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Chapitre 35

Cette rencontre m'a un peu bouleversée, je dois l'avouer. Draël me surveille car il se doute bien de quelque chose. Ça va compliquer mes plans de vengeance... Évitons de finir empaler par ce taré. C'est toujours ça le problème avec les gens qui ont trop souffert dans la vie ; ils déraillent complètement par la suite. Si déjà moi je pars en roue libre après le meurtre de ma mère, j'imagine même pas le comportement d'un elfe humilié pendant des siècles dans un esclavage sexuel. Draël ne doit pas vraiment passer ses soirées sur le ton de l'humour...

C'est un peu la cour des miracles les Falaises Sanglantes, non ?

Fatiguée de ma journée, je m'adosse à la fenêtre d'une terrasse et observe les magnifiques toits du palais. Je connais le moindre chemin de ronde, la moindre pierre. J'ai pris soin de tout analyser pour que ma quête réussisse au mieux. Mon plan est clair dans ma tête.

Même si en ce moment, j'ai en mémoire le malencontreux épisode qui s'est produit ce matin. Le prince Morgal s'était absenté je ne sais où et j'ai fait la maligne, comme d'habitude. Résultat des cours, le prince m'a surprise avec Binou dans sa chambre et on ne jouait pas aux cartes. Je ne pourrais jamais retirer de mon esprit sa tête ravagée, totalement furieuse. J'ai bien cru que l'elfe allait nous réduire en bouilli. Je me suis enfuie comme une lâche et j'ai laissé mon compagnon s'expliquer avec son maître.

Pauvre Binou, j'espère que tu me pardonneras... Je t'ai abandonné et je prie le Créateur que le vampire ne t'ait pas vidé de ton sang.

Un raclement de gorge me fait dresser les oreilles.

— Binou ! Heureuse de te voir sauf, je me demandais où tu étais passé.

— C'est gentil de te défiler dans de pareilles situations !

— Tu aurais fait pareil, mon chéri.

Il soupire et s'assoit sur un muret. Derrière lui, le soleil commence à se coucher.

— Pour te répondre, j'étais dans une fabrique du prince.

— Rassure-moi, il ne t'a pas torturé ?

— Non, non... Mais, je suis un peu perturbé par ce que j'ai vu là-bas...

— C'est-à-dire ?

Je m'approche de lui et pose mes coudes sur ses genoux.

— Tu vois l'état piteux de Morgal ?

— Difficile d'oublier son visage en décomposition.

— Bah descends dans les salons elfiques et regarde-le : il est totalement guéri !

Je me redresse, perdue :

— Comment ça se fait ?!

— Il a plongé dans un bassin de Gemmes Blanches. Ça l'a totalement réparé. Et j'avais oublié qu'il était aussi bien gaulé.

— Tu fantasmes sur Momo, maintenant ?

— Mais non ! C'était juste une remarque... Tu ne trouves pas ça étrange qu'il soit parvenu à mettre la main sur un pareil trésor ? Il a dû se rendre sur l'Île Bénite avec les autres Réceptacles et récupérer une part du butin. Je l'ai vu se téléporter.

Je frémis ; Morgal est une créature redoutable, extrêmement puissante si en plus il sait se déplacer hors des couloirs de l'espace. Mais s'il détient un tel stock de gemmes, ça veut dire qu'il guérira Alças ? Cette nouvelle me réchauffe le cœur : la fée pourrait sans doute retrouver ses ailes en un rien de temps.

Mais une autre réalité émerge dans mon esprit : le prince est guéri.

Mon devoir m'appelle ; je dois l'éliminer dès ce soir. J'ai suffisamment attendu, je me suis perdue dans les bras de Binou alors que ma quête est toute autre.

— Püpe, ça va ? Tu me parais perturbée ?

— Comme toi, j'imagine, souris-je.

Il descend de son perchoir et m'attrape volontairement la taille :

— Tu sais ce qui me perturbe ?

Son sourire en coin en dit long.

— Dis-moi, mon chéri.

— C'est de ne pas avoir pu finir avec toi ce matin. Je me sens terriblement fautif...

Il m'embrasse pour accréditer son propos.

— Binou, tu arriverais à passer deux jours sans me courir après ? gloussé-je alors qu'il passe ses mains sous ma jupette courte.

— Difficile à dire, murmure-t-il les yeux mi-clos, puisque j'ai l'impression de me brider en permanence lorsque je suis avec toi.

— Petit coquin.

Le pire, c'est qu'il ne ment sûrement pas. Ma Loupiote est tout feu, tout flamme en permanence. Si mon départ s'annonce prochainement, je ferais bien de profiter de mon amant avant de m'en séparer pour toujours. Je ne veux pas penser à ce moment, je trouve l'instant présent bien plus intriguant.

Binou m'a déjà poussé jusqu'à un sofa d'extérieur pour m'allonger dessus.

— Comment se fait-il que je sois autant attiré par toi ? demande-t-il en retirant sa tunique, tu me rends fou de désir, à chaque fois.

C'est sûr que de ce point de vue-là, il ne m'a jamais déçu. Comme pour le remercier de ses performances, je le libère de son caleçon et commence à caresser son membre déjà dressé. Avec le temps j'ai compris ce qu'il aimait et je ne vais pas tarder à lui faire perdre les pédales.

— Püpe tu es formidable, gémit-il alors que je lui masse les bourses.

— Ce n'est pas gratuit, souris-je alors qu'il s'agrippe à mes cuisses, tu devras me faire jouir en retour, mon chéri.

Il se mord la lèvre comme pour se retenir. De mon côté, je suis toujours habillée, contrairement à lui, et j'apprécie bien ce petit retournement de situation. Je lui fais clairement comprendre que ce soir, mon plaisir passe avant tout. Même si je ne doute pas un seul instant qu'il jouira aussi. Rien qu'à voir son torse se soulever rapidement et son visage rosi par les caresses que je lui prodigue, il n'inspire pas la pitié.

Binou finit par retirer ma main, bien malgré lui :

— Si tu continues comme ça, je ne pourrais pas agir, souffle-t-il.

— Occupe-toi de moi au lieu de bavasser.

Il hoche la tête dans un sourire et relève ma jupe pour retirer ma culotte en dentelle. Il l'envoie valser à l'autre bout de la terrasse et accorde le même sort à mes jupons avant de m'écarter les cuisses et dévorer mon minou. Voilà qui me plait bien. Je me laisse aller, les yeux perdus dans le ciel étoilé. Mes paupières ne tardent pas à se fermer ; les caresses du vent glissent sur ma peau alors que mon partenaire s'accapare de mes hanches pour mieux approfondir ses baisers torrides sur mon intimité. Il sait me titiller là où j'aime et je ne tarde pas à jouir, les mains enfoncées dans sa belle chevelure noire, comme pour l'encourager.

Satisfait de son cunni, Binou se hisse à mon niveau pour observer mon visage béat.

— Tu es très belle, Püpe, déclare-t-il en me caressant la joue, encore plus après un orgasme.

— Tu sais préparer le terrain, ahané-je encore tremblante.

Il me sourit et passe la main sur ma chemise d'uniforme :

— Tu comptes encore me frustrer en la gardant ? dit-il avec un air apitoyé.

— Fais-moi plaisir, retire-là, je meurs de chaud.

Il n'en faut pas plus pour qu'il s'exécute. Je commençais à ne plus tenir dans ce corsage trop serré. Me voilà à mon tour nue avec un gnome qui apprécie particulièrement ma plastique. Ce petit pervers mate mes seins et se permet de rebander sans vergogne.

— Tu as du mal à te lasser de mon corps, j'ai l'impression, remarqué-je en adoptant une position plus sensuelle.

Il se met à trépigner d'impatience, sans parvenir à calmer son sexe prompt à l'attaque.

— Tu me tortures par ta perfection, ma chérie, admet-il en se penchant au-dessus de moi.

Un sourire traverse ses lèvres lorsqu'il s'empare de ma poitrine à pleine ma main et commence à la presser violemment.

— Doucement, gémis-je.

— Laisse-moi te prendre, Püpe...

— Encore un peu...

— Han... J'ai tellement envie de toi...

Il se met à embrasser mes seins, à les sucer et à en mordiller les pointes déjà dures. Et puis finalement, n'en pouvant plus, il s'enfonce en moi pour commencer les choses plus sérieuses.

Sans me lâcher, il se réapproprie fougueusement mon antre et bute au fond à coups redoublés. Je le laisse m'aimer encore et encore, ce sera peut-être la dernière fois. Quel dommage, c'est si bon ! Comme pour faire les choses bien, Binou varie les positions pour m'exciter davantage. Je gémis son nom pour l'encourager dans son travail.

Il me prend sans relâche avec une fermeté fort appréciable avant de finalement me caler contre son torse. Imbriqué l'un dans l'autre, nous jouissons ensemble ; il saisit mon visage en coupe pour mieux m'embrasser alors que je le sens se déverser en moi à plusieurs reprises.

Après ça, nous nous effondrons sur le sofa, épuisés, dans les bras de l'autre.

— Je suis à plat... murmure mon partenaire en sueur.

— Tu as le droit, susurré-je en passant la main dans ses mèches folles.

Au loin, l'écho de la fête monte jusqu'à nous. Les elfes doivent célébrer la guérison du prince.

— Quelle heure est-il ? s'enquit-il.

— Bientôt minuit...

Il se redresse péniblement et ramasse son uniforme.

— Je dois y aller.

— Tu ne veux pas rester avec moi encore quelques instants ? demandé-je tristement.

— Crois-moi, j'en ai envie. Mais le devoir m'appelle. À demain, Püpe !

Il n'y aura pas de demain entre nous, Binou...

Mon visage s'est refermé comme une huître. Le temps du batifolage est terminé. Je me suis amusée avec Binou, très bien. Mais je dois désormais tenir ma parole et évincer l'elfe.

Mon compagnon parti, je regagne mon repaire où je prends le bain nécessaire, comme si je voulais retirer de moi l'affection que je voue à Binou, qui me rend faible. Je me savonne énergiquement et enfile ma tenue d'assassin. Tout est comme la dernière fois, pile à ma taille. Je me dirige ensuite vers Mocheté et lui fait avaler une souris enduite de potion anti-valique. Comme pour prendre une mesure supplémentaire, j'enduis le serpent de son propre venin. Le fait simplement de le toucher pourra provoquer d'horribles vomissement et diarrhées, accompagnés de putréfaction de la peau. Je paierais cher pour voir Morgal crever ainsi.

Mais je partirai aussitôt.

Une fois mes affaires prêtes, je m'engage sur les toits et me dirige vers les appartements du prince. Ma capuche et mon bâillon dissimulent parfaitement mon identité et mes dagues seront prêtes à être dégainées si besoin est. Avec souplesse, je me glisse sur le balcon et m'avance vers la fenêtre. Aucun garde ne m'a remarquée, tant mieux. D'un pas furtif, je m'approche de la baie vitrée et manque de sauter de joie lorsque je constate qu'elle est entrouverte. Mon panier sous le bras, je me faufile jusqu'à la chambre et dépose mon colis sur les draps. Subrepticement, je soulève les couvertures et ouvre le panier pour laisser le ver des ombres se lover dans le pieu du prince. Un regard par la porte du salon et je distingue quelques verres posés sur une table basse, éclairés de bougie à la flamme vacillante. Je rejoins le séjour et verse quelques goutes de potion anti-valique dans les bouteilles qui trainent. Avec ça, impossible qu'il n'échappe à mon plan lorsqu'il remettra les pieds dans ses appartements. Tu peux profiter de ta petites sauterie, Morgal, des bals et des festins qui te célèbrent. Mais prépare-toi à être surpris en montant !

Bonne nuit, votre altesse ! Moi je quitte les lieux !

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