Il pleut, il pleut bergéeeere... Peut être devrais-je traduire cette chanson en japonais ?
Et oui, pour changer notre amie la pluie nous tient compagnie.
Va t'on finir par réussir à aller au jardin d'Ueno ?  Surtout qu'ensuite on doit aller à celui d'Harajuku ! Mais bon pour celui ci, on attend être un dimanche, jour où de nombreuses personnes s'y rendent cosplayées  (cosplay = abréviation de costumes player: des fans endossent les costumes de leurs personnages d'animations favoris et les mettent en scène).

On se rend à nouveau à Akihabara, c'est un temps idéal pour faire les boutiques et on voulait retourner dans le quartier.
Cette fois ci on prend une sortie différente de la dernière fois. Il est déjà treize heure, on a traîné pour partir.
Tout naturellement nous nous dirigeons donc dans le premier restaurants que nous trouvons.

Nous sommes tout d'abord surprise par les prix. Les restaurants au Japon sont généralement peu chère, mais celui ci bat des records. On mange pour 8 euros.  A deux !

Il est également très typique. Au début on est un peu perdue. On est allé prendre nos tickets à la machine (sa ça va, on a l'habitude maintenant!), mais doit on les donner au comptoir? S'assoir ? 
Un japonais, habitué des lieux, finit d'acheter son ticket juste après nous. Voyant mon hésitation, il nous montre la marche à suivre, nous indiquant ce qu'on peut faire.

On apporte donc nos tickets au comptoir. Là, la cuisinière nous demande si l'on veut des udons ou des sobas  (styles de pattes différentes, les udons sont plus épais), et si on les veut chaux ou froid.

Après avoir fait notre choix, on observe la salle. Celle ci est entièrement remplis d'homme. Principalement des salariés qui viennent rapidement prendre leur pause repas à mon avis. 
Elle est petite. Seulement deux tables de quatre personnes, comme on en a l'habitude chez nous, sont présentes.
A part ça, une sorte de bar avec de nombreux tabourets pour s'asseoir est présent le long du mur.
Au milieu: un îlot. Sans chaises.

On s'assoit à une des tables qui c'est libérée. Après être retourné chercher nos plats, on commence à manger.

Le gentil monsieur qui nous a indiqué le fonctionnement lui c'est adossé à l'îlot central.
Il englouti son plat, et avant même qu'on ai eu le temps de manger le notre s'en va. Il n'a à notre grande surprise même pas du mettre dix minutes pour manger.

Coralie à prit un plat composé. Des nouilles et un petit bol de riz. Sur le riz, une sorte de crème blanche.
Elle goûte et fait la grimace. Pour ceux qui n'ont pas suivis, ma soeur est celle qui finit toujours mes plats lorsque je n'aime pas.
C'est très rare qu'elle ne réussisse pas à manger quelque chose, même si elle n'apprécie pas forcément, elle arrive tout de même à finir le plat.
Au bout de trois cuillères elle jette l'éponge.
Par curiosité, j'en goutte une bouchée.  J'appréhende un peu je l'avoue, et je comprend rapidement la raison de sa grimace. La sauce à le goût de quelque chose qui aurait tourné. Serait ce le fameux nato japonais ?

Je n'en suis pas sûre, et me promet de mener l'enquête a ce sujet.
Je dois avouer que pour la première fois de ce voyage, on a pas réussi à finir un plat.
En tout cas, à partir de maintenant on évite les bols de riz! A moins qu'il y ai précisément écrit dessus que ce n'est QUE du riz !

On se rend ensuite dans les boutiques. Cette fois ci, pas de recherches aux hasards, on se rend dans des boutiques conseillées sur internet.

Forcément,  avec un peu de préparation nos recherches sont bien plus efficaces.
On tombe sur de nombreux magasins vendant des figurines à la pelle.
En voyant les prix, je suis en revanche bien contente d'être allé à Nakano la veille. A Akihabara, beaucoup de figurine y sont bien plus cher.  Jusqu'à quinze euros de plus sur des modèles pourtant identiques.

Malgré tout on finit par trouver notre bonheur. Dans les boutiques d'occasion pour changer!
Non parce que... Quand on trouve une énorme enseigne de book-off, contenant des goodies à l'effigie de plusieurs dizaines de manga et jeux vidéos différents, avec même plusieurs rayons de peluches, c'est impossible de ne pas craquer. Je le jure !

Après une petite interlude par chez nous, il est temps de sortir rejoindre Shiho.
Notre amie japonaise nous a donné rendez-vous à la gare d'Ikebukuro. Au programme: se rendre à Shinjuku et goûter la fondue japonaise.

On entre dans l'enseigne Kisoji. Après avoir posé nos parapluies et enlevés nos chaussures, nous suivons une serveuse habillée d'un kimono. Elle nous indique où nous assoir et nous amène les menus. Le sol de la salle est entièrement composé de tatami.

Les tables sont différentes de celles occidentales. Leur taille est celle d'une table basse. Pas de problème pour y glisser nos pieds en revanche, un trou se trouve en dessous, suffisamment profond pour qu'on puisse être confortablement assis.
Un coussin est délicatement posé sur chaque siège afin de rendre l'assise plus délicate.

La serveuse nous apporte apporte les menus: en anglais pour ma soeur et moi, en japonais pour Shiho.
Je vois d'ailleurs son soulagement quand mon amie nous traduit les explications en anglais. Je comprend quelques unes de ses phrases mais mon niveau est loin d'être suffisant pour me passer de la traduction de Shiho. 

On nous mène en premier un bol contenant un oeuf cru.
La serveuse emmène ensuite un plat rempli de lamelles de boeufs finement coupées, et un autre rempli de divers légumes. 
L'employée se charge ensuite d'allumer la machine à fondu, d'y mettre la sauce spéciale (je vous retrouverez le nom exacte) puis y ajoute la viande et laisse le tout mijoter.

Une fois le tout cuit, elle nous sert à chacun de la viande dans le bol contenant l'oeuf. 
On pourrait penser que le mélange avec l'oeuf cru rendrait un goût bizarre. Au contraire, c'est vraiment bon! 
Shiho, habituée de cette cuisine se charge ensuite de nous cuire les légumes. Des champignons japonais, du tofu, de la badiane... Même les légumes présent donne un côté typique au plat!
Seul l'oignon nous rappelle un peu nos plats habituels.

On mélange également les légumes à l'oeuf.
Moi qui habituellement ne suis pas fana de légumes, je les englouti un par un sans en laisser la moindre trace dans mon assiette.
La sauce dans laquelle ils ont mijotés, ajouté à l'oeuf leur donne vraiment un autre goût, très agréable pour les papilles.

En plus de cela, on mange du riz (servit à volonté), et un ou deux petits hors-d'oeuvre.
En dessert: au choix de la glace à différents goût ou des gâteaux de riz.
Coralie choisit la glace au thé matcha, sous l'approbation de Shiho.
Elle aussi aime beaucoup cette saveur!
Pour moi ça sera les gâteaux de riz.
Ceux ci ont un goût un peu particulier. Mais lorsqu'on ajoute la sauce servit avec (du caramel je pense) c'est tout de suite bien meilleur. Encore une fois, merci Shiho de m'avoir dit que ça allait avec !

Notre amie nous tend ensuite un paquet. C'est avec étonnement que nous le déballons.
Elle nous a offert un gâteau japonais: un sponge cake. On le goûte avec elle : et je dois avouer que c'est le meilleur gâteau que l'on a mangé depuis notre arrivée au Japon.
Je suis désormais une fan de songe cake Japonais!

La fondu japonaise est un plat assez cher. Ce qui est compréhensible étant donné qu'elle est composée de viande et de légumes, aliments onéreux au Japon.
Malgré ça, je vous conseille vraiment d'en goûter une fois. Ça vaut vraiment le détour: c'est excellent et typiquement Japonais. Vous aurez aussi ainsi la chance de manger sur des tatamis et d'être servit par une serveuse habillée en kimono.
Une très bonne expérience, plutôt sympa à inclure dans son voyage je pense !
Oh et il faut goûter le sponge cake aussi! (Photo d'un sponge cake trouve dans un conbini, pour vous donner une idée)