~~Quelques semaines plus tard~~

PDV Ava :

Je vais vous passez quelques semaines parce qu'il ne s'est pas passé grand chose... Mon affaire piétine et ça en devient insupportable! J'ai l'impression que je ne trouverai jamais comment anéantir ce cartel... Ils sont forts, très forts... Je sais qu'ils sont sous mes yeux, je sais que je suis près du but, mais ça ne vient pas... C'est comme si le monde s'était ligué contre moi... J'ai alors décidé de prendre des petites vacances. En plus, ça fait maintenant un petit moment que je suis chez Baptiste et je ne veux pas déranger plus que je ne l'ai déjà fait. C'est donc déterminé que je me lève pour aller leur annoncer mon départ pour Miami. Pourquoi Miami me demanderez-vous? Et bien il se trouve qu'il y a quelqu'un de très important pour moi là-bas. Quelqu'un que je verrais jamais mais qui est au fondement de ma vie. A Miami, il y a mon père...

Je n'avais encore jamais osé regarder le papier que m'avait donné ma mère à la suite de notre "dispute". Ce petit papier qui aller bouleverser ma vie... Celui avec toutes les indications nécessaires pour me rendre sur la tombe de mon père...

Bon, assez bavardé, il est déjà 10h et je dois descendre tout leur annoncer ! Dans la cuisine je retrouve Léna, Baptiste et Matteo. Comme à son habitude, Evan est déjà parti travailler. Il travaille dans l'import-export si j'ai bien compris.

"Bonjour Ava !", me salue Léna.

"Bonjour", rétorqué-je en faisant la bise à tout le monde, "j'ai quelque chose à vous dire", repris-je.

"Ne me dis pas que tu pars !", s'exclame Matteo.

Ce petit n'est pas très bavard mais qu'est-ce qu'il est intelligent. Il sait ce que vous ressentez seulement en vous regardant dans les yeux. Je ne sais pas si l'on peut qualifier cela de don mais ça en a tout l'air. A plusieurs reprises j'étais triste d'être éloignée de ma famille, mais il était là avec moi, à essayer de me faire sourire. Du haut de ses 12 petites années, ça se voit qu'il en a vécu des choses. Et je pense que le départ anticipé de sa sœur l'a beaucoup affecté... J'ai réussi à ce qu'il s'ouvre un peu à moi et il en a gros sur le cœur. C'est pour ça qu'il sort souvent de chez lui, il veut essayer d'oublier ses problèmes. Je n'ai pas encore réussi a savoir ce qui le chagrinait autant, hormis sa sœur bien sûr, mais je compte bien le savoir. J'ai vraiment envie qu'il se sente mieux, il le mérite.

"Si bonhomme... Mais je reviendrais te voir, c'est promis !"

"C'est ce qu'ils disent tous !", dit-il en se levant, blessé et énervé.

"MATTEO ! CA NE VA PAS DE DIRE CA !", l'engueule Léna, "je suis désolée Ava, ne fais pas attention, ça va lui passer"

Face à sa réaction, j'avais les larmes aux yeux...

"Tu rentres en France ?", me demanda Baptiste avec les yeux rouges.

J'ai appris à la connaitre et je sais qu'il n'aime pas montrer ses sentiments, mais je vois bien que mon départ le touche aussi. Et moi aussi ça me blesse de devoir leur dire au revoir. Ils ont été comme une deuxième famille, on a passé de bons moments ! Mais comme on dit, tout à une fin... Et puis ce n'est qu'un au-revoir, je ne compte pas les virer de ma vie comme ça, du jour au lendemain !

"Non, je vais d'abord à Miami et puis après soit je rentre chez moi, soit je reviens au Mexique, je ne sais pas encore..."

"Et que vas-tu faire à Miami ? Si ce n'est pas trop indiscret", me questionne la mère de Baptiste.

"J'ai de la famille à aller voir"

PDV Evan :

"CODE ROUGE ! CODE ROUGE !", crie un de mes hommes de main en entrant dans le hangar, "on a été repéré !"

Putain, il ne manquait plus que ça ! Je rassemble les barrettes de coke, étalées sur la table, dans un grand sac avant de récupérer mon arme et de me tailler. Je cours vers l'arrière du bâtiment quand j'entends des gyrophares arriver dans ma direction. Merde, ils vont m'encercler ces bâtards ! Je ne peux pas faire demi-tour je sais très bien qu'ils ont bloqué l'entrée principale... Il ne me reste plus que le toit. J'avance rapidement, tout en restant sur mes gardes, vers un escalier que j'avais fait construire exprès en cas d'urgence extrême comme celle-ci. Il mène vers des combles cachées où il y a un accès direct au toit. Je monte en vitesse jusqu'au double plafond. Putain il fait chaud ici ! En plus il est midi passé, le soleil est au zénith. Mais je n'ai pas le temps de râler, il faut que je leur échappe. Je réussis à me glisser jusqu'à atteindre l'air libre. Une fois sur le toit, je m'allonge sur le ventre et me déplace en rampant pour éviter de me faire repérer. Je me rapproche un peu du bord pour observer ce qu'il se passe. Putain, il y a au moins une dizaine de fourgons blindés ! Mais on va se la jouer plus malin qu'eux. S'ils pensent pouvoir me prendre en traître comme un con, ils peuvent se foutre le doigt là où je pense ! On va s'amuser un peu !

Je sors une petite télécommande de ma poche. Cet endroit à beau être un hangar, il n'en reste pas moins équipé ! Je déclenche alors un des téléphones qui se trouve dans mon bureau. Telle une nuée, je les vois tous rentrer dans le bâtiment. Seuls quelques uns restent devant la sortie de secours et deux autres sont face à l'entrée principale. Pff, c'est même pas drôle, ce ne sont que des amateurs ! J'enclenche la fermeture automatique des portes blindées pour qu'ils restent bloqués dedans. Je sors alors mon téléphone pour regarder ce beau spectacle ! L'énervement se lit sur leur visage. C'est tellement drôle ! Eh oui, la prochaine fois il faudra mieux se préparer !

Bon, assez rigoler. Je casse la carte SIM de mon téléphone avant de le casser lui. On va éviter tout risque inutile ! J'entame alors ma descente par la gouttière afin de rejoindre le sol. Ces cons sont tellement occupés à essayer de libérer leurs petits camarades qu'ils ne me voient même pas ! Mais comme je vous l'ai dit, on ne va pas prendre le risque qu'ils me suivent. Je vais m'occuper de leur cas. Je tire dans la masse, les faisant régir. Un concert de détonations retenti. Mais ils ne vont pas me la faire à moi ! J'ai bac plus 30 en esquive ! Je parviens, avec une facilité déconcertante, à tous les achever. Je renverse les deux barils de pétrole qui sont à côté du hangar avant d'y mettre le feu. Pas le temps de regarder mon spectacle, je monte dans ma voiture et démarre à toute vitesse. Je ne peux plus rester dans les parages, s'en est devenu trop dangereux pour moi ! Pour la première fois depuis son existence, le plan ELIUM va être activé...

Hey me revoilà avec ce 16ème chapitre ! Comme je vous l'avais dit, je poste dès que j'ai un chapitre de près donc il n'y a pas de jour fixe. J'espère dans tout les cas qu'il vous aura plu! J'avais l'inspiration aujourd'hui (et surtout l'envie de ne pas réviser donc fallait que je me trouve une occupation utile pour ne pas culpabiliser mdr). Bref assez bavardé ! Dites-moi ce que vous imaginez pour la suite et en quoi consiste ce fameux plan ELIUM (indice : il s'agit d'un sigle) !

PS : Je voulais souhaiter un très joyeux anniversaire à ma très chère amie @LoloLoane en espérant que ce petit cadeau te plaise ! Je sais que je peux être très chiante mais sache que c'est un bonheur de te faire chier au quotidien ! Non, plus sérieusement, tu es une amie formidable et j'espère que ce chapitre sera à la hauteur de tes espérances ! Ne change surtout pas mon petit Chihuahua !😘😘