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1. Tomber de haut, sans parachute, et bien se casser la mimine.

La salle de classe aurait pu être normale, mais c'était sans compter Aloïs Rey.

En effet, à l'intérieur, se trouvaient des adolescents qui criaient à qui mieux mieux ou qui s'amusaient à faire voler des trousses dans tous les sens. Classique.

Des cartables jonchaient le sol et des cahiers étaient éparpillés sur les tables où une multitude de chewing-gums avaient été collés. Normal.

C'était définitivement une salle de classe comme les autres, agitée, vivante. Seulement deux personnages fort atypiques la rendaient... spéciale. Originale.

Différente.

Et surtout, elle allait être le décor d'un drame magistral.

Une jeune fille, élancée, le dos recouvert d'une belle chevelure rousse qui encadrait un visage boutonneux, et munie de deux yeux marrons noisettes cachés par de grandes lunettes rouges, était sagement assise en tailleur sur une table. Mais, le plus important, ses prunelles extraordinairement communes lançaient des éclairs à un garçon de dos.

Ce dernier, un authentique teenager, du haut de ses 15 ans, accroupi, tentait de cacher, en vain, le bras d'une Barbie dans son sac de super-héros. Si l'on exceptait le fait qu'il agissait comme un véritable gamin, il se démarquait par son charisme, son charme inné. Des cheveux châtains, d'envoûtantes pupilles bleues, un visage mignon, et une fâcheuse tendance à une moue dédaigneuse qui le rendait adorable. Un véritable canon.

Aloïs Rey était beau, et il le savait.

Mais cela allait mal tourner.

Cet attribut si particulier l'avait conduit à sa perte, dès l'instant où la jolie rousse avec de l'acné ouvrit sa bouche, dévoilant au passage ses dents blanches, pour cracher son venin, qui lui brûlait la langue depuis longtemps déjà :

« —J'en ai marre de ta sale tronche, Aloïs. Et ce que tu fais depuis trop longtemps déjà est inacceptable, odieux, ignoble. Déjà, pour toi, Marine Le Pen* est la ministre du stylo, Macron le Premier ministre de la marine et Mozart l'inventeur de la mozzarella ! Et tu te crois supérieur aux autres ? Tu te crois capable de conquérir ne serait-ce qu'une seule fille ? »

A qui la jolie paysanne aux yeux chocolat parlait-elle ? A moi ? Je n'avais point écouté ce qu'elle disait.
En tout cas, elle me regardait, sans aucun doute grâce à ma formidable beauté qui fait de moi le ventre du monde, ou l'orteil je ne sais plus.

En tout cas elle m'importunait fort, en effet ses jacasseries brisaient le doux silence de la classe. Ah les campagnardes de nos jours, toujours à minauder. Je lui fis un signe dédaigneux pour avoir la paix. Mais elle continua de sa voix de sorcière :

« —Aloïs Rey, pire enflure insupportable que la Terre n'est jamais portée, tu t'es vu ? Tu farfouilles dans un sac de super-héros digne d'un môme de cinq ans ? Le seul point commun que tu as avec Batman, c'est ton ego surdimensionné. Alors ferme-la, gamin, et redescends sur Terre ! Tu te prends pour un empereur avec ton look et ta grandeur, mais là actuellement, tu te fais dessus de peur ! »

Touché. Enfin, c'était plutôt positif, cela signifiait donc que j'avais plus de charme que Batman, bien que je n'eusse pas de cape noire ni de masque chauve-souris, il faudrait que je m'en procure... Je n'avais pas écouté le reste de sa phrase, mais elle devait encore complimenter mon physique absolument craquant.

« —Tu crois vraiment que quelqu'un lirait le torchon d'un type qui joue aux Barbie en cachette dans un urinoir ?, fulmina-t-elle, ou d'un mec qui croit encore à la fée des dents et la petite souris ? »

Coulé. La petite souris n'existait donc pas ? Cette fois, je la regardais dans les yeux, peiné par cette découverte et ses piques incessantes, sous le rire de toutes les filles de la classe, que j'avais séduite une à une.
Ses yeux malicieux, me lançaient des éclairs. Attendez. Pause. Elle avait bien dit le mot lire dans sa phrase ?

Je l'observais plus attentivement, un sentiment d'angoisse grandissant dans mon ventre quand je vis que ses iris promettaient également de dévoiler mes secrets les plus intimes, la surprise d'un Kinder, mon trésor dans mon coffre-fort, la perle précieuse dans une moule. Une seule chose le pouvait...

Mais... Non, impossible.
J'avais pourtant fermé ma porte de casier avec un cadenas. Comment aurait-elle pu trouver mon Graal, mon trésor, mon bébé, mon Excalibur ?

Si c'était cela, alors je comprenais tout. De B à W.

Et mes beaux, magnifiques yeux bleus de chien battu ne la firent pas céder, ni arrêter de parler. Pire, elle continua :

« —D'un abruti qui confond l'Amérique et la Russie ? Qui croit que la capitale de France c'est Trouville ? D'un ignorant, qui essaye de faire genre qu'il s'y connaît et pour séduire a, cette semaine, adopté le langage d'un preux chevalier ? D'un sombre crétin qui tente de faire croire qu'il est intelligent et qui change donc de manière de parler hebdomadairement ? »

Malgré les rires moqueurs qui fusèrent de toute part dans la salle de classe, je secouais la tête d'un air dédaigneux, pour montrer que je ne croyais pas à ces foutaises. Elle ne pouvait pas l'avoir trouvé.

C'était techniquement, scientifiquement, royalement, impossible.

Certes, ma confiance en moi avait été légèrement ébranlée quand j'entendis par cette vile demoiselle que la petite souris n'existait pas, mais je comprenais désormais que ce qui sortait de sa bouche était uniquement des carabistouilles. Mais le trouver était tout simplement inimaginable.
Elle savourait son instant de gloire. Quelle enquiquineuse celle-là ! De toute façon, un empereur, tel Jack Sparrow, garde la tête haute et ne fait guère attention aux vulgaires cafards qui entravent son chemin. 

Je tournais donc les talons, toujours aussi charismatique bien sûr, mais un chevalier perfide avait placé un cartable sur ma route. Mes pieds, vêtus de chaussettes puma sous mes sandales, butèrent dans un sac au blason de Supreme, une embûche déloyale, et je me cassais, élégamment évidemment, la figure par terre. Étant ma chute, elle fut probablement le carambolage le plus monumentale de l'histoire des carambolages.

De toute manière, tout ce qui était réalisé par Aloïs, se trouvait être monumental. Sauf mon point faible, mon coude d'Achille qu'elle ne pouvait avoir trouvé.

Les rires redoublèrent d'ampleur. Mon cœur me pinça légèrement et le rouge me montait aux joues, abîmant mon teint si parfait ; quelle était cette étrange sensation ? Je ne le savais point.

Aucune pitié n'animait l'horrible sorcière qui se trouvait devant moi, puisqu'elle balança sa belle, évidemment son niveau de beauté n'atteignait pas mon petit orteil, chevelure rousse et continua son discours d'une voix cruelle, tandis que moi, je priais intérieurement que ce que je cachais minutieusement ne soit pas dévoilé :

« —Qui voudrait d'un crétin profond qui porte son short sur des collants ? Qui a pour couvre-chef des bérets et balance le terme « swag » de tort et à travers ? Qui incarne la beaufitude ? »

Lentement, ma confiance en moi, ô preux chevalier, se détruit. Et si cette vulgaire écuyère avait raison ? Et si le sérénissime Aloïs Rey n'était pas un Dieu de la séduction, mais au contraire un excrément de vache en matière de galanterie et de conquête ? Non, impossible. Ma mamounette d'amour l'aurait dit à son petit poussin en sucre qu'elle chérit jour et nuit, non ? Pour toutes réponses, je lui offris une moue dédaigneuse et sortis mon téléphone de ma poche. Un Nokia aux petites touches, fort agréable.

Elle secoua la tête. Et reprit d'une voix criarde :

« —Qui voudrait de toi Aloïs Rey ? Rends-toi à l'évidence ! »

Je levais les yeux aux ciels. Malgré tout, le petit doute, qui, furtivement, avait embrasé mon esprit, devint un feu de joie. Si elle parlait comme ça, elle devait l'avoir en main. Elle devait avoir une arme qui pouvait m'être fatale. Par pitié que ce ne soit pas ça. Au nom du père, de l'oncle, et du Saint-Esprit, faites qu'elle ne l'ait pas trouvé.

Mais la tendresse en ne l'habitait pas. Oh que non. Cette jouvencelle s'était métamorphosée en sorcière luciférienne, digne de Satan et n'éprouvait aucune pitié à mon égard, ô moi sublime, magnifique Aloïs Rey.

D'un geste démoniaque, elle tira lentement, délicatement, inexorablement, cérémonieusement, un assemblage de papier comportant une couverture noire et de belles pages dorées.

Nom de Dieu.

Enfer et bouse de vache.

Mille éclairs de mille sabords.

Ou dans le langage d'aujourd'hui, triple merdouille.

Elle avait trouvé mon beau, admirable, horriblement ridicule, journal de conquête. Son rictus me montra clairement qu'elle l'avait lu. Mon cœur se fendit en deux, le rouge me monta aux joues, et, pour la première fois depuis longtemps, mes yeux s'embuèrent et une larme dévala ma joue. Jamais je ne m'étais senti aussi mal depuis la découverte de la mort de mon géniteur.

Je toisais le carnet, cet être où je racontais quelques actes de mes séductions, me mordant la lèvre si sévèrement qu'elle se mit à saigner. Le monde tanguait autour de moi, et mon être entier était devenu un feu de joie.

Comment en étais-je arrivé là ?

~°~

*Pen en anglais signifie stylo, au cas où ma blague de très mauvais goût n'eut pas été comprise, ce qui est fort probable XD

Voilà le premier chapitre !
Vos réactions ? Vos avis ?
Est ce que j'ai réussi à vous arracher au moins un petit sourire ?

Si vous voulez être informé de la sortie de la suite, n'oubliez pas d'ajouter Journal d'un Hurluberlu qui se prenait des râteaux dans votre bibliothèque vu que je suis très peu régulière XD Je vais essayer de poster une fois tous les dimanches, voir peut-être parfois le mercredi mais je promets rien !

Partagez une de vos pires blagues dans les commentaires, peut-être qu'elles apparaîtront dans un prochain chapitre ! ;)

A bientôt !

~Sakura-42

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