Deux semaines plus tard

Un ricanement me fait relever la tête, croisant le regard malicieux de capitaine flamme, assis devant moi dans tous les cours de maths et coréens. Je soupire, qu'est-ce qu'il le fait rire de cette manière cette fois-ci ? De la colle dans mes cheveux ? Des graffitis sur mon visage ? Franchement, je ne préfère pas savoir. Cela fait deux semaines qu'il m'emmerde. D'habitude, je l'aurais déjà remis à sa place mais Sarang m'a convaincue de l'ignorer. C'est difficile, très difficile, mais j'essaie vraiment de garde mon sang froid.

- Qu'est-ce qu'il y a encore ? le questionnais-je tout de même, m'attendant au pire.

Ridiculement, il place ses mains devant sa bouche et cache son sourire, ma foi plutôt mignon, à l'aide de ces dernières.

- Sur ta joue... souffle-t-il, son rire s'écrasant dans sa paume alors que des larmes commençaient à se créer dans ses yeux.

- Une bite, c'est ça ? lancais-je du tac au tac, me doutant bien de la stupidité de la chose.

Essayant tant bien que mal de se retenir, il hoche simplement la tête avant d'exploser de rire, laissant les larmes accumulées dans ses yeux rouler le long de ses joues. Une nouvelle fois, un soupire m'échappe. Pas du tout amusée, j'attrape un mouchoir et tente d'effacer comme je le peux sa connerie.

- Oh non ne l'enlève pas, t'es super hot comme ça ! crie-t-il presque, faisant retourner la moitié de la classe en notre direction.

Rageusement, je le pousse loin de moi, lui arrachant un ricanement. Je le foudroie du regard tandis qu'il m'envoie un clin d'œil. Je lève les yeux au ciel, il est pas possible bordel.

Pause méridienne

- Alors ? me questionne la blonde, des ramens débordant de sa bouche.

- Une bite encore une fois. répondis-je simplement en finissant de nettoyer l'oeuvre d'art de l'idiot.

- Ne t'inquiète pas, un jour il arrêtera. me rassure la schtroumpfette, les yeux rivés sur son cellulaire depuis le début du repas.

- J'ai pas l'impression que c'est pour maintenant.

Sortant enfin mon déjeuner, j'en prends une rapide bouchée avant de me laisser tomber en arrière, ma tête à présent confortablement installée sur les cuisses d'Iris.

- Où est Jin ? dis-je en ne remarquant pas sa présence.

- Il a oublié sa nourriture du coup il mange au réfectoire. répond la bleuet en arrachant un bout de son sandwich.

J'acquiesce, n'étant même pas étonnée, puis finis finalement mon déjeuner.