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Chapitre 2

Ce chapitre sera d'un point de vue omniscient


Notre protagoniste continua à monter et finit par tomber sur une chambre en assez bon état.

Cependant, son sens de l'observation – entrainé et régulièrement mis à contribution depuis le Grand Cataclysme – repéra immédiatement des anomalies dans cette simple chambre. Elle était anormalement bien entretenue. Pas un gramme de poussière sur la table de chevet, le lit était fait et l'unique miroir brillait de tous feux.

Il commença alors à inspecter cette chambre. Il y avait encore de l'eau dans le lavabo de la salle de bain, des vêtements dans la penderie, et surtout, la chaise devant la fenêtre donnant sur la rue était encore tiède.

Il se dirigea prudemment vers le couloir, mais un bruit le stoppa. Un bruit, tout près. Un bruit absolument humain, que ni les zombies, ni les machines ne peuvent faire. Un bruit de pleurs.

Les sens en alerte, une main sur la garde de son épée, il se dirigea vers un petit placard, au fond du couloir, d'où provenait ces sanglots.

Il l'ouvrit doucement et découvrit une jeune femme, les mains plaquées sur ses oreilles et le regard terrifié.

Elle ouvrit la bouche, puis la referma, incapable de formuler le moindre son.

- Que... Qui êtes-vous ? parvient-elle finalement à dire, Comment avez-vous pu survivre si longtemps ?

L'homme voulut s'approcher et elle poussa un cri :

- Ne vous approchez pas ! S'il vous plaît...

- Très bien, je reste là où je suis. Concernant vos questions, je pourrais vous les retourner. Mais je vais vous répondre. Je m'appelle Erwin Nalier, je suis archéologue. Et vous ? Demanda-t-il poliment

- Je... Je suis Rosélia Rémiene, scientifique.

- Rosélia Rémiene ? répéta-t-il, surpris, Celle qui a survécu au virus Serv-Cof1 ?

- Oui !

Elle fondit en larmes. Erwin la fit sortir du placard et l'emmena à la chambre. Elle s'assit sur le lit et tenta de sécher ses larmes.

- Peux-tu me dire ce qu'il y a ?

- Je doute que cela ait une quelconque importance. Mais puisque vous me le demandez je vais vous répondre. C'est à cause des zombies – cela pourrait être la faute de qui d'autre, on se le demande – que vous avez tué un peu plus tôt. J'entends leurs voix, et je partage leur souffrance s'ils sont près de moi.

- Leurs voix ? Ils peuvent parler ?

- Assurément, dit-elle d'un ton sec. Comment voudriez-vous qu'ils communiquent autrement ? C'étaient des humains à la base, pas des fourmis. Le pire dans tout ça, c'est que certain me désignent comme, elle eut un haut-le-cœur, leur "mère"...

Erwin lui tendit un mouchoir et elle sécha ses larmes, avant de se lever et de reprendre la parole, d'une voix plus ferme, mais quelque peu tremblante.

- Je... Enfin, on peut dire qu'il est normal qu'il le fasse. Après tout, c'est le vaccin fabriqué à partir de mon sang qui les as transformés comme ça. Mais je pensais qu'ils m'en voudraient, pas qu'ils me protègeraient, explique-t-elle.

- Ils te protègent ?

- Oui. En fait, je suis lié à eux, d'une certaine manière, répond-t-elle amère. Ils sentent lorsque je suis en danger ou que j'ai besoin de quelque chose, et ils se débrouillent pour me l'apporter. Ils ne veulent pas que je sorte. Il me semble que tu as vu ce zombie qui alerte les autres des intrus ? Eh bien, il est là pour moi.

- Hum... C'est vraiment étrange... fit-il songeur. D'ailleurs, ce zombie, je l'ai appelé Ourlazon, hurleur.

- Oui, répond-t-elle pensive, ça lui va bien. Le vrai problème avec cette connexion, c'est que si des zombies meurent dans les environs, je vais le sentir – comme je te l'ai déjà dit – et à ce moment-là, je... Je perds un peu le contrôle de mes émotions. Comme tout à l'heure. Et désolée pour ça.

- Je pense que c'est moi qui devrais m'excuser... Après tout, c'est moi qui les aie tués, et ce, juste devant l'hôtel.

- Oui, j'ai vu. C'était bien joué, sourit-elle

Ils s'interrompirent un moment, qu'ils utilisèrent pour se dévisager l'un et l'autre.

Lui, les cheveux noirs courts, avec seulement quelques mèches retombant devant ses yeux gris acier. Sa peau plutôt bronzée contrastait avec une chemise qui devait être blanche, mais qui à présent était légèrement brune et tachée de sang. Les manches relevées pour faciliter ses mouvements, elle lui collait à la peau, traçant chaque contour de ses muscles. Il portait un sac à dos pourvu de nombreuses poches et sur lequel était attaché un grand arc de bois foncé et un bouclier simple et rond. Son pantalon noir était droit et retenu par une ceinture d'où pendait, d'un côté deux poignards et un pistolet, et de l'autre, une longue épée à double tranchant dans son fourreau.

Elle, ses yeux verts, rougis par ses larmes, ne parvenaient pas à cacher la lueur rebelle qui brillait au fond de son regard. Fine et élancée, ses cheveux roux cascadant comme une rivière de feux dans son dos et lui arrivait aux reins, elle portait un chemisier blanc, un curieux harnais de cuir et un pantalon noir taille haute.

- Bon, reprit Rosélia, j'ai des nouvelles qui pourrait t'intéresser. J'ai un cousin dans la marine qui m'a envoyé une lettre avant que ce soit totalement le chaos, me disant qu'ils avaient un sous-marin avec tout ce qu'il fallait pour survivre et que c'est un ancien modèle. Donc, cette saleté de machine...

- Anotatos ne pourrais pas nous localiser ! s'exclame-t-il

- C'est ça. Le problème c'est que je ne peux pas sortir. C'est là que j'ai besoin de ton aide. Tu pourrais éliminer le... Ourlazon ? demande-t-elle

- Si j'ai un bon point de vue, oui. Ce serait plus simple avec un fusil, mais je ne veux pas prendre de risques. J'utiliserais mon arc.

- C'est mieux. Il y le toit si tu veux.

- C'est parfait.

- Allez, viens je vais t'y conduire.

Elle se dirigea vers un coffre au bout du lit et en sortit un sac à dos, moins grand que celui d'Erwin, et deux poignards qu'elle accrocha sur son harnais. Elle en glissa deux autres dans sa ceinture devant et deux autres derrières.

Elle mit son sac et l'ajusta avant de déclarer :

- C'est bon ! On peut y aller !



Chapitre plus court que le précédent mais je me rattraperais 😉

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