jour 4: Akihabara
Le réveil sonne à 10 heure et demie. On a encore le décalage horaire qui nous joue des tours et bien que l'heure soit tardive, se lever n'est pas si facile.
On se prépare, et je sors de ma chambre pour rejoindre le lavabo commun et m'y maquiller.
J'y croise une autre résidente: une hollandaise en working hollydays *. Je discute un petit peu avec elle en Japonais. Malheureusement mon mauvais niveau se fait sentir, j'espère que je réussirai quand même un peu à progresser !
Nous partons à Akihabara aujourd'hui. Au départ nous voulions faire une visite plus tournée "visuelle" que "achat", c'est à dire voir des temples, jardins, musées... Ce genre de chose.
Seulement l'argent que vous avions changé à l'aéroport c'est vite écoulé et nous devons absolument trouver un bureau de change.
J'ai lu sur internet qu'il y en avait à Akihabara. On doit sûrement pouvoir en trouver dans tous les quartiers mais mieux vaut ne pas prendre de risque. De toute manière il était hors de question de ne pas visiter le repère des Otaku** durant notre séjour.
Pour y aller, on prend la Jr Yamanote Line. Cette ligne de métro, que l'on a déjà utilisé hier pour se rendre à Harajuku est très pratique car elle dessert une grande partie des plus grands quartiers de Tokyo. Elle est également très prisée des étrangers, car elle fait partie du réseau JR, et est donc gratuite pour les détenteurs du JR Pass (j'en parlerai dans quelques semaines quand j'utiliserai le mien).
Arrivée à Akihabara, on est tout de suite impressionnées. Il y a des immeubles gigantesques à perte de vue, remplit de panneaux et publicité.
J'essaye de les photographier, mais certains sont tellement grands que je n'ai pas le recul nécessaire sur l'iphone de ma soeur pour les capturer en entier.
Avant tout, nous devons trouver un change. Surtout qu'il est environ treize heure et que l'on commence à avoir vraiment faim. Il ne nous reste que 10 000 yen en poche (environ 8 euros ) et à deux ça ne sera pas suffisant pour manger.
Après avoir déambulées au hasard des rues en essayant d'en trouver un, nous décidons de regarder sur le GPS.
Chouette il y en a un a seulement quelques rues.
Maintenant que nous avons de quoi payer, il ne reste plus qu'à choisir un restaurant. On passe devant un, puis un deuxième mais ils sont remplis. Le quatrième est le bon, on rentre, commende nos plats à la machine et paye. Il ne nous reste plus qu'à donner nos reçus au serveur et à nous installer.
Une famille asiatique entre à son tour. Au début je n'y fais pas trop attention, puis, l'entendant parler fort je suis obligée de la remarquer. Contrairement à ce que je pensais au départ, ce sont des français. Des touristes, des vrais. Et les seuls à hausser la voix dans le restaurant ou tout le monde parle de manière modérée.
Le repas est excellant. On a choisit des udon au katsudon***. Un vrai délice.
Après ce repas fort bénéfique, nous nous remettons en route. Sur la route se trouve une échoppe de gâteau en forme de poisson, j'espère repasser devant pour pouvoir en goûter.
On fouine dans de nombreux magasins, ayant un peu de mal à nous y retrouver parmi tous ces étages et immeubles différents.
En rentrant dans une nouvelle boutique, le Graal apparaît devant mes yeux: deux petites figurines de Final Fantasy XIV à 600 yen chacune!!! Je vois en premier Iffrit, puis découvre Ishtola derrière. A ce prix là (environ 5 euros) je prend les deux sans hésiter et part payer. A l'époque où j'en cherchais en France je n'ai jamais réussit à en trouver!
Dans les rues, de nombreuses maid sont présentes, toutes dans des tenues différentes. Du costume Kawaii, à celui de Ninja ou encore de pirate, on peut dire qu'il y en a pour tous les goûts. Elles distribuent des flyers, tentant d'attirer les clients dans leur café.
En nous voyant passer, elles ne tentent même pas de nous tendre les prospectus. La majorité de leurs clients sont des hommes, et elles sont suffisamment rodées pour voir qu'on est pas intéressée.
Un peu fatiguées de déambuler de magasin en magasin au hard, on décide d'aller à Book Off. Cette grande chaîne de magasin propose des livres, Mangas et DVD d'occasion.
A un moment on s'arrête quelques secondes hésitant sur la direction à prendre. Un japonais nous interpelle proposant de nous y amener. Coralie me regarde interloquée, ça sent l'attrape touriste à plein nez. Étant quand même dans des endroits fréquentés, on prend le risque de le suivre, après tout les japonais sont connus pour leur gentillesse.
Une fois sur place, il nous dit qu'il a faim, une façon de demander de l'argent. Est ce pour de vrai? Ou juste une mise en scène ? Je ne sais dire. Ce que je sais en revanche c'est que ça ne correspond pas du tout à la mentalité Japonaise.
Il ne nous reste que des assez grosses coupures et quelques pièces, mais même pas de quoi faire plus de 20 centimes. Je lui donne les pièces et il repart l'air mécontent. J'ai hâte de questionner mes professeurs à ce sujet, mais, une chose est sure: il ne faut pas oublier que Tokyo reste une grande ville. Bien que la mentalité japonaise y soit présente, on y est pas à l'abri d'arnaque ou de vol. Surtout lorsqu'on n'est pas typé asiatique.
On rentre dans le magasin. Après avoir questionné un vendeur, je me dirige au cinquième étage (oui oui cinquième et pas des petits étages ! ) ou se trouve le rayon pour enfant. Je sélectionne deux recueils d'histoire, ainsi que trois livres de questions réponses avec Dorameon. Je ne connais pas trop ce style de livre mais c'est sûrement un bon moyen d'apprendre du vocabulaire utile.
Direction ensuite la partie Manga. Trois tomes d'Assassination Classroom, un de Code Breaker et de Yankee-kun to Megane-chan (drôle de racaille en français il me semble) plus tard, mes bras commencent à être bien chargée. Je sélectionne ensuite deux bouquins supplémentaire à offrir à mes amies de la fac de Japonais.
Ma sœur me force à ne prendre que ça, me raisonnant. Ce n'est que le début du voyage et les livres ça pèse lourd ! J'obtempère après avoir obtenue la promesse qu'on reviendra si il reste de la place dans nos valises à la fin du voyage.
Une fois à la caisse, la sentence tombe. Même pas 20 euros pour douze livres. J'aimerai tellement avoir ce genre de magasins chez moi...
Après toute cette marche, un peu de repos est bien mérité. Dans la gare, à côté de boutiques diverses se trouve un petit Starbucks.
Il n'y en a pas dans ma ville, c'est donc la première fois que je m'y rend.
Bien entendu, on décide de goûter aux saveurs Japonaises. Entre le frapuccino watermelon (pastèque) et celui au thé matcha, nos papilles en salivent d'avance. Le premier étant sold out, le choix est vite fait.
Après avoir passé commande, on s'assoit sur un tabouret et goutte la boisson. Ce frapuccino est vraiment excellant, le thé matcha se mariant divinement bien avec la glace.
Une bonne expérience de faite ! On en boira de nouveau à coup sûr.
On reprend le métro les bras chargés de livres et rentre à la guest house. On se cuisine un petit repas: deux barquettes de riz déjà cuit (on a pas encore trouvé de sac de riz à acheter) avec un sachet de curry japonais également précuit.
Un délice pour tout fan de curry japonais!
Bilan de la journée : Akihabara c'est génial ! J'espère pouvoir y retourner ! Mais cette fois ci j'essayerais de trouver sur internet quels sont les meilleurs magasins pour trouver des goodies.
En revanche je suis étonnée de ne pas avoir fait plus d'achats que ça. Un bon point pour ma valise dans laquelle il restera peut être un peu de place... à compléter par quelques livres. 😎
* visa permettant de rester un an au Japon en travaillant 28 heure par semaine, même si on a pas un bon niveau en Japonais ou un métier intéressant.
Il faut être âgé de moins de 30 ans pour pouvoir y prétendre et n'est pas renouvelable.
** terme désignant les fan de culture animé. Autrefois péjoratif, il est maintenant beaucoup utilisé.
*** du porc
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