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Finalement, ça pouvait être pire

Possibilité de spoilers dans ce chapitre

Mercredi 9 Août, 3 h 00

Bientôt seize jours que l’on demeure en ce lieu, coincées, sans option de sortie, avec en prime, à chaque instant la possibilité de nous faire tuer.

Tout ça à cause de Cho.

Jusqu’ici, tout allait bien.
Arrivées à bon port nous avons parcouru les rues animées de la cité dans laquelle le livre nous a fait atterrir. Cho était aux anges ne sachant où se donner de la tête, me priant à chaque fois de nous arrêter afin qu’elle puisse contempler à sa guise telle devanture de boutique, tel lieu ou vue…
Je dois moi-même avouer que je prenais plaisir à ce bref instant de calme en cet endroit où semblait régner la paix.

Les marchands nous vantant les mérites de leurs marchandises, les gamins se poursuivant dans les rues certains trébuchant pour finalement retrouver leur équilibre de justesse….
J’appréciais cette ambiance médiévale, qui malheureusement possédait une partie plus noire, nommée pauvreté et famine.

Ne nous restait plus qu’à trouver un endroit où dormir et manger, une auberge sûrement… Il me fallait me reposer à présent si nous souhaitions repartir, une bonne nuit de sommeil pouvant suffir. Dans tous les cas, j’en étais assurée nous ne resterions pas plus de quelques jours ici.

Malheureusement, il a fallu que les choses se gâtent...

Dès qu’elle a eu un aperçu du palais de cette ville Cho a insisté afin qu’on aille y jeter un coup d’œil, caprice auquel j’ai fini par céder épuisée de toutes ses jérémiades et n'espérant qu’une seule chose: que toute cette aventure se finisse.

Bien, évidemment, château s’associe au mot garde et remparts, car qui sait une ville n’est jamais à l’abri d’une guerre. Nul moyen de pénétrer en ces lieux autrement que par la porte, bien forcément est bien gardé.
Dans tous les cas, je n’avais aucune envie de visiter.

C'est sans compter sur ma petite peste de sœur…

Tandis que j’observais le domaine elle en a profité pour échapper à ma surveillance… Autant dire que j’ai sur le moment un peu paniqué…
Après cinq bonnes minutes à courir partout, criant son nom sous tout les toits j’ai fini par la retrouver avec les soldats.
Considérée de loin il fallait reconnaître que la situation prêtait à rire: ma sœur du haut de son un mètre cinq à peine, face à un homme haut de deux mètres, arme à la main le buste en avant et les genoux repliés afin de s’adapter à la taille de Cho. L’air intrigué, il semblait poser des questions.
Décidant d’intervenir je replaçai rapidement une mèche de ma natte derrière mon oreille, réajustant mon bustier et adoptant une figure des plus assurée je m’avançai d’une démarche qui se voulait gracieuse.

M’apercevant la personne se dirigea vers moi, main sur l'épaule de Cho, me demandant si je la connaissais. Malgré un acquiescement de ma part il poursuivit ses questions, m’interrogeant sur ma maison d’origine et ma présence ici, à Port-Réal qui plus est seule et sans chaperon.
J’avais au moins la certitude que nos costumes étaient plutôt réussis. Un point pour moi et Cho. Cependant il me fallait répondre et vite, sans commettre de gaffes qui plus est…

Avisant le peigne planté dans les cheveux de ma sœur je réfléchissais à toute vitesse, finement ouvragé dans l’or, avec sa forme de rose aux gouttes de rosées vertes émeraude il valait bien une fortune. Offert par Midas à mon frère en guise d’un service rendu, celui s’était empressé de nous le donner n’y voyant pas grande utilité.

La Maison Tyrell… Une des seules que je connaisse sans avoir lu le livre. Première idée apparu à mon esprit, je me hâtai de la ressortir à haute voix justifiant être une parente éloignée, une cousine nommée Aline de simple passage en ville.
C’est cependant la question: Je suppose que vous êtes venu présenter vos condoléances ? Qui m’a fait tiquer. Qu’avais-je loupé de si important dans le livre ?
Malgré tout je me suis contenté de hocher la tête, affirmant que ma sœur et moi étions fort désolée pour ce tragique événement. Ce n’est que lorsqu'il me demanda si j’avais trouvé un lieu où dormir que j'acquiesçai vivement souhaitant saisir ici une occasion de nous en aller.

Dommage pour moi, il nous a gentiment proposé de nous accompagner à notre lieu de résidence, ne pouvant me permettre de refuser, je me suis vu dans l’obligation d’accepter, devant durant tout le chemin supporter ses incessants bavardages.

Nous n’avons pu souffler qu’une fois dans la chambre de la taverne. Je dis bien chambre, car rester au rez-de-chaussée avec tous ses hommes bruyant et seuls m'était impensable.
À mon plus grand dam, la nuit ne fut pas de tout repos mais je bénéficiais d’assez d’énergie pour nous ramener à la maison.

Alors pourquoi sommes nous encore ici ?
Tout simplement car Cho a égaré le livre ! Et sans livre on ne rentre pas !

Voici donc seize jours que l’on séjourne en ville à usurper l’identité d’une personne inexistante, prétendant être quelqu’un d’autres que soit même.
Je ne préfère même pas imaginer le sort que l'on nous réserverait si la vérité venait à être découverte…  Pour avoir eu un bref aperçu de tête assez mal en point lors de mon passage au palais je doute que l'on bénéficie de clémence…

Qu’allons-nous faire ?

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