j'ai fait trembler les murs de byzance
chanter les nymphe des rivières de Florence,
le visage brusqué par l'agonie d'Orphée, au milieu des flots, des cheveux d'anges en cascades
le prince s'arrache les ongles,
les sirènes translucides
aux branchies pleines de ronces lui plantent les seringues d'argents dans les mollets
les chevilles, le talon d'Achille
et sa couronne de chardons posée sur son front

on tuera charcot, la lune et ses rouages fatigués
dans les yeux mordorés d'eurydice et penelope
le prince agrippe une dernière racine
les sirènes pleurent sur ses cheveux noirs, la rivière l'avale, l'étripe
orphée et ses yeux morts voient tout
les nymphes s'enfuient,
en face l'ombre d'une princesse armée l'observe
dernier tir d'un Beretta 82.

le jardin d'eden se referme,
la princesse sourit au dragon endormi
les sirènes mangent, les ronces boueuses qui s'écrasent dans leur trachées
le prince entre leurs ongles jaunis par l'eau aux reflets de paradis.

byzance s'arrête de trembler,
les rivières s'entremêlent de nouveau,
flingue posé entre deux narcisses fanées
dernier tir d'un Beretta 82.