parents, mais j'ai trouvé ça trop facile! Mouahahahahahah😈! Alors notre héroïne s'est faite baffée?! Vous y croyez?!? Moi oui, c'était même amusant à écrire😋
Alors qu'avez vous penser du chapitre?
Les parents? Perso je les aimes pas :(
Le moment Mawan? J'ai trooooop adoré 😍😍 je kiff Ewan (oui je sais je les imaginé, mais j'y peux rien! XD)
Nos jumeaux adorés?? (Ils me font bien marré souvent 😛) et Alice? (J'l'aime toujours autant!)
Le chapitre est long, et il n'y a pas assez de dialogue, n'empêche j'espère qu'il vous a pluuuuus!
Bonne journée/nuit/après midi
Au weekend prochain!
Coeur sur vous ❤🎵🎶
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