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Samedi 13 octobre, 11 h 37

Aujourd'hui, c'est le grand jour, celui que j'attends depuis lundi, on est samedi. Non, plus sérieusement, les (nouveaux) voisins viennent manger ce midi, donc dans 48 minutes et 12 secondes environ...

J'ai pris la décision de ne pas faire de gâteau mais plutôt une salade de fruits. Plus diététique. Le repas est composé de : pâté en entrée, une occasion pour mon père d'exprimer sa fierté (frimer), de crumble de poulet. Euh, minute papillon, un crumble n'est pas sensé être sucré ? Qui est accompagné de sa verte laitue et de sa délicieuse baguette de la boulangerie du bourg. Vient ensuite le fromage, du fromage de vache, de brebis, de chèvre, un peu de tout, pour tous les gouts. Et enfin, la salade avec des oranges, des fraises, des bananes, et des kiwis, mon fruit préféré !

C'est ainsi que je me retrouve à attendre, sans rien faire, la venue des nouveaux voisins. Enfin je ne faisait rien. Maintenant j'écris dans ce carnet magnifiquement banal (mis à part le fait qu'il contient tous mes états d'âme...).
Malheureusement, je ne sais pas quoi raconter.

Je sais ! Je vais conter comment j'ai commencé le piano (oui, je fais du piano).

C'était au mois de juin, les cerisiers étaient en fleurs et, soudain, j'ai rencontré l'amour de ma vie dans un parc. Et il jouait du piano, j'ai donc décidé de suivre son modèle.
Non. trop cliché.

Fini la rigolade, je vais vraiment raconter comment j'ai commencé le piano. J'avais six ans, j'allais rentrer en CP. Et mes parents se posaient la question de me faire apprendre un instrument. Moi, je n'était pas contre, j'avais six ans, pour moi, le concept d'instrument, c'était un peu flou...

Mes parents avaient d'abord décidé de me faire essayer toutes sortes d'instruments dans un cours nommé : «éveil musical».
Mais tous les éléments semblaient réunis pour que je commence le piano :

nous avions un piano à la maison (croyez-moi, ça joue)

ensuite, le cours d'«éveil musical» changeait d'horaire et de jour tous les mois, pas pratique lorsqu'on a deux parents qui travaillent tard le soir

et finalement, le cours était plein, nous nous y étions pris trop tard, mais il restait de la place dans les cours de xylophone, et de piano... Le choix a été vite fait.

Voilà, c'était l'histoire de ma vie... Le cycle éternel, d'un enfant béni... Oui, les références sont nulles, je le sais et je l'assume.

Malheureusement, l'instant «Le Roi lion» est terminé pour la simple et bonne raison que nos invités sont arrivés !

16 h 36

Si je devais choisir un mot pour ce repas ce serait : calme. Non, pas «catastrophique», comme dans un roman, ni «parfait» ou «idyllique» comme dans une comédie romantique où Paul et moi nous serions regardé dans le blanc des yeux pendant tout le repas, mais bien calme. Oui, c'est le mot.

Ma soeur, Raphaëlle, s'est tout de suite entendue avec le frère de Paul, Raphaël. Mais ayant 7 et 8 ans, nous ne les avions pas beaucoup vus du repas. Il sortaient de table à la moindre occasion.

Pour Paul et moi, c'était une autre histoire... Le silence n'était pas pesant, quoique... Si. Le silence était pesant. Alors pour l'ignorer, nous avons fait semblant, autant l'un que l'autre de nous mêler à la conversation des adultes.

Qui concernaient des sujets ennuyeux et répétitifs : leurs boulots, en première position, il se trouve que ma mère et le père de Paul sont tous deux professeurs... Les enfants n'ont pas le même âge (maternelles pour l'un et lycéens pour l'autre) mais ils ont la même mentalité (désolée à tous les lycéens). Puis vient les enfants, ah... ce moment où les adultes commencent à parler de toi, du fait que tu grandis, en oubliant que la personne en questions est à côté et qu'elle est subitement sortie de ses pensées pour écouter attentivement. Ils ont également parlé de l'université. Parce que le frère de Paul (assez mignon, au passage) compte partir en médecine l'année prochaine. Ils ont parlé de la difficulté de cette voie et de bla bla bla... J'ai cessé d'écouter. Trop soporifique.

Paul a cependant entamé la discussion au moment de passer au fromage, me demandant des informations sur les profs que nous avons en classe. J'ai commencé par les pires, évidemment, sinon, ce n'est pas drôle (et puis faut bien lui faire peur au petit nouveau...).

«La pire d'entre tous, c'est Mme Valerian. Cette prof, c'est le diable en personne... Ne t'avises surtout pas de lui répondre... Ça se passerait mal pour toi. Sinon, on ne pige rien à des cours. Et ne parles SURTOUT PAS de questions pendant le cours sinon elle sortira son effroyable : Monsieur - c'est bien Tiqueter ton nom de famille ?- TIQUETER votre carnet sur mon bureau !!

«Je te jure que c'est effrayant ! Mais ça ne m'est jamais arrivé... Heureusement !

« Ensuite, il y a M. Tschnesnokov, surnommé « le russe», le prof de maths... Assez effrayant lui aussi. Il est bâti comme une armoire à glace, il a un très fort accent russe et des qu'il s'énerve, il jure dans sa langue natale... Ses cours sont difficiles, mais bon, c'est les maths.

« Mme Faure, dont la matière est le français, est assez intéressante, mais elle donne beaucoup, beaucoup, beaucoup trop de devoirs. En plus, en ce moment, c'est Shakespeare...»

Je déteste Shakespeare ! Je ne le dirai jamais assez !

« Les profs d'anglais et d'histoire sont super ! Mais les profs de techno et de musique ne se font pas respecter.... Et M. Pinceau, le prof d'arts plastiques, ben... c'est l'art plastique...»

Voilà, c'est à peu près ce que j'ai dit à ce moment... Mais le plus gênant a dû être après mon monologue. Un silence pesant s'en suivit... Mais vraiment, encore plus pesant que celui d'il y a quelques minutes. Nous nous sommes donc penchés vers la conversation des adultes (qui parlaient de pommes de terre. Il devait y avoir beaucoup trop de vin sur la table).

Il sont repartis peu de temps après, vers 16h, on a eu du mal à séparer Raphaël² mais après de nombreux efforts et des promesses (oui, Raphaël viendra le week-end prochain, oui, il pourra goûter, oui, il pourra dormir...).

C'est ainsi que s'est déroulée ma journée. Plutôt positive ! (Pour une fois).

Donc :

- À mort Shakespeare !

- Raphaëlle s'est trouvé un ami.

- Vive le samedi !

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