Désolée. C'est le seul mot que j'ai à dire. Je suis désolée d'avoir été si pessimiste ces derniers temps. Mais si j'avais été ce cahier j'aurais démissionné de mes fonctions sur-le-champs. Mais, rassurez-vous chers citoyens, Carnet est un travailleur honnête !

Je me suis relue (oui, c'est pas bien, et alors ?)... Et... Wooow... Tu m' étonnes que Paul craque sur la Juju ! J'étais d'une — passez-moi l'expression — d'une chiantise ! Je n'en reviens pas. Je me serais frappée si ce n'était pas moi qui avait écrit ! En fait, je me serais faite suivre dans un hôpital pour "déprimite aiguë".

A titre d'information, je ne compte pas me suicider maintenant (trop de personnes seraient triste de perdre ma magnifique personne). Non, la vie est trop précieuse ! Des millions de personnes vivent dans la misère donc je compte profiter de la chance que j'ai ! Vous savez, j'aurais pu naître dans la peau d'une pomme. Mais non, je suis bien moi, Thalia Grâce, en chair et en os !

Donc c'est Thalia-l'humaine qui vous parle et pas Thalia-la-pomme. Parce que je vous assure que j'aurais pu être un fruit ! Finir en tarte, d'amour ou encore en pantoufle (euh, chausson, pardon...) c'est pas mon trip.

Mon entourage doit crier "Hallelujah" ! Même ceux qui disent "Alléluia"... Non, parce que je suis vraiment insupportable dès que je me mets à m'apitoyer sur mon sort. Je deviens une sorte de masse informe qui donne des envies de meurtres, mais qu'on ne peut pas se résigner à frapper parce qu'elle fait pitié ! C'est pas très glamour comme comparaison mais faute de mieux.

J'ai découvert que j'étais heureuse malgré tout ce que j'ai pu dire sur Lucas (ça aurait fait vide si on avait pas parlé de lui). C'était en français, à côté de... roulement de tambours...
Paul
Il m'écrivit sur un petit papier :

Hey ! Tu m'en veux encore ?

Oui.

Ah ouais, quand même... Tu m'en veux pour quoi au juste ?

Je suis flattée de voir que tu as déjà oublié.

Nan ! Mais Lili, c'est pas volontaire !

Mon prénom c'est Thalia.

Rohh. Bon, saches que moi je veux faire la paix, peut importe ce qui est passé !

Promis j'y pense ;-)

Il m'a ensuite souri. Un sourire joyeux et sincère avec deux jolies petites fossettes. Un sourire qui ferai  fondateur coeur de glace.

Un sourire qui n'était pas mérite après tout ce que je lui ai fait subir... Un beau sourire sur une belle personne.

Et voilà ce qui s'est passé. Ce qui me prouve encore une fois que j'ai été une belle idiote. Je vais faire des efforts. La déprime c'est fini ! D'ailleurs, je me demande si je ne devrais pas effacer les écrits ce journal. Ça pourrait être une bonne idée. Mais on ne sait jamais ce qui pourrait m'arriver dans le futur.

Je trouve quand même que tenir un journal pendant seulement deux mois n'est pas très sérieux.
Donc, j'ai décidé après un intense réflexion (si, si, je vous jure, au moins quatre secondes), que j'allais continuer pour plusieurs raisons :
1) J'ai l'impression de retomber en enfance !
2) Et ça c'est cool
3) Je me suis prise au jeu
4) Ça aussi c'est cool
5) J'aime ce carnet ! (#BFF)

Mais comme on dit, les paroles s'envolent, les écrits restent. Je vais garder ce carnet pour prouver ma bonne foi !
La décision est prise. Je continuerai tout sans rien modifier...
Tout ira — tout va ! — bien !