Chapitre 50
PDV Baptiste :
Léna part en claquant la porte. Tant pis, j'irai lui parler tout à l'heure. Le problème sera réglé en deux deux, ne vous inquiétez pas !
"Bon alors, on en était où ?", questionné-je.
"J'ai pas ton temps moi ! Alors tu me proposes ta soit disant solution et je me casse !"
"Calma bella !"
"Ne m'appelle pas comme ça !!"
"Tu préfères poupée ? Désolé mais ce surnom est déjà pris !!"
"Ta gueule, juste ferme ta gueule"
"Faut savoir bella, tu veux que je t'explique ma solution mais la seconde d'après tu me dis de me la fermer"
"Putain j'en peux plus ! Je vais l'étriper !"
"Bref"
Bon les gens, je crois que j'ai un gros problème... Il faut que j'arrive à l'avoir dans mon camp sans qu'elle ne se doute de rien ! Je fais comment moi ? Pourquoi c'set toujours à moi qu'Evan refile les tâches les plus complexes ?
Vous savez quoi, on va y aller au talent !! En cours ça ne marche pas, mais peut-être qu'en dehors d'une copie, ça fonctionne !!
"Bouge ton cul là !!"
"T'as faim ??"
"Il est où le rapport ?"
"Y'en a pas"
"Tu commences sérieusement à me péter les reins alors soit tu t'expliques, soit je me casse !"
"J'aurai un service à te demander"
"Lequel ?"
"J'aurai besoin d'un agent double"
"C'est a dire ?"
"Tu devras jouer double jeux"
"Contre qui ??"
"T'as pas besoin de le savoir ça !"
"J'crois que si"
"Quelqu'un"
"Ça ne me dit pas qui !"
"Ta pote elle a accepté sans poser de question !"
"Mais je ne suis pas ma pote. Et si tu veux que je joue double, faudrait peut-être que je sache qui espionner. Je ne pense pas que Léna te soit d'une grande utilité si elle ne sait même pas avec qui elle doit parler"
Elle n'a pas totalement tort. Mais avec Evan on a une méthode. On fait signer un sorte de contrat à nos "employés", si je peux dire ça comme ça, en ne leur disant que les grandes lignes de leur mission. Puis une fois qu'ils ont signé, on attend quelques jours avant de leur donner toutes les informations nécessaires. Comme ça, ça évite les désistement qui nous pousse à butter la personne car elle connait trop de truc sur nous.
On a toujours pas donné les informations à Léna puisqu'elle n'est même pas restée chez elle. Et en y repensant, aurait-elle vraiment trahi son frère et son pote ?
"Tu comptes me dire la personne que je dois espionner un jour ou pas ?"
"Ton frère"
"Quoi mon frère ?"
"Tu dois espionner ton frère"
"Attends deux secondes... TU VEUX QUE JE TRAHISSE MON FRÈRE ?? "
"C'est soit ton frère, soit ta jumelle"
PDV Camélia:
Mais c'est un taré ce gars !!! Je ne peux pas choisir entre mon frère et ma jumelle !!
Certes Léna a changé, mais qui n'a pas changé ces derniers temps ? Vous feriez quoi vous à ma place ? Dois-je en parler à Aaron ? Putain, mon cerveau est en surchauffe ! Il n'a pas l'habitude de devoir autant réfléchir !
En temps normal, on dit la famille avant tout. Donc dans ce cas-là, je devrais choisir mon frère ! Cependant, je considère Léna comme ma sœur, donc ça complique tout...
"Comment tu peux me demander une chose pareille ?", m'énervé-je.
"Comme je viens de le faire ", se moqua-t-il
"Fils de pute", l'insulté-je
Quand je croise son regard noir, j'ai un mouvement de recul. Son comportement à changer du tout au tout... Et je dois bien avouer que je commence à flipper...
"Répète ce que tu viens de dire", articula-t-il sèchement.
Ses yeux verts ont pris une teinte noire et ils se sont remplis de rage. En même temps qu'il prononce ces paroles, il se rapproche de moi à tel point que je me retrouve plaquée au mur. Et comme une conne devinez ce que j'ai répondu...
Et oui, j'ai répété : fils de pute. Je crois que je n'aurai pas dû... Sa mâchoire se crispe et ses poings se serrent. Rien que de m'imaginer me prendre un coup de poing, j'en ai la tête qui tourne.
"Ne parle pas de ma mère connasse", cracha-t-il entre ses dents.
Trop terrifié par cette transformation soudaine, j'hoche simplement la tête. Je baisse mon regard ne sachant que faire pour qu'il se calme. Je ne sais pas pourquoi, mais dès qu'il croise mon regard apeuré, il ferme aussitôt les yeux. Comme pour essayer de se calmer...
"Dégage de cet appartement", m'ordonna-t-il toujours les yeux clos.
"Qu..."
"Dépêche ! Avant que je ne te frappe"
Cette fois-ci, il a ouvert les yeux. La haine est toujours présente dans son regard. Ses poings sont toujours serrés, près à partir au premier faux pas. Je me dirige vers la porte d'entrée, et sors de l'appartement en vitesse. Putain, j'ai l'impression que ma vie est un gros cauchemar ! Je n'ai qu'une seule envie, en sortir immédiatement.
Une fois la porte fermée, je me tourne pour partir, mais je me retrouve la tête dans un sac. Je n'ai ni le temps de crier, ni le temps de me débattre, que l'on me plante une seringue dans le coup me plongeant dans un sommeil profond...
[...]
Je me réveille dans une chambre obscure. Je découvre Léna à mes côtés, en train de me fixer. La tension est palpable. Personne n'ose parler. Nous nous faisons toujours la gueule. Peut-être que pour vous ce ne sont que des conneries, mais moi, ça m'a saoulé.
"Tu peux arrêter de me fixer ? Parce que ça me soûle légèrement", dis-je le plus poliment possible.
"PUTAIN J'EN AI MARRE!!!", hurla-t-elle.
Je n'ai pas eu le temps de comprendre ce qu'il venait de se passer, qu'elle se mit en boule en pleurant.
Je le regarde de travers. Je ne sais pas quoi faire. Dois-je la prendre dans mes bras ? Je ne sais pas si je dois aller vers elle, ou alors faire ma chieuse et attendre qu'elle vienne me supplier de la pardonner. Venant de Léna ça m'étonnerai fortement. On a le même caractère. Je sais que moi, je ne supplierai jamais quelqu'un de me pardonner. Même si cette personne c'est Léna. Je me décide donc à crever l'abcès.
"Qu'est-ce qu'il y a ?", demandé-je calmement.
Elle se redresse et se cale contre le mur. Elle rapporte ses genoux contre son buste et place sa tête entre ses mains.
"Toute ma vie n'a été qu'un mensonge. Mon père n'est en réalité qu'un gros salaud, même si je le savais déjà... De toute façon, ce n'est pas mon père ! 'Fin non... euh si ! Putain, je m'embrouille toute seule ! J'ai perdu les seules personnes envers qui j'avais encore un minimum de respect et d'amour. J'EN AI MARRE !!!"
Bon c'est simple, elle vient de péter un câble. Mais je suis censée faire quoi moi là ?
"Ben va la réconforter idiote", me souffla ma conscience.
Je m'approche d'elle et je la prends dans mes bras. Je ne vois pas ce que je pourrai faire d'autre... Soudain, une porte s'ouvre violemment.
"Comme c'est mignon", s'exclama le gars qui venait de rentrer dans la pièce.
On se tourne toutes les deux vers lui.
"C'est donc à ça que ressemble mes deux filles, mes deux jumelles !", continua-t-il.
A suivre...
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~NDA~
Hey! Voilà la fin de l'histoire! Un grand merci à vous tous autant que vous êtes à avoir lu jusque là! Merci d'être toujours plus nombreux!
A la prochaine et encore MERCI !!!
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