Hier soir on a réalisé qu'on était déjà le 12 Aout.  Et donc que le Komiket a commencé depuis deux jours!
Étant une destination phare de notre voyage, nous ne pouvons le manquer.
Le dernier jour étant aujourd'hui, on se dirige tout naturellement vers l'île artificielle d'Odaiba.

Celle ci n'est pas indiqué sur notre super carte du métro. Après quelques recherches sur internet, on comprend qu'elle se situe en périphérie de Tokyo et qu'en plus du métro il faut prendre un train pour y accéder. 
On regarde le trajet sur l'application des trains japonais et partons.

Nous arrivons à l'heure au métro. Nous prenons celui indiqué par notre téléphone,  changeons à l'arrêt prévu. 
La, la course commence. Nous avons beau nous dépêcher, le laps de temps qu'on a pour changer est trop court. Il faut dire aussi que le fait qu'on se soit trompé de voie et qu'on ai du demander à un contrôleur n'aide pas beaucoup.
Tant pis, on prend celui qui n'arrive que quelque minutes après et va dans la même direction.

Une fois arrivée à la gare suivante, impossible de trouver la ligne qu'on est sensée emprunter.
Nous bifurquons donc sur une autre voix qui nous amenera aussi à Odaiba. Du moins selon internet.

Nous voilà donc sur les quais de la rinkai line.
Odaiba n'est pas indiqué, il n'y a pas de personnel à qui on pourrait demander et il faut l'avouer on est un peu perdu.
Aucune indication non plus sur internet.
On croise un groupe de français, quatre mecs qui ont environ notre âge. Tout plein d'espoir on leur demande si ils vont aussi à Odaiba. C'est le cas, malheureusement ils sont autant perdu que nous.
Je prend mon courage à deux mains, vais vers un Japonais et lui demande la direction. Bon d'accord, je baraguine plus qu'autre chose mais l'essentiel est que qu'il comprend ma question et nous indique le quai ainsi que le nom de l'arrêt.
Ouf !

On pourrait croire que ce fameux arrêt se nomme odaiba. Que neni ! Tokyo teleporte station. Très évocateur non? (Notez l'ironie...)

N'étant tout de même pas sûre de nous, nous demandons (en anglais cette fois ci, mieux vaut ne pas prendre de risque !) a un contrôleur si nous somme bien à Odaiba. Il acquiesce en rigolant. Il ne nous reste maintenant plus qu'a trouver comment nous rendre au Tokyo big sight, ou se déroule le Komiket. 

Coralie a eu le réflexe de prendre un plan d'Odaiba en sortant du métro, et dessus est indiqué les différentes attraction du site ainsi que les arrêts de métro à proximité. 

On se dirige donc vers une nouvelle ligne de métro. En en descendant, nous sommes sure d'être arrivée à bon port. De nombreuses personnes vont et viennent d'un énorme bâtiment. Nombreux sont ceux possédant des sacs remplis d'affiches, poster et artbook à l'effigie de personnage de manga. 

On se dirige tant bien que mal dans les halls, entraînées par la foule de personne. Il y à la climatisation dans le bâtiment, mais on est tellement nombreux qu'il y fait tout de même une chaleur intense. 

Le big sight est gigantesque. Ces couloirs font plusieurs dizaines de mètre de longueur et sembles interminable. Le pire dans tous ça c'est qu'ils sont noirs de monde. 

On ne reste pas très longtemps au Komiket. Comme on me l'avait dit, cette convention est grandement composée d'artbook, fanbook, souvent à consonance Yoïste et Hentaïste. On y trouve pas de figurine et goodies comme dans celles Françaises. Ce qui en même temps est compréhensible lorsqu'on pense qu'il existe des lieux tels que Akihabara, Nakano Brodway ou l'Otome road qui pourraient faire office de convention Française géante. 

Je ne suis pour autant pas déçue d'être venue. Peut être parce que je m'attendais à voir quelque chose dans le style, mais surtout parce que ça me permet de voir les choses à la Japonaise. 

Il semblerait que nos pays divergent même dans leur appréhension de la culture Otaku. 

On est à Odaiba, on va donc en profiter pour la visiter. Direction maintenant vers Aqua City, un grand centre commerciale. 

Juste à coté on peut y voir une réplique de la statue de la liberté. Des mariés sont justement en train de se faire photographier devant ! 

Le centre commerciale est sympa, mais on en à un peu marre des magasins. Surtout que beaucoup de marque à l'intérieur sont également présente en France. 
N'étant qu'a un arrêt de métro de la gare qui nous permettra de rentrer chez nous, nous décidons d'y aller à pied et ainsi en profiter pour visiter. 
On passe devant la grande roue d'Odaiba qui est très jolie, ainsi que dans un parc dans lequel il doit être très agréable de se balader. 

Odaiba est sympa, mais ce n'est à mon avis pas une visite obligatoire de Tokyo. Du moins pas lorsque l'on a un laps de temps limité. 

Si vous y aller prévoyez plus une journée de détente que de tourisme: plage, magasin, parc d'attraction... C'est très bien pour se détendre, mais au fond pas si différent de ce que l'on a chez nous! 

Il n'est que quinze heure, et on a encore une bonne partie de la journée devant nous. On décide de se rendre à Harajuku.
Ça a été le premier quartier que l'on a visité, mais on avait eu l'impression d'avoir un peu manqué de temps. Ma douleur à la cheville ne nous avait pas trop aidé, surtout pour monter les nombreux escaliers.

Ce trou dans notre emploi du temps semble donc un bon moment pour retourner dans ce quartier.
Encore une fois, Takeshita Street est bondée. Un fort pourcentage de touristes est présent.
En prenant le temps de parcourir la rue, en ouvrant grand les yeux et en pensant à regarder en l'air et à lire les panneaux, on découvre de nouvelles boutiques.

A cet endroit, en descendant les escalier se trouve un magasin tout à 360 yen. Des petites bricoles y sont entreposés, idéales pour trouver un porte clef, une coque pour téléphone ...
En passant dans cette rue, tout au fond ou personne ne semble aller se trouve une boutique punk. A côté une autre, avec des vêtements gothiques cette fois ci.
En farfouillant dans des cartons on trouve même un tee shirt au rabais. 100 yen seulement. Le plus drôle est qu'il ne correspond absolument pas au style du magasin.

Après avoir parcouru les boutiques on commence à avoir sérieusement mal au jambe.
Il faut dire aussi que le trajet de ce matin jusqu'à Odaiba n'a pas non plus était de tout repos.
On retrouve donc la crêperie ou on était allée la semaine dernière. 
Si jamais vous vous rendez à Harajuku et que vous voulez manger une crêpe assis, tranquillement, allez au magasin dans lequel se trouve le Disney Store. Au premier étage de ce magasin: plusieurs boutiques différentes. Au deuxieme: le Disney Store ainsi que deux ou trois petits Shop. Au troisième : des toilettes (il y a toujours la queue mais c'est bon à savoir!) Ainsi que la fameuse crêperie. 

Bah oui, après tout quitte à manger une crêpe c'est quand même plus sympa d'être assis que de rester debout dans une rue noire de monde !
Et puis vous ferez moins de queue ainsi!

On rentre ensuite chez nous. Comme toutes les précédentes depuis notre arrivée au Japon, c'était une bonne journée.