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Bonjour bonjour 👌🏽 alors je reviens dans cette partie pour vous parler de ce fameux rêve réalisé dimanche dernier ! Désolée si j'en ai fait attendre certains pour cette nouvelle mais je n'avais pas le temps de rédiger cette partie plus tôt 😩
Donc, sans plus attendre, je vais déjà vous révéler le rêve que j'ai réalisé... (Roulement de tambour) 😂 UNE DE MES NOUVELLES EST SORTIE DANS UN LIVRE PAPIER !!!!!!
Eh ouais les gars, j'ai paru dans un vrai livre, un vrai de vrai 😇
Mais avant tout, je tenais à vous raconter comme j'en suis arrivée là. Voila la petite histoire :
En Septembre 2016 (oui ça remonte à un an, déjà...), j'ai trouvé un petit concours d'écriture sympa à faire dans ma région. Le thème était "Le patrimoine imaginaire" mdr quoi de plus barbants ? Mais quand j'ai enfin compris le thème, je me suis rendue compte que ca ouvrait des possibilités d'écritures immenses 😏 bref, je me suis lancée et j'ai écrit une nouvelle de deux pages (format A4). Je l'ai envoyé et j'ai eu une réponse deux mois après et j'ai su que je faisais partie des finalistes dans la catégorie adolescents ! Trop contente je me rends à la remise de prix, j'apprends que je suis 3ieme et que les nouvelles des gagnants et quelques autres seront publiées dans un livre 😅
Je ne vous en avais pas parlé tout simplement parce que j'attendais de l'avoir en main, mais, et je suis désolée de vous l'annoncer de la sorte mais je ne vous montrerai pas le livre et je ne vais pas vous dire quel est son titre. Pour la simple et bonne raison que, si je vous le dis et que, je sais pas, vous allez l'acheter ou juste le voir en librairie ou autre et bien, vous allez connaître mon nom de famille ainsi que la ville ou j'habite. Or, je ne pense pas être prête à passer d'anonymes à connue de tous. Je veux dire par là que je ne suis pas prête à révéler mon identité (Ca fait un peu enquête policière mdr) mais essayez de comprendre et de vous mettre à ma place deux secondes. Je suis terriblement heureuse de ce livre mais ce n'est pas le mien. Certes ma nouvelle est dedans mais il ne m'appartient pas. Si Ca avait été vraiment un roman à moi etc... sans problème je vous l'aurez révélé, or ce n'est pas le cas 😔
Mais, pour ceux qui voudraient ABSOLUMENT l'acheter ou le voir ou autres choses encore (et seuls ceux que je vois très souvent sur mes œuvres - oui je reconnais les pseudos des vrais - qui commentent, votent, avec qui je parle etc) seuls ceux la peuvent venir me voir en message privé pour me demander le livre et je vous le donnerai. Mais mon identité ne sera pas révélée à tout le monde, sachez le.
Pour les autres et pour mes lecteurs ici présents, je vous mets malgré tout la nouvelle parue ci dessous, en espérant qu'elle vous plaira 💋
Le temps est éphémère
L'affolement a atteint son apogée. Il s'active maintenant depuis une bonne vingtaine de minutes dans la pièce sombre, illuminée par la seule lueur blanche de la Lune. Les quelques coups de tonnerre qui grondent dehors font redoubler son agitation. Et moi ? Moi je le regarde s'affairer en riant à pleins poumons ; ce qui accélère l'aiguille des secondes dans un tintement agaçant. Je ris car c'est de ma faute, encore une fois, s'il est en retard. Pourtant, je suis à son poignet depuis sa plus tendre enfance, mais il ne m'a jamais abandonnée. À croire qu'il aime ne jamais être à l'heure ! Comme son père avant lui. C'était moi qui me trouvait à son poignet, avant. À croire qu'il n'en pouvait plus de moi et qu'il m'a donné à son fils. C'est tout à fait plausible !
Son visage cerné devient très vite rouge de colère, autant que mon bracelet en cuir cramoisi. Mais je suis plutôt de nature taquine. Alors, je décide d'avancer ma grande aiguille d'or de dix minutes, histoire de pimenter cette journée un peu trop ordinaire à mon goût. Je l'entends presque instantanément hurler et maudire tous les Dieux de son retard ; et mes rires redoublent d'intensité encore une fois.
Après sa préparation plus que rapide grâce à moi, nous quittons notre appartement, situé au Nord de la capitale. Quelque part, ça ne me déplaît pas, Paris. Voir tous ces gens pressés, en retard, ça me réjouit !
Nous sortons du vieux bâtiment en pierres grises, mais lorsque je vois cette pluie torrentielle s'abattre sur le bitume, je panique. Je suis loin d'être waterproof, moi ! J'ai un mécanisme tout ce qu'il y a de plus normal, fait de rouages et d'engrenages. Je n'ose même pas imaginer le sort que me réservera le propriétaire de ce bras si je venais à m'arrêter. Il me jetterait à la benne, comme le font la plupart des personnes. Et, à ce moment-là, je serai morte, sans vie. Je n'aurai plus qu'à faire mes prières pour espérer accéder au paradis des montres cassées.
Mais la question ne se pose pas. Prévoyant comme il est, mon maître a pris son vieux parapluie vert kaki et s'engage d'un pas certain sur le trottoir menant à la station de métro. J'aime le métro. Tout comme les gares d'ailleurs. Observer toutes ces personnes se dépêcher pour éviter de rater leur train ou leur métro, ça me rend folle de joie ! Si je suis sadique ? Bien évidemment. C'est moi qui ait le contrôle de sa journée, de son emploi du temps. Alors, plusieurs fois par semaine, j'en profite. Par exemple, l'autre fois, voyez-vous, mon propriétaire était à une de ses réunions des plus ennuyeuses. Joueuse comme je suis, je me suis amusée à jouer sur son moral en restant cinq minutes sur la même minute ! Méchant me direz-vous ? Je pencherai plutôt pour amusant.
Mais malgré mon côté sadique, je reste gentille et, dès qu'il arrive à son cabinet d'architecte, je replace mes aiguilles au bon endroit.
Le reste de la journée a été ennuyeux pour moi. Aucune réunion à retarder, aucun rendez-vous à avancer. Seulement une journée à faire marcher mes aiguilles normalement et à contempler les dossiers passer sous la main de mon maître. Rien que ça ! Je soupire. Les journées ennuyeuses, ce n'est pas tellement mon fort. Enfin... L'heure de quitter le cabinet arrive et mon cher propriétaire part à vive allure pour se rendre à la salle de sport. Oui, c'est un sportif ! Malheureusement, je déteste son heure de sport quotidienne. Elle me rend folle. Pourquoi ? Parce qu'il ne me laisse jamais venir avec lui, non, il préfère me laisser pourrir au fond d'un vieux casier dont l'odeur est affolante. C'est tellement frustrant ! Pourtant, je suis son seul bijou de valeur. Aussi bien financièrement que sentimentalement. Je ne comprends pas ce qui lui passe par la tête à chaque fois. Je ne comprendrai jamais !
Une fois arrivé dans cette fichue salle, il se change lentement et place délicatement toutes ses affaires, bien pliées, dans son casier, en l'occurrence le cent cette fois-ci. Je continue de râler et le tintement de mes aiguilles m'agace au plus au point. Il me dépose sur la pile de vêtements et de sacs avant de refermer la porte et d'y retirer la clef.
« Qu'est-ce qu'il fait noir ici », je ne peux m'empêcher de penser.
Je continue de pestiférer pendant un bon quart d'heure, sachant qu'il m'en reste encore trois autres. Mais, lorsqu'à travers les strilles de la petite porte, je remarque deux silhouettes humaines, je commence à paniquer. Mon propriétaire ne revient jamais aussi tôt, ce ne peut être lui. À moins qu'il ne se soit blessé... ? Peu probable. Les secondes passent mais je n'arrive plus à faire bouger mes aiguilles, trop tétanisée pour cela.
D'un seul coup, la porte s'ouvre violemment dans un bruit sourd et je sens deux grosses mains m'attraper fermement. Je ne peux me débattre, je ne peux crier, je reste seulement là, à regarder la scène se passer. Je me regarde me faire enlever sans pouvoir me défendre. On me fourre dans un gros sac poubelle noir, au milieu de dizaines et de dizaines d'autres bijoux de valeurs volés. Je suis au fond de ce trou noir et je décide de m'arrêter, pour le moment, trop triste pour me faire marcher.
Les jours passent les uns après les autres et je me sens plus seule que jamais. Je suis depuis un temps infini au poignet de mon voleur et je prie chaque jour pour que mon propriétaire me retrouve. Malheureusement, plus le temps passe, plus je perds peu à peu espoir.
Mais, aujourd'hui, lorsqu'au bras de mon nouveau maître, nous sommes sortis dans les rues de Paris pour aller voler, une nouvelle fois, j'ai aperçu une silhouette familière qui se précipitait dans la rue. J'ai d'abord visualisé son bras musclé se contracter sous l'effort de la course et puis, mon regard s'est baissé sur son poignet. J'espérais le découvrir vierge, mais non. Il y avait une autre montre dessus ! Une de ces montres digitales. Il m'avait remplacée, moi, SA montre. J'avais été oubliée, aussi vite que si j'avais été un vieux souvenir. Alors, complètement ravagée, je me suis refermée sur moi-même et je me suis éteinte. À tout jamais.
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