Chapitre 9
PDV Baptiste :
Elle est là, devant moi. Elle a l'air si innocente mais pourtant je sais bien que dans le fond elle ne l'est pas du tout. Je m'apprête à lui dire quelque chose d'horrible...
"Bon alors ?"
"Tu vois, il y a quelques années, on avait un gars qui travaillait avec nous"
"Dans quoi ?"
"Le trafic et tout"
"Ah et ? Qu'est-ce que ça peut me foutre ?"
"J'y viens... Ce gars nous a trahi donc on s'est vengé"
"J'vois pas en quoi ça me concerne"
"Sauf que cette vengeance s'est répercuté sur quelqu'un que tu connais bien"
"Qui ça"
"Kelly"
Elle me regarde, la bouche ouverte et de l'eau dans les yeux.
"Vous lui avez fait quoi ? Elle est morte ?"
"Non mais on l'a laissé dans un mauvais état"
La peur que je pouvais lire il y a quelques secondes sur son visage fut instantanément remplacé par de la haine.
Je la vis se lever pour arriver à ma hauteur, je n'eus le temps de rien dire que son poing s'écrasa sur ma joue
"BATARD NE M'APPROCHE MÊME PLUS", gueula-t-elle en me fixant avec des yeux qui refléter la haine pure, y'a pas à dire elle peut être flippante.
"Camélia attend...", je voulu la rattraper mais son regard m'en dissuada et elle finit par disparaître de mon champ de vision. Après tout à quoi je pouvais m'attendre d'autre. Je lui ai quand même dit que c'est nous qui sommes à l'origine de la disparition de Kelly, sa pote.
PDV Camélia :
Je suis énervé à un point... il ne vaut mieux pas que quelqu'un croise ma route sinon je risque de faire un meurtre. Je décide d'aller voir Léna à l'hôpital, seulement la voir me détend. Il faut absolument qu'elle se réveille. Je ne tiendrais jamais sans elle à mes cotes.
Après vingt minutes de marche, je me présente à l'accueil de la clinique :
"Bonjour, que puis-je faire pour vous ?", me demanda la femme de l'accueil.
"Je viens voir ma sœur, et comme elle est en soin intensif, on m'a dit que je devais me présenter avant de monter"
"Très bien, le nom de votre sœur s'il vous plait"
"Léna, Léna Newman"
La femme pianota sur son clavier et fit une grimace.
"Désolé mais je ne trouve personne à ce nom en soin intensif"
Je commençai à m'imaginer les pires scénarios. Et si elle était décédée et que les infermières l'avaient envoyée à la morgue ? Non c'est pas possible, avant ils doivent prévenir la famille. Ou alors ça se trouve son état est tellement critique qu'ils doivent l'opérer en urgence et qu'ici ils n'ont pas le matériel adéquat du coup ils l'ont envoyé dans un plus grand hosto. Non non non ce n'est pas possible putain.
"Eh oh ! madame ? Vous m'entendez ?"
"Euh... oui oui désolé... vous disiez ?"
"J'ai appelé une infermière et il s'emblerait que l'état de votre sœur se soit amélioré, elle a donc été transférée vers une chambre normale"
J'ai poussé un soupir de soulagement. J'en avais complétement oublié ma discussion avec Baptiste.
"Je peux aller la voir du coup ?"
"Oui bien sûr. Par contre on ne m'a pas communiqué le numéro de chambre donc montez au troisième étages et demandez aux infermières qui s'y trouve"
"Très bien merci. Au revoir"
"Au revoir"
Je marchai rapidement vers l'ascenseur et cliquai sur le bouton. J'attendis... Putains qu'est-ce qu'il fout ? Bon tant pis, j'ai pas le temps, je prends les escaliers. J'arrive à l'étage indiqué en un temps record.
J'interpela la première infermière que je croisai :
"Bonjour, je viens voir ma sœur, elle vient d'être transférée dans une des chambres de cet étage"
"Très bien, je vous prie de me suivre jusqu'à mon bureau, nous allons regarder cela."
Je la suivi. Après seulement quelques mètres elle s'engagea dans une petite pièce où je m'engageai à mon tour.
"Donc vous me disiez que votre sœur a été transférée ici ?"
"C'est ça"
"D'accord, son nom s'il vous plait"
"Newman"
"Léna si je ne me trompe pas ?"
"Oui !", dis-je surexcité.
"Alors elle s'est réveillée il y a moins d'une heure, elle est encore fragile et elle est très fatiguée. Vous devez la ménager et ne surtout pas l'énerver. Elle est très faible et son cœur ne tiendrait pas si elle menait à s'énerver"
"Pas de problème"
"Elle est en chambre 309"
"Merci !"
Je ne pris pas le temps de saluer l'infirmière. Je courus jusqu'à la chambre de ma sœur, de ma jumelle. J'ouvris la porte et l'observa, allongée dans son lit blanc. Elle ne m'a pas entendu entrer.
"Hey ! Comment va la belle au bois dormant ?"
"Putain Cam' !! Ne refait plus jamais ça tu m'as fait flipper !"
"Désolé"
"Bon j'te pardonne pour cette fois mdr"
"Tu es tellement gentille", dis-je avec une voix de gamine de six ans.
"J'en peux plus de toi !"
"Tu ne tiendrais pas deux jours sans me voir"
"Tu parles, le rêve ouais ! Deux jours pénarde"
"Ah ouais t'es comme ça ? Bah j'te boude", dis-je en croisant mes bras sur ma poitrine et en me tournant face au mur.
"Roh je rigole, aller vient te coucher avec moi"
Tel une petite souris, je me glissai à ses côtés.
PDV Léna :
Cela faisait deux bonnes heures que je discutais avec ma jum's quand le sujet que je redoutais le plus tomba sur le tapis.
"Alors t'as pensé à ce que nous à proposé notre soi-disant père ?", me demanda Cam'.
"Cam' on ne peut pas accepter" répondis-je.
"Mais pourquoi pas, je m'ennuie à mourir depuis que l'on est ici, et puis ça peut être super cool non ?!"
"Ben oui super cool de pouvoir se faire tuer à tout moment oui ", ironisai-je, "et puis je ne trouve pas que l'on se soit réellement emmerdé avec tous ce qui s'est passé"
Vous devez surement vous demandez sur quoi on débat et ben c'est simple après nous avoir appris que celui qui nous avait enlevé, camélia et moi, été notre père et que nous étions jumelles il nous a aussi raconté que...
Fashback :
"Tu pourrais nous explique un peu ce qui c'est passer pour que nous finissions avec des mères différentes et avec un père qui n'est pas le nôtre ? ", demanda cam' qui me serrais plus fort dans ses bras pour me calmer ce qui marcha. Ce qui m'étonna le plus c'est le ton qu'elle a employé. Pour une fois elle avait l'air d'avoir réfléchis avant de parler et en plus pour parler sérieusement.
"Je ne peux pas pour l'instant, mais je peux juste vous dire que je suis chef d'une grande société d'agent secret et que je voudrais que vous rejoignez le rang de mes agents !", annonça-t-il.
On était toutes les deux choquées par sa proposition. Avant qu'il ne nous relâche on lui promit d'y réfléchir même si pour moi c'était déjà tous réfléchis.
Fin du flashback.
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Bisous 😘
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