Elle avait été formidable, moi le caporal chef Levi Ackerman j'avais pour la première fois été mis au tapis par une de mes recrues. Cette force que j'avais lue dans son dossier était réelle et m'impressionnait. Elle avait tout comme son frère des gênes de titans qui la rendait avec sa force de caractère quasi imbattable. En cours théoriques c'était une élève brillante, très ouverte d'esprit avec des connaissances incroyables. En pratique, elle excellait en tout mais surtout en maniement d'armes et en combat en corps à corps où elle pouvait battre le plus fort des garçons. Son admission parmi nous était pour moi essentielle. Cela faisait maintenant 2 semaines qu'elle était parmi nous et j'avais prit l'initiative de l'entraîner personnellement pour mieux gérer ses compétences physiques. Comme aurait dit Erwin "Elle est increvable". Je n'avais jamais vu dans ma carrière une recrue évoluer autant en si peu de temps. J'étais impressionné par tout ses exploits qu'elle réalisait au fil des jours. Mais un matin d'octobre un  problème est arrivé, celui que je ne pensais pas qui arriverait. Une de ses formes titan s'est déclenchée. Elle n'était pas trop violente mais très grande et après quelques minutes d'intimidation je grimpais sur son épaule. Dans ses yeux on pouvait lire ce qui n'allait pas. Après un moment de panique de sa part et le temps qu'elle s'habitue à cette forme nouvelle, elle revint enfin à elle en un quart d'heure. Je la retrouvais assise dans les feuilles qui tapissaient le sol de la forêt. Elle allait bien mais me posait des tonnes de questions auxquelles je ne pouvait répondre. On retournait au QG et à peine là-bas nous apprenions que la nouvelle s'était déjà répandue. Erwin au déjeuner semblait très intéressé par ce qui s'était passé et mettait Mikasa mal à l'aise. Je ne racontais que vaguement les événements en omettant de raconter des choses futiles. Mikasa de son côté culpabilisait de ce qui s'était passé, parce que d'après elle, elle aurait pu blesser quelqu'un. Tout à coup, elle sortait précipitamment.  Elle semblait très mal et je décidais de la suivre. Elle courrait et je ne pouvais la rattraper et quand elle s'est arrêtée avant que je ne puisse lui dire quoi que ce soit elle se transforma. Cette forme titan était beaucoup plus calme et plus petite que celle de ce matin. Alors comme ça la culpabilité la transformait c'était fascinant heureusement qu'Hamjie n'avait rien vu. J'attendais qu'elle redevienne elle-même pour pouvoir la rejoindre. Quand on rentrait, le commandant me demandait dans son bureau. Pourquoi voulait-il me convoquer en plus de façon si inopinée. Dans son bureau, il me fit asseoir et parlait tout doucement comme si personne ne devait entendre. Sa voix se fit très douce par rapport à son ton sévère habituel. Et là j'étais choqué, je venais d'apprendre quelque chose d'incroyable..Mikasa était... sa fille. Il me racontait que sa mère était morte à sa naissance et qu'il l'a élevé jusqu'à ses 2 ans. Devant partir à la guerre contre les titans, il confia son enfant chérie à ses parents adoptifs qui furent tués à ses 4 ans. Enfin elle fut recueillies chez les Jaeger jusqu'à maintenant. Il me demandait de prendre soin d'elle à sa place puisqu'il ne pouvait pas être proche d'elle à cause de son travail. Il me fit promettre et j'eus le droit de sortir. Le soir dans le dortoir tout était très calme. Il n'y avait qu'une chose qui manquait: le petit sourire de Mikasa. D'ordinaire, lorsqu'elle était avec Hamjie elle souriait toujours mais là son visage était fermé, prêt à pleurer. Et c'est ce qui arriva. Hamjie ne savait pas comment réagir et je décidais de le faire à sa place. Mais une fois la petite près de moi je ne savais plus quoi faire. Hamjie me fit signe de la prendre dans mes bras et je me retrouvais complètement pétrifié. Elle vint s'asseoir près d'elle et la prit dans ses bras en lui frottant doucement le dos. Elle se calmait et s'endormit. Lorsqu'Hamjie a voulu la monter dans son lit ce n'était pas possible du coup très satisfaite d'elle elle a décidé de me la laisser... à moi ! Elle m'expliquait des trucs pour que j'essaye de me décoincer, mais je n'y arrivait pas. La toucher me semblait impossible, j'étais comme bloqué, mais on fit avec on avait pas le choix. Le matin elle était levée avant moi et arborait sa gaieté habituelle. Elle allait mieux mais pour combien de temps ?