Mais parfois, ils partent, ils partent tous en me laissant seul. Mes maitres me disent : Tu es un bon chien, reste là, avec un ton condescendant et en me tapotant la tête. Les petits courent partout et me donnent des coups en gesticulant pendant que les autres ferment toutes les portes et éteignent les lumières.
Je me résigne à retourner dans mon panier mais il fait une chaleur étouffante. Je me relève immédiatement et les humains s'agiter avec une supplique dans le regard. Ils ne vont quand même pas me laisser comme ça dans cette fournaise ! Je gémie. Il fait beaucoup trop chaud ! Je commence à haleter pour essayer de respirer plus d'air frais mais rien y fait, pourtant, la porte menant à l'extérieur est encore ouverte. Qu'est-ce que ça va donner lorsqu'elle sera fermer
Les humains tapent sur un clavier et au dernier chiffre, le boitier émet un bip retentissant. Lorsque le dernier éclairage s'éteint, je remarque que dehors il fait déjà noir.
J'entends beaucoup de monde passer devant la maison, plus qu'à l'accoutumé, mais étrangement, il n'y a aucun de ces engins que les Hommes appellent une voiture, seulement le bruit des conversations animées.
Je suis seul dans le noir, assis dans mon panier à attendre le retour de ces humains qui prétendent bien s'occuper de moi. Ils ne m'ont même pas laisser d'eau ! J'écoute le tic tac régulier de la pendule et je sais que bien vingt minutes sont passées depuis le départ de mes maitres.
Soudain, j'entends un bruit sourd. Une lumière rouge et bleue éclaire la nuit noire. Je me lève pour identifier l'origine du son et de la lumière et découvre une gerbe d'étincelle qui retombe en une pluie dorée sur le sol.
J'écoute attentivement les exclamations des humains mais ça ne semble pas être de la panique, plutôt du ravissement !? Plusieurs fois, je perçois à nouveau ce son, cette explosion. Le calme est revenu parmi les Hommes mais des étincelles continuent de marbrer le ciel de vert et de bleu.
Une demi-heure plus tard, j'entends des crépitements étranges, que j'identifie sans doute à des applaudissements. Le monde humain recommence de plus belle à rire et parler.
La chaleur m'écrase et je finis par aller me coucher, las. Mais c'est sans compter sur mes maitres qui décident de rentrer à ce moment-là. Ouf ! Enfin un peu d'air frais ! Je secoue la queue, frissonnant à cause de la fraîcheur ambiante.
Cette fois-ci, ils me donnent de l'eau et s'installent sur le canapé pour discuter. Discuter à minuit ! Non mais sérieusement ! Je les entends dire : La fête nationale avec des feux d'artifices, c'est tout simplement magnifique, avant d'aller me coucher. Tout ce bruit pour une simple fête ? Décidément, ils ont vraiment de drôles d'idées
Je ferme les yeux et m'endors rapidement, je sais que dans la nuit, j'irai dormir sur mes maitres, leurs montrant la chaleur que j'ai subi pendant leur absence.
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