Vous avez en média mon violoniste préféré jouer mon concerto préféré, c'est ce qu'Anju joue pendant son concert final (vous verrez plus bas).
Imaginez juste la tête de Yoona en train de jouer et pas... Ce mec... Là... :')

Bonne lecture !

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• Point de vue Anju •

On en était au moins à notre quatrième tour de grand huit.
La vitesse, la peur, l'adrénaline, me faisaient vraiment du bien; sans m'en rendre compte, j'hurlais, et j'évacuais mon stress.
Et surtout, je rigolais.
Ça faisait un bail.

YoungBae souriait de toutes dents, sans doute heureux de retrouver l'Anju qu'il connaissait.
Il avait réussi son pari ; il m'avait totalement transportée dans un autre monde, opposé de la réalité.
J'avais tout oublié, l'espace d'un instant.
Plus rien n'importait.
J'étais juste là, à passer un bon moment avec lui.

[...]

" OH YOUNGBAE VIENS ON FAIT LE LABYRINTHE DE GLACE !!!! Hurlai-je en le tirant par le manche.
- Wowowooo caaaaalme-toi Anjuuuuu... Lança-t-il, décédé de rire, se laissant traîner comme un vieux morceau de chiffon.
- DÉPÊCHE-TOI ESPÈCE D'ÉLÉPHANT OBÈSE !!!!
- Mais qu'est-ce-qu'elle raconte celle-là... Marmonna-t-il à lui-même, un énorme sourire sur son visage. "

Arrivés à l'intérieur, on avait décidé de faire l'attraction "secondaire", le but ne serait pas de trouver la sortie, mais de nous retrouver nous. (Et de trouver la sortie après, c'est peut-être mieux).
Lorsque toutes les personnes présentes à l'intérieur furent sorties, je me dirigeai vers l'entrée principale et il entra par la sortie.

Ce que je vis me coupa le souffle.
L'endroit était d'une beauté extraordinaire.
Je n'avais même pas envie de chercher YoungBae, mais juste d'admirer les lieux.
La glace sculptée était brillante, la lumière qui se reflétait à travers créait une explosion de couleurs bleues du ton turquoise au presque noir.
Je venais juste d'entrer dans une attraction pour enfants, mais j'avais l'impression de pénétrer dans un autre monde.
Le fait d'être seule, dans un silence complet, dans une bulle de lumière, était apaisant.
Mes pas résonnaient, j'avais l'impression d'être sous l'eau, dans un palais souterrain.
Soudain, les grésillements du talkie-walkie qu'on m'avait donné cassèrent la magie du moment.
" Anju ? Tu m'entends ? Demanda YoungBae. "
J'éteignis l'engin.
Je voulais juste profiter de mon mini voyage, et profiter de ma solitude pour une fois non désespérée, mais absolument magnifique.

[...]

Je marchais tranquillement dans le labyrinthe, toujours bouche-bée, quand j'entendis au loin sa voix crier mon nom.
Je me dirigeai vers celle-ci, sans répondre, pour lui faire une petite surprise.
Je finis par l'apercevoir en train de me chercher sans même profiter de la beauté de l'endroit, et je lui sautai dessus.

" AAARGH MAIS ÇA VA PAS DANS TA TÊTE ANJU ??? "

J'explosai de rire.

" Pourquoi tu répondais pas ? Ton talkie-walkie marche pas ?
- Non je l'ai juste éteint, répondis-je, toute souriante.
- Hein, pourquoi ?
- Je voulais juste marcher tranquillement sans entendre ta voix de vieux schnock...
- TU VEUX MOURIR ? "

Je me mis à courir, riant aux éclats.
Il me poursuivit en pouffant, et je suis prête à parier que les membres du personnel du parc qui nous regardaient en ce moment même dans les caméras de surveillance devaient nous prendre pour des psychopathes.
Je courais à en perdre haleine.
Le vent glacé fouettant mon visage, l'adrénaline me rendant plus rapide, les rires essoufflés, tout cela me libérait.
Je me sentais libre, et j'avais l'impression que j'allais m'envoler.

[...]

Ce n'est que lorsque nous étions installés côte à côte (face à face étant trop... Évident pour le public et assez... gênant) dans un café du parc que je me rendais compte de ce qu'il avait causé.
Je vis une foule gigantesque par la fenêtre, pressée devant la vitre, à prendre des photos de nous deux.
Ayant suivi mon regard, YoungBae me confia :

" N'y fais pas attention. Il y aura sûrement des articles chiants, mais on dira qu'on est venus te détendre un peu avant ton dernier concert pour qu'il soit exceptionnel ! Et c'est vrai en plus, ajouta-t-il en me faisant un clin d'œil.
- Ce n'est qu'une partie de la vérité sale conspirateur... Répliquai-je, en souriant, le regard toujours fixé sur les gens de l'extérieur.
- Arrête de les regarder, ils vont te prendre pour une folle... Gloussa-t-il. "

Plus rien.
Juste le bruit des glaçons dans l'americano glacé que remuait mon voisin.

" YoungBae ? Murmurai-je, brisant le silence.
- Mmh ? Lança-t-il, buvant sa boisson avec sa paille rose fluo.
- Je voulais juste te dire merci. D'être là.
- C'est quoi ça d'un coup ? Rigola-t-il.
- Nan mais c'est cool, quoi. C'est gentil. Marmonnai-je.
- Pas de quoi, Anju. Je ferais tout pour toi. Répondit-il en me faisant son fameux eye smile du décès.
- Merci. Merci pour tout. "

On se sourit, et je le pris dans mes bras.
J'entendis des cris venant de l'extérieur, étouffés par la vitre, mais toujours audibles.
Je m'en contrefichais.
Je voulais juste profiter de la sensation.
Cette sensation... Que j'avais ressentie pour la première fois devant la YGE, quand j'avais fouillé le bâtiment de fond en comble pour le retrouver.
Cette sensation de douceur, d'apaisement, de chaleur, et de bonheur.

[...]

L'heure était venue.
Robe longue noire, maquillage simple, cheveux lâchés, horribles talons noirs de huit centimètres, j'étais fin prête pour le final.
Je n'avais pas regardé les nouvelles et les articles d'aujourd'hui, et je n'allais pas le faire; je savais déjà ce que j'allais trouver dedans, et je ne voulais pas désespérer et faire tout foirer.
YoungBae m'avait prévenue qu'il serait là, et j'observais le public arriver sur l'écran accroché au mur de ma loge, qui donnait une vue générale sur la salle.
Je vis un attroupement se former vers l'orchestre centre, là où se trouvaient les places de première classe, j'entendis des cris, même des hurlements.
Des membres de la sécurité commencèrent carrément à arriver en courant et à éloigner les fans hystériques de leur idole.
Je n'arrivais pas à croire qu'une scène pareille pouvait avoir lieu dans une salle de concert de musique classique, les européens avaient raison, je détruis le classique... Mais bon. Je n'ai plus le choix maintenant...

[...]

J'entre.
Les lumières m'éblouissent, le public m'applaudit.
Je marche sur scène, m'avance vers le chef souriant, l'orchestre m'accueille en se levant.
Je me tourne vers les auditeurs.
Je salue.
Je pense à la journée magnifique que YoungBae m'a offerte.
Je pars en voyage.

Le concert commence, avec le Concerto pour violon de Sibelius.
Les violons m'invitent doucement à pénétrer dans le royaume de glace, je me faufile entre leurs murmures presque inaudibles, dans un monde blanc, recouvert de neige.
La mélodie qui ouvre le concerto emplit la salle d'un son doux, et magique.
Je me sens bien, sans aucun stress ni inquiétude.
Je repense au labyrinthe.
Au silence, à la pureté, à la lumière provenant de ce monde, où YoungBae m'avait transportée plus tôt dans la journée.
Les couleurs.
Le bleu.
La lumière.
Je joue en pensant juste à ça.
À la lumière.
La lumière que j'avais admirée pour la première fois dans cette grotte.
La lumière de la vie, qui jaillit au loin, haut dans le ciel du gouffre où je suis tombée, et qui me supplie de la rejoindre.
La lumière qui apparaît quand je joue, et qui me sauve d'un désespoir trop violent.

Puis quand les timbales et les bois entrent, qu'une orchestration plus variée m'accompagne, et que ça commence à s'agiter, je m'inspire de tous les moments de ma vie dignes d'un grand huit.
À la vitesse des battements de mon cœur à chaque fois que je voyais Jiyong.
À la chaleur ambiante de la pièce lorsque je me trouvais seule avec lui.
Aux moments plus que précieux que j'avais passés avec lui.
Que je croyais précieux.
Que je croyais sincères.
Que je croyais réels.

Timbales.
Badaboum.
Je repense à la trahison.
Je pense au coup de couteau qu'il m'avait planté en plein cœur, me détruisant tout ce qui me restait de bonheur et de joie.
Je pense à mon désespoir actuel.
Je pense à mon désespoir suppliant.
Suppliant de le retrouver vivant tout de même.
Même s'il m'a détruite.

La cadence vertigineuse, les doubles croches tourbillonnent et m'emportent dans la folie de la vitesse, l'image du grand huit apparaît dans mon esprit, la peur, l'adrénaline, tout se transmet dans le jeu, jusqu'à l'arrivée au climax, dans les suraigus, d'une puissance et d'une force poignante.

Après l'interlude de l'orchestre, je me fonds dans la mélodie des bois et m'élance dans une montée majeure qui apparaît comme un lever de soleil majestueux, qui aboutit à un des passages les plus magnifiques de l'histoire de la musique classique.
Le passage qui me fit crier des rivières la première fois que je l'avait entendu.
Le passage d'un mineur suppliant, déchirant.
Il explose dans les aigus de l'instrument, il va chercher les sentiments de l'auditeur jusqu'à ses tripes, jusqu'à lui faire mal au ventre.
Jusqu'à lui faire ressentir ce que je veux lui transmettre.
Lui faire ressentir toute ma douleur, tout ce qui est enfoui au plus profond de moi-même.

L'auditeur pense que ça va se calmer à partir de maintenant.
C'est le cas, mais la complainte en octaves dans les suraigus lui déchireront le cœur, les pizz de l'orchestre sur mes trilles le rendront de nouveau nerveux, et l'entrée fracassante de l'orchestre le surprendront une nouvelle fois.

• Point de vue YB •

Même si le classique n'est absolument pas mon truc, j'étais bouche-bée.
Je ne l'avais jamais vue aussi déchaînée, elle avait l'air d'une tigresse enflammée, elle ne faisait plus qu'un avec l'orchestre, et donnait tout ce qu'elle avait au fond d'elle.
Elle était dans son monde, et je ne reconnaissais plus la petite Anju perdue, désespérée, rouge de larmes, maigre comme un clou à force de ne pas manger, et aux yeux profondément cernés.
Je ne voyais plus qu'une Anju puissante, splendidement émotionnelle, et resplendissante.
Elle était vraiment à sa place, ici.

[...]

[ Ellipse : fin du concert ]

• Point de vue Anju •

Les applaudissements retentissent, les sifflements et les bravos fusent, la salle entière résonne plus fort qu'un orchestre fortissimo.
Le public est debout.
C'est la première fois que je reçois une standing ovation.
C'est la première fois que je ressens ce sentiment, cette excitation, cette impression de liberté, de bonheur, et de vivre le meilleur moment de ma vie.
La lumière m'illumine, et m'éblouit les yeux, je me sens revivre.
J'ai l'impression d'être une petite enfant devant cette mer infinie d'applaudissements, une petite enfant sur une scène gigantesque qui lui appartient, avec l'impression d'avoir le monde à sa portée.
Je salue le public en nage, exténuée, mais le sourire scotché sur mon visage, et heureuse.
Je n'ai sûrement jamais été aussi heureuse de toute mon existence.

Mon regard se balade dans l'orchestre centre, à la recherche de YoungBae, qui est sûrement en train d'applaudir en souriant, heureux de me voir si joyeuse.
Je finis par l'apercevoir, effectivement un grand sourire peint sur son visage, dans un costume noir classique.
Splendide.

Puis l'hallucination totale.
Assise à ses côtés, Park Soojoo, la fameuse model.
Et, applaudissant sagement, dans son costume noir Chanel, se tient... Kwon Jiyong.
Qui n'était pas une hallucination en fait.
C'est réel.
Je comprends plus rien.
Tout devient flou, sauf lui.
Je ne vois que lui, il est là, devant moi, et comme un dieu, la lumière n'est pas braquée sur ma personne, mais sur la sienne.
Il me fixe en souriant.
Je rêve.
Je ne peux que rêver...

Les applaudissements faisaient toujours rage, je continuais de saluer, encore et encore.
Sans même que je ne m'en rende compte, je ne souriais plus.
Je ne ressentais plus rien.
Le vide.
Le néant.
Je ne faisais que le fixer, je ne pouvais pas me détourner de son regard.
Jusqu'à ce qu'il devienne de plus en plus flou.
Jusqu'à ce qu'il commence à disparaître de ma vision, petit à petit.
Jusqu'à ce que je me rende compte que j'étais en train de pleurer.

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Hey :3

DEUX MILLE MOTS !!!!

Le chapitre le plus long de tous les temps d'habitude je fais de 700 à 1000 mots pour vous donner une impression :') pour certaines personnes c'est rien du tout mais pour moi c'est genre géant :')

Si vous avez le temps, écoutez le concerto jusqu'au bout, C'EST UNE PURE MERVEILLE SOSIDJEOSODJZ <3

Vous avez vu la petite référence vers la fin au chapitre XI ? :3

ALORS ALORS SINON VOUS PENSEZ QUOI DU RETOUR DE JIYONG MDRRRRR RÊVEZ PAS TROP HEIN LES RETROUVAILLES ÇA VA PAS ÊTRE LES BISOUNOURS NON PLUS KSSSKSSSKSSSSSSSS

J'espère que ça vous a plu, et keuuuur <3

Sue

Ps: Si vous avez la foi de lire (encore) un tag, restez jusqu'au bout :')

(Re)taguée par GDragoonn :3

1) Ça va ? .-.

Euuuuh... Oue ?

2) Tu vas en cours, et ton prof annonce qu'il y a un nouvel élève. Tu le regardes... ET C'EST LE PARFAIT SOSIE DE TON UB KSOALDNZNDIXBZ comment réagis tu ?

Déjà premièrement tu m'applaudis psk j'ai réécrit lettre pour lettre KSOALDNZNDIXBZ, et ensuite pour le nouvel élève, j'hurle, et je m'évanouis.
Lel.

3) Fais-tu des économies ?

T'as cru ._.'

4) Si t'as répondu non à la précédente question, imaginons que tu aies répondu oui. Pourquoi fais tu des économies ?

Euh jsp pour acheter des albums, des places de concerts jsp

5) Es-tu nécro pédo zoophile ?

Arrête la drogue veux-tu ? (Mais sinon oue en secret j'aime bien manger du sable et des crottes d'hippopotames pour le fun)

6) T'aimes bien les animés/mangas ? Si oui lequel ?

Jamais vu :')

7) Quelle est la meilleure chanson solo de G-Dragon selon toi ?

J'ai envie de dire toutes mais ça marche pas je suppose... Mais je dirais ROD (ft. CL). Ou Black. Ou Who You. Ou Coup D'État. Ou... Bon ok j'arrête j'en sais rien ._.

8) Pourquoi ?

T'es marrante toi, psk c'est la vie ce type oke ? :')

9) Quel est ton pairing préféré avec des chanteurs/chanteuses Kpop ?

NYONGTORY NYONGTORY NYONGTORY

10) Ton girlsband Coréen préféré ?

#4ever2ne1 💔

11) La chanson qui t'a fait découvrir la kpop

J'en sais rien j'ai grandi avec mais je suppose Lalala de Bigbang :')

12) T'as combien de pieds ?

Autant que ta mère.

13) Ça t'a plu ?

Tais toi.

Voili voilou je tague personne psk j'ai la flemme et ça me casse les reins :') DONC BISOUS BISOUS À BIENTÔT :3