L'aquarelle du bonheurs
Je plongeais mon pinceaux dans cette eau claire et propre puis je l'égouttais sur les côtés du récipient en verre.
Je le déposais sur le papier encore sec qui attendait d'être coloré. Le papier gondolé sous l'effet du pinceau humide, ce qui signifiait que cette étape était finie.
Je prenais un pinceau propre, que je trempais doucement dans l'eau pour ensuite mouiller l'aquarelle encore asséchée.
J'avais décidé de mélanger le vert de "hooker" et le bleu "outremer", ce qui donnait un turquoise sublime et lumineux.
Une fois mon pinceaux imbibé de cette couleur éclatante, je faisais toucher légèrement la pointe des poils sur le papier. La réaction était instantanée : la pigmentation bleue -verte se diluait au contact de l'eau pour partir dans des directions différentes et de façon aléatoire.
Après plusieurs dépôts de couleurs à des endroits éloignés, les teintes étaient dégradées.
Quand le séchage était fini, les couleurs étaient devenues mate, elles étaient moins éclatantes et plus foncées.
Je repris un pinceaux, pour recommencer avec une couleur jaune moutarde, mais cette fois si je jonglais entre l'aquarelle simple et l'eau. Le jaune était fondu de haut en bas.
Ces couleurs étaient entremêlées, elles fusionnaient mais, se distinguaient entre elle.
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