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[Satoru xR] Et clac!

(Encore sur Satoru... Et ouais! Je suis une fille come ça ouais. Aucun lemon à déplorer dans ce chapitre (et plus largement dans ce livre mdr), vous pouvez donc lire sans crainte! Bonne lecture!)

Une journée banale pour vous. L'automne venait tout juste d'arriver, et les fortes chaleurs de l'été précédent avaient été remplacées par une brise relativement fraîche.

A votre grand désarroi. Rien que le fait de devoir remettre des manches longues et des pantalons vous épuisait. Les shorts et les débardeurs, c'était ça la vraie vie. 

A la place, vous aviez dû ressortir vos pulls et vos pantalons, avec vos chaussures fermées. Le froid avait toujours été quelque chose qui vous paralysait sur place, à peine la température descendait-elle de quelques degrés.

S'il faisait déjà aussi froid à peine l'automne arrivé, vous n'aviez pas hâte de voir ce qu'il se passerait en hiver. Vous alliez mourir, très certainement.

Le nez enfoui dans votre écharpe que vous avait offerte un certain petit ami aux cheveux blancs il y a quelques jours à peine, vous parcouriez les longs couloirs de l'école d'exorcisme en faisant attention à ne pas vous perdre au détour d'un couloir.

Parce que, en plus d'être frileuse, l'orientation n'était pas vraiment votre fort. La taille impressionnante du lycée devait aussi y être pour quelque chose, même si depuis le temps vous auriez dû pouvoir retrouver votre chemin dans le dédale de couloirs.

En principe, encore un couloir à remonter avant de braquer sur la gauche et vous étiez arrivée devant la salle de classe où vous deviez faire cours. Aujourd'hui, c'était des secondes années que vous deviez vous occuper.

En principe, ils étaient un peu plus sérieux que les premières années. Vous n'aviez aucune envie de penser au cas des terminales, cependant. C'était un sujet épineux.

Alors que vous tourniez à l'angle du couloir, ayant réussi avec succès à vous retrouver dans ce bâtiment de malheur, vous vous apprêtiez à pousser un soupir de soulagement. En regardant votre montre, vous vîtes que vous étiez pile à l'heure. Les élèves devaient déjà se trouver dans la salle de classe ; ils avaient pour habitude d'être relativement ponctuels.

Ce dont ne pouvait aisément pas se vanter un certain individu, aux cheveux blancs et aux yeux couverts d'un morceau de tissu. Celui-là même qui vous avait offert l'écharpe que vous portiez, et qui vous faisait office de petit ami.

Celui-là même qui se trouvait devant votre salle de classe. 

En l'apercevant, vous vous étiez arrêtée net. De toutes les personnes, c'était la dernière sur laquelle vous aviez prévu de tomber. N'était-il pas censé être en mission aux alentours d'Aomori? 

Un air contrarié passa sur vos traits à cette pensée. Soit il avait expédié la mission en deux temps trois mouvements et en la bâclant au passage, soit il l'avait reléguée à quelqu'un d'autre, soit il n'y était tout simplement pas allé.

Vous penchiez largement pour la troisième option, cette fois-ci, même si la seconde n'était pas à exclure. Vous commenciez à connaître l'animal, depuis le temps.

Bien évidemment, avec son sixième œil, il vous avait vue arriver de loin. Impossible donc de lui échapper, surtout lorsqu'il campait ainsi devant votre salle de classe. Comment savait-il vos horaires au fait?

-Tu as encore fouillé dans mes affaires, n'est-ce pas?

Satoru, qui fit mine d'être surpris de vous voir arriver en ces lieux de façon tout à fait effrontée, vous regarda vous approcher de lui en penchant la tête sur le côté, vous faisant hérisser le poil de contrariété.

-De quoi parles-tu? J'ai juste un superbe sens de l'observation, ma chère. Je savais que tu allais venir ici car je t'aime! On est liés tous les deux, tu ne t'en souviens donc pas?

Et voilà. C'était repartit. Vous saviez pertinemment qu'il savait que vous saviez qu'il n'avait rien fait de plus ni moins que de fouiller dans vos papiers pour trouver votre emploi du temps. Il l'avait déjà fait avant, et ce n'était pas demain la veille qu'il comptait arrêter.

-Tu n'es pas contente de me voir? Je suis triste...!

Même avec son bandeau, vous pouviez facilement l'imaginer en train de vous regarder avec ses yeux de chien battu. Vous ne l'avouerez jamais tout haut, mais c'était ce même regard qui vous faisait perdre tous vos moyens. Comment en vouloir à une bouille pareille, sérieux?

Mais vous étiez déterminée à ne rien laisser paraître.

-Si, si, marmonniez-vous sans conviction. Qu'est-ce que tu fais ici, Satoru? Tu n'étais pas censé être en mission?

-Heuuuu si, mais j'ai préféré la confier à quelqu'un de plus compétent que moi...

Bon. Tout compte fait, c'était la deuxième option qui était la bonne. Vous étiez blasée.

-Encore, quoi. Bon, c'est pas tout ça mais j'ai cours là tout de suite, comme tu as dû le remarquer en fouinant dans mon emploi du temps. A plus t-

Alors que vous tourniez les talons pour aller en direction de la porte fermée, derrière laquelle vous attendaient très certainement vos élèves, quelque chose vint attraper l'une des extrémités de votre écharpe.

Ce qui eut pour effet de vous faire revenir en arrière, voire même de vous faire trébucher en essayant de compenser la pression exercée sur votre écharpe. Fort heureusement, elle n'était pas nouée directement autour de votre cou, et vous ne pouviez dans tous les cas pas finir étranglée.

Et Satoru le savait bien. Il était celui qui vous avait retenue, et vous vîntes atterrir dans ses bras avec un petit cri de surprise de votre part. Votre dos reposait contre son torse, et vos yeux étaient écarquillés.

-Mais t'es fou...! avez-vous dit à voix basse, ne souhaitant pas que les élèves vous entendent et viennent voir la scène étrange dans laquelle vous vous étiez empêtrée.

Vous basculâtes votre tête en arrière, reposant cette dernière contre la poitrine de Gojo, établissant un contact visuel avec votre cher et tendre. Un contact visuel que vous espériez convainquant dans sa dureté.

Au moins un minimum.

Pour toute réponse, il laissa échapper un rire joyeux en venant vous encercler de ses bras, déposant son nez sur le sommet de vos cheveux, respirant l'odeur de votre shampoing à plein poumons. 

-Je voulais juste te voir, tu m'as manqué!

-Ça fait littéralement une matinée depuis la dernière fois qu'on s'est vus!

Il laissa échapper un gémissement, comparable à celui d'un enfant qui faisait un caprice, étouffé par vos cheveux.

-Je sais, mais ça fait quand même longtemps non? 

En disant cela, il commença à doucement passer ses doigts contre vos hanches, caressant votre peau à travers le tissu de votre pantalon en toile. Vous retîntes un soupir de contentement au dernier moment, en vous mordant les lèvres.

C'était vrai, il vous avait manqué lui aussi. Mais votre fierté vous empêchait de lui avouer ce fait. Sinon, il serait fichu de vous kidnapper et de vous amener faire un tour avec lui, laissant vos élèves en plan.

Il l'avait déjà fait.

Il continua ses mouvements lents, et remonta très vite le long de votre taille de ses mains ridiculement grandes, sa paume droite reposant sur votre côté gauche et inversement, formant un "X" de ses bras au niveau de votre ventre.

Au vu de la différence de taille, il dû se baisser quelque peu afin de pouvoir atteindre votre cou, sur lequel il avait commencé à apposer plusieurs baisers, vous faisant frissonner à la sensation de son souffle sur votre peau froide, que l'écharpe lâche n'avait pas réussi à réchauffer auparavant.

Cependant, maintenant, vous n'aviez plus froid. Au contraire, une douce chaleur habitait à présent votre corps, et vos joues étaient rouges telles des tomates bien mûres. Vous resserrâtes le cahier que vous teniez dans vos bras, pressé contre votre poitrine qui montait et descendait beaucoup plus rapidement qu'avant. Votre tête se pencha sur le côté, lui permettant un meilleur accès à votre cou.

Ses mains se rejoignirent alors sur votre ventre, passèrent lentement sous votre nombril, et ses bras furent ainsi décroisés. Il continua de les passer doucement le long de vos hanches puis de votre taille, alors que vous vous enfonciez toujours plus profondément dans son étreinte. Oubliant ce qu'il se passait autour.

Ce ne fut que lorsque ses mains vinrent se balader un peu trop près de vos fesses que vos yeux se rouvrirent d'un seul coup, que vous ne vous souveniez absolument pas d'avoir fermés à un moment donné.

En quelques secondes vous étiez dégagée de contre son torse, et vous le regardiez à présent avec un air gêné, faussement furibond, les joues écarlates et gonflées.

-T'abuses franchement...! Je t'ai dis que j'avais cours...!

Il vous regardait en faisant la moue, croisant les bras comme un petit enfant.

-N'empêche que tu m'as pas arrêté avant, c'est bien la preuve que je t'ai manqué moi aussi, non? marmonna-t-il en changeant complètement de sujet, contrarié.

Jamais vous ne lui avouerez qu'il avait effectivement raison. A la place, vous prîtes bien soin de vérifier que vous étiez toujours présentable, et vous dirigeâtes enfin vers votre salle de classe, à quelques mètres de vous.

Ce que vous n'aviez pas prévu, c'est qu'un poids allait vous tomber dessus encore une fois. Littéralement.

Satoru venait de se jeter à vos pieds, et se laissait traîner par vous sur les quelques mètres qui vous séparaient de la classe, les bras autour de votre taille et pleurant comme si vous veniez de lui avouer que vous le quittiez pour de bon.

-Ouiiiiin!! Tu m'abandonnes? Pars paaaaas!! Je t'aimeuuuuh!!

Comment expliquer à vos élèves le fait de vous voir rentrer dans la salle de classe avec un individu (qui était censé être l'un de leurs professeurs en plus de cela) accroché à vous de la sorte? Il ne prenait même pas la peine de marcher ou quoi que ce soit d'autre, et se contentait de se faire traîner à chacun de vos pas.

A un moment donné, vous en eûtes malgré tout assez. Vous deviez faire cours, vous étiez même payée pour cela. Tout comme Gojo l'était pour les missions qu'il ne faisait pas, d'ailleurs.

À bout, vous vous décidâtes finalement à le chasser littéralement de votre salle de classe, en lui donnant un bon coup de pied au derrière (vous vengeant au passage pour les mains baladeuses qu'il avait eues plus tôt) et en lui envoyant un regard noir histoire de parfaire le tout.

Vaincu, l'homme étonnamment adulte repartit les mains dans les poches, boudant encore et encore comme il savait si bien le faire.

Il n'avait cependant pas dit son dernier mot. Mais ça vous ne le saviez pas encore.

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Le reste de la journée se passa dans le calme, étonnamment. Vous vous attendiez même à apprendre que Satoru était finalement retourné effectuer sa mission.

Le coup de pied que vous lui aviez donné plus tôt restait dans votre mémoire depuis. Vous ne lui aviez pas fait mal, n'est-ce pas? Était-ce pour cela qu'il ne venait pas vous voir de la journée? Était-il fâché?

D'un côté vous vous sentiez désolée pour lui, qui n'avait rien fait de méchant au final à part agir comme le gamin pourri-gâté qu'il était, mais d'un autre vous étiez contrariée par sa soudaine disparition.

Vous discutiez devant l'un des nombreux bâtiments du lycée avec Shoko et Mei, qui avait exceptionnellement décidé de passer au lycée pour vous ne saviez quelle raison, avec ces quelques pensées au dénominateur commun de Gojo Satoru fusant dans votre esprit. Quelque chose ne tournait pas rond, mais vous ne pouviez pas mettre de nom dessus. 

Vous obtîntes votre réponse quelques instants plus tard, alors que vos collègues semblaient soudainement se retenir de rire comme elles le pouvaient. Le pourquoi du comment, il arriva très vite.

-Clac!

Avec un cri de surprise que vous ne pûtes retenir, vous aviez sentit qu'on donnait une gifle à votre derrière. Le bruit de la claque, qui n'était pas forte du tout, résonna plusieurs fois dans votre tête, qui ne comprenait pas encore ce qu'il venait de se passer.

Ce ne fut que lorsque vous entendîtes un "hehehe" caractéristique que vous comprîtes. Et lorsque vous vous retournâtes, effectivement, un individu aux cheveux blancs s'enfuyait à toutes jambes et rigolant de façon machiavélique, en criant une seule et unique phrase, avant de disparaître au détour d'un bâtiment.

-Œil pour œil, dent pour dent! Hehehe~

Le souvenir de vous donnant un coup de pied aux fesses de Gojo vous revîntes en mémoire, et vous ne pûtes faire autrement que de prendre votre tête dans la paume de votre main, soupirant de désespoir face au comportement de gamin de celui que vous appeliez votre petit ami.

Vos deux collègues étaient mortes de rire à présent, et vous rouge de gêne. Vous ne saviez plus où vous mettre.

Il ne perdait rien pour attendre, ce sale gosse. S'il voulait un concours de fessée, il allait l'avoir.

Mais il allait le regretter, c'était sûr et certain.

(Je sais vraiment pas ce qu'il m'est arrivé en écrivant ceci... comment j'en suis arrivée à écrire un truc pareil....? J'espère en tout cas que aurez passé un bon moment à lire XD bises!)

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