https://youtu.be/x4_JBH3FU0I

Dans la campagne Coréenne, dans une ferme, dans un endroit dont personne ne connaît ou veut se rappeler le nom (ou tout simplement parce qu'on s'en fout !), vit un jeune garçon et sa famille. Elle est constituée de quatre personnes : deux enfants âgés de vingt cinq et trente ans puis les deux parents. Le village où ils vivent, compte à peine cent habitants, la majorité n'ayant plus la santé et l'age pour travailler dans les champs ou les fermes. On compte donc sur la jeune génération, pour continuer à faire vivre l'âme de cet endroit inconnu de tous !

Dans ce petit village tout le monde connaît donc la famille Kim et sa drôle d'histoire que je vais vous raconter ! Si vous êtes déprimés, que votre journée c'est mal passé ou bien au contraire pour la finir dans la bonne humeur, venez perdre de votre précieux temps à lire cette nouvelle aventure loufoque et barrée !

Un jour un homme qui avait fait fortune dans les bijoux de luxe (tant cas faire j'allais pas dire qu'il était devenu riche en devenant vendeur chez Claire's), entrepris d'ouvrir plusieurs entreprises dans le monde et notamment à Séoul et Gangnam. Celle-ci s'avèrent prospères et s'étendirent à travers tout le pays et au-delà du continent. Sa fortune et sa notoriété n'étaient plus à faire dans le domaine ! Lors de l'un de ses nombreux voyages d'affaires, il organisa une vente aux enchères pour une association caritative dans la ville où il séjournait. Pendant cette soirée, il rencontra une charmante jeune femme avec qui il sympathisa plus que nécessaire. (Oui tout est dans l'originalité du scénario vous remarquez ! Pour l'instant l'auteur ne se casse pas beaucoup la tête avec son texte ! Je vous invite à venir râler après votre lecture...)

Un an plus tard ils se marièrent et eurent un fils qu'ils nommèrent Jin. (Si, si je vous le promets !) L'homme avait à présent tout d'une vie comblée et sereine, mais le bonheur fut éphémère ! L'entreprise rencontra beaucoup de difficultés par la suite, certains copiés leurs collections et les revendaient à bas prix, d'une qualité misérable et honteuse mise sur le marché. (Oh les vilains pas beaux !) Puis vint ensuite la concurrence, des investisseurs plus jeunes firent leurs apparitions. Plus ambitieux et qui visèrent bien plus loin que lui. Rapidement, ses bijouteries fermèrent les unes après les autres ! (C'est l'heure de la retraite quoi en fait...)

Après cette humiliation, injustement vécu, le père sombra dans l'alcool et décida de fuir la Capitale, pour aller s'installer à la campagne dans ce village misérable et pauvre. (Quelle idée aussi je vous jure ! Finir à la campagne dans la délicate senteur de merde de vache !) Avec l'argent qu'il lui restait, il racheta une vielle ferme qu'il entrepris de restaurer comme il put, mais toutes ses économies partirent dans l'alcool. Sa femme ne pouvant plus supporter ce spectacle demanda le divorce et repartit vivre en ville, le laissant seul avec leur fils (Maintenant vous avez la preuve une fois de plus que nous les femmes quand on cherche un homme riche bas c'est bien QUE pour l'argent !) « Sois heureux que je te le laisse ! De toute façon je n'aime pas les enfants et seul ta fortune m'importait mais tu n'as plus rien ! » (Je vous l'avez dit on n'est d'accord ?) Ce fut la dernière chose que Jin entendit de sa mère avant qu'elle ne claque la porte définitivement. (C'est sa tête qu'il aurait dû claquer oui !)

Quelques années plus tard, alors que Jin avait maintenant quinze ans, les choses n'avaient pas énormément évolué. Très vite après le départ de sa mère, il comprit que le seul moyen de s'en sortir c'était de travailler dur à la ferme. (Vie de merde on appelle ça)

Ne pouvant pas compter sur son père qui cuvait toute la journée sur le miteux canapé noir du petit salon dans lequel ils vivent. Prenant son courage à deux mains, le jeune garçon travailla dur jour et nuit, (genre c'est une façon de parler, je pense que de temps en temps il dormait, enfin je lui souhaite !) pour faire revivre la ferme. Il planta des légumes, il réussit même à récupérer plusieurs animaux chez certains habitants qui n'en voulaient plus ou qui n'avaient plus la force de s'en occuper ! (Au moins ils ne les laissent pas sur l'autoroute EUX!) Résultat des cochons, des oies, des poules et des lapins et des canards plus tard, Jin réussit à revendre les légumes et les fruits qu'ils cultivent lui-même. Grâce à cela, il pouvait subvenir un peu mieux à ses besoins même si une partie de cet argent durement gagné revenait à acheter des bouteilles d'alcool (bas oui le padre il est toujours aussi gentil pour l'instant !)

Au cours de sa seizième année, son père lui présenta ou plutôt lui imposa une belle-mère ! Une femme bête et moche (je n'avais pas envie qu'elle soit belle la truie ! Zut j'ai insulté une espèce plus évoluée !) Qui fuyait elle aussi la ville car elle était poursuivie par des types pas nets à qui elle avait emprunté de l'argent (Je ne sais pas si ça vous le fait aussi, mais pendant que je vous tiens deux minutes, j'aimerais savoir, si vous aussi quand vous donnez l'argent au gouvernement, bas vous le revoyez bizarrement pas non plus... Non seulement ils vous le rend pas mais il ose vous en redemandez... Il y a un truc qui m'échappe dans le concept...) Dès le premier instant où elle rencontra Jin, elle sut qu'elle ne l'aimerait pas ! D'abord parce qu'il est beau mais en plus intelligent et gentil avec tout le monde. Bref le parfait pigeon pour elle est son fils afin de lui faire, faire tout ce qu'ils n'ont pas l'intention de faire à la ferme, c'est-à-dire tout !

-« Que ça soit bien clair toi ! Je suis avec ton père uniquement pour avoir un toit et de quoi manger sur la table ! Je ne compte par faire quoi que ce soit par moi-même ! Hors de questions, de me salir les mains dans la boue et la terre ! » Voilà ce qu'elle lui avait dit lors de leur rencontre. Jin dû donc s'accommoder après que cette tornade soit entrée dans sa vie, d'autant que cette vipère à un fils, le portrait craché de sa sorcière de mère !

Quelques années plus tard (oui encore et alors ? vous voulez que ça avance oui ou m.....)

Le père de Jin avait fini par mourir un coma éthylique (bizarre pour un homme qui buvait !). Le garçon maintenant âgé de vingt-cinq ans, vivait donc seul avec sa belle-mère et son fils. Depuis leur arrivée dans la famille, Jin était devenu le véritable esclave de la maison. Il l'était déjà assez pour son père, devant s'occuper de tout, de la nourriture jusqu'aux factures, dont ce dernier ne se sera jamais soucié jusqu'à son dernier souffle ! S'il avait le malheur de faire un pas de travers ou bien de défier l'autorité inexistante de son géniteur, l'homme se donner un malin plaisir à le remettre à sa place lors de ses rares moments de sobriété ! Il n'y a que là qu'il se souvenait de l'emplacement du balai pour frapper son fils avec, quand il refusait d'étancher sa soif avec une énième bouteille ! Malheureusement il avait tout prévu avant sa mort, et a donc fait hériter sa charmante femme de la ferme. Un endroit qu'elle n'affectionne toujours pas et dont elle adore faire rappeler qu'il ne s'agit que d'un trou à rat moche et puant ! (A savoir si à ce moment-là elle ne faisait pas plutôt référence à elle !)

Jin se plaignait pas pourtant (je ne sais pas non plus comment il fait ! J'ai autant de mal que vous à comprendre !) Heureux tout de même, d'avoir un toit et de la nourriture sur sa table chaque jour. Jugeant qu'il y a toujours pire comme condition de vie que la sienne (si ça lui plait de se réconforter de cette manière !)

Un beau jour (avec le soleil qui brille et le ciel bleu la totale !) Après avoir fait la vaisselle, la lessive, le petit déjeuner et nettoyer les toilettes, Jin se rendit dans le jardin afin de nourrir les animaux et de ramasser les légumes pour le marché. Il est à peine huit heures quand il commença à donner les graines aux poules. Tandis qu'il s'attelait à sa tache, du mouvement le fit relever la tête. Situé en face d'une des rues principales du village (sans doute la seule où vous avez de la chance si vous croisez plus deux personnes en comptant les tracteurs !), la ferme donne une vue d'ensemble sur la place de la mairie (oui même s'il elle doit dater de trois mille ans avant JC, il y a bien une mairie, quoique je soupçonne qu'elle est proche de l'éboulement, oui comme les habitants si ça vous fait plaisir, mais ce n'est qu'un détail !) Jin s'avança vers la place, pour savoir ce qui pouvait bien crée autant d'agitations dans ce patelin misérable :

-« C'est étrange non ? Puis qu'est ce que ça raconte exactement ? » Commenta l'un des villageois

-« C'est écrit à très bientôt on l'espère » Lis une seconde personne, bien âgé qui ni voyait plus rien du tout même avec l'affiche à trois centimètres du visage

-« Imbécile ! Tu as commencé par la fin du texte ! » Lui fit remarquer son camarade de guerre

-« Est-ce que vous voulez que je la lise ? » Tout le monde se tourna vers Jin, surpris par sa soudaine apparition

-« Tient ! Notre Cendrillon nationale a réussi à sortir de chez elle ! » Rigola l'un d'eux

-« Oui bas lui au moins il s'est encore lire ! Vas-y dit nous ce que c'est ! »

Jin regarda de plus près la grande affiche (mais la seule qui était accrochée sur le panneau depuis plus de quarante ans !) et lu à haute voix pour que tout le monde entende (ils sont cinq à l'écouter)

-« A vous qui rêvez d'avoir un avenir ! Une chance de faire autre chose que l'esclave dans votre propre demeure ! Qui vous sentez oppressé, injustement compris et mal aimée dans ce monde ! Nous avons la solution pour vous faire vivre votre rêve ! Un train de vie qui corresponde à vos espoirs et à vos attentes ! Venez nombreux pour passer une audition inédite à Séoul et faire de vous la future star de demain ! Si le chant et la danse sont vos passions nous vous attendons dès maintenant ! (Ne mettez pas dix ans à réfléchir)

A très bientôt on l'espère !

Jin releva la tête après sa lecture, tout le monde le dévisageait d'un drôle d'air.

-« Tu l'as écrite toi-même cette affiche ou quoi ? » Demanda un vieil homme suspicieusement

-« Bien sûr que non enfin, pourquoi aurais-je fais ça ? » Répondit-il en haussant les épaules

-« Cette affiche on dirait bien qu'elle a été fait pour toi ! C'est un signe mon garçon ! »

La foule (toujours constituait de cinq personnes avec Jin) se dispersa. Quand à lui il regarda une seconde fois la feuille, encore présente dans ses mains. Et si cela pouvait lui permettre d'avoir enfin la vie qu'il mérite vraiment ? (Il comprend vite ! il est intelligent ce garçon ! On en fera quelque chose je suis sûr !). Un sourire se dessina sur son visage pale, vivre mieux et enfin ne plus avoir à économiser le moindre centime pour s'en sortir chaque jour (si tu deviens riche économise quand même, mec c'est la crise !) Mais il le perdit vite en entendant sa belle-mère adorée venir vers lui l'air furax :

-« Qu'est-ce que tu fiches ici ? Ça fait dix minutes que je t'appelle pour que tu viennes nettoyer la chambre de ton frère et ranger le salon ! » Hurle-t-elle le visage rouge de haine

-« Oui j'arrive tout de suite ! » S'hâta Jin

-« C'est quoi ça ? » Elle lui arracha l'affiche des mains, Jin voulut protester mais elle repartit vers la maison avec. Il la regarda s'éloigner avant de voir qu'elle se stoppa net devant l'entrée de la ferme :

-« Un concours de talent ! Hahaha j'espère que tu n'y croyais pas sérieusement ? Tu penses vraiment avoir une chance ? Je serais toi, je laisserais tomber tout de suite ! Pas question que tu ailles faire le guignol en ville ! » (il aura toujours plus de chance que toi, même s'il s'entraîne à chanter uniquement en cachette sous la douche ! C'est une voisine qui me l'a dit après l'avoir entendu par hasard, car il avait oublié de fermer la fenêtre de la salle de bain. La légende dit qu'elle n'a pas fait qu'admirer sa voix...)

Plus tard dans la matinée, quand Jin eut à nouveau terminé ses corvées, il fut temps pour lui de partir pour le marché. Mais en sortant de la maison, il passa devant la cuisine ou il surprit une conversation dès plus intrigantes :

-« Qu'est-ce que tu en dis ? Ce serait génial ! Grâce à ce concours tu pourras devenir riche et célèbre ! A nous la belle vie loin d'ici et de ce village moisie ! » (Elle est plus moisit que le village lui-même !). Jin en avait assez entendu pour aujourd'hui... Alors comme ça elle complote vraiment pour se débarrasser de lui et de la ferme ? Comment ose-t-elle après tout ce qu'il a fait pour eux, même après le décès de son père. Il chargea la camionnette dont il se servait pour se rendre en ville. Une vieille brouette, donner par un habitant du village, que Jin surpris un jour par hasard entrain de tromper sa femme avec la fille du maire ! (Les habitants du village n'ont pas beaucoup de distractions, veuillez leur pardonner les péchés) En échange de son silence, il lui donna.

Il partit en direction du centre-ville, toujours en pensant à ce qu'il avait entendu plus tôt dans la cuisine. Que devait-il faire ? S'inscrire lui aussi ? Il se regarda dans le rétroviseur intérieur avant de comprendre qu'avec son apparence négligée, il ne passerait même pas les portes. On le prendrait pour un mendiant avec une dégaine pareille ! (Meme mal habillé ou avec un sac-poubelle il est irrésistible de toute manière !) Tandis qu'il se morfondait sur son sors, la camionnette émit un drôle bruit, avant qu'une épaisse fumée noire, n'envahisse tout l'extérieur du véhicule. Jin eu juste le temps de s'arrêter sur le coté de la route, il descendit pour soulever le capot, en chassant la fumée avec ses mains et en toussant à cause de l'odeur (oui les pots d'échappement ce n'est pas terrible à respirer il parait...) Rien de rassurant à première vue, se dit-il en claquant la grande plaque de métal pour la refermer. Dépité voilà ce qu'il était à ce moment-là... Il s'assit sur le trottoir, les jambes repliées contre son torse. Ses bras passèrent autour de ses genoux et il mit sa tête dedans pleurant à chaudes larmes. Pourquoi tout cela lui arrivait-t-il a lui ? Qu'avait-il fait pour mériter un tel traitement ? Le monde est décidément bien injuste (comme pour moi qui suis entrain de recommencer la moitié de cette histoire car j'ai perdu quatre pages sur huit...) D'un coup sans qu'il ne le remarque tout de suite, la fumée noire s'échappant du moteur, devint verte et se mit à sentir la pomme ! (Oui bien c'est toujours mieux qu'une fumée marron qui sent la crotte fraîche non ?)

-« Qu'est-ce que tu fabriques sur le trottoir à pleurer comme ça ? » Jin sursauta en entendant une voix s'adresser à lui (en même temps à qui d'autre elle pourrait bien parler ?)

-« Qui... Qui... Êtes-vous ? » Bafouille-t-il en voyant le drôle d'accoutrement de son interlocuteur

-« On est dans Cendrillon crétin ! Alors à ton avis qui tu crois avoir devant toi ? » S'énerva euh... Bas en fait je ne sais trop ce que c'est pour l'instant :

-« Une fée homme habillée en soubrette ? Sur le trottoir ? (Oui ça peut prêter à confusion effectivement...) C'est vraiment comme ça une fée ? (à croire que oui mon pauvre enfant à qui on vient de niquer une enfance en dix secondes !) Mais pourquoi ? (Parce que c'est comme ça... »)

-« Je t'en pose moi des questions ? Est-ce que je te demande pourquoi tu es assis là à pleurer au lieu de te rendre aux auditions ? » Marmonna la fée

-« Les auditions ? Franchement très peu pour moi merci... » S'injure Jin avec un ton amer. Pour toute réponse il reçut un coup de baguette magique dans la gueule !

-« Ecoute princesse ! Au lieu de chialer dans ce conte fée pour gonzesse, dont plus personne n'a ni envie de lire et ni de redécouvrir cette histoire, car tout le monde sait que ça ne représente en rien la dure réalité de ce monde de merde dans lequel vit, parce que... »

-« Stop ! J'ai compris le message c'est bon ! »

-« Génial ! Enfin un qui finit par comprendre ce qu'on lui dit ! Maintenant tu lèves tes fesses de ce trottoir, et tu vas à cette audition ! Histoire que tout ce que je viens faire n'est pas servi à rien ! » Râla Sugette... Euh Suga pardon

-« Tout ce que tu viens de faire ? » S'interrogea Jin incrédule

-« Regarde toi dans la vitre derrière toi banane ! A quoi ça sert de se casser le cul à faire autant d'effort si ça ne ce voit même pas ? » Cette fois la fée fut vexée. (Avouer qu'il a trop le swag comme ça ? C'est la fée la plus masculine que je connaisse !) Jin l'écouta puis il se regarda à travers la vitre d'un magasin. Il n'arrivait plus à se reconnaître lui-même, il avait enfin une coupe de cheveux normale et soignée ! Des vêtements qui le mettent en valeur et un léger maquillage pour accentuer le tout !

-« Merci infiniment !!! Il se jeta dans les bras de Sugette. Comment pourrais-je te remercier ? » Lui dit-il heureux sans doute pour la première fois de sa vie

-« Tu pourrais commencer par me lâcher avant que je ne castre... » Menaça la fée du dimanche, pas très emballé par la perspective de se faire des câlins. (D'autant que fringué comme ça, sur un trottoir, dans cette position bas... Ce n'est pas terrible) Suga recula et disparu. Jin se retrouva à nouveau seul, en tournant la tête, il s'aperçut qu'il était devant l'agence. Suga avait tout prévu on dirait, ce dit-il s'en perdre son sourire. Le jeune homme pénétra dans l'enceinte du bâtiment, plusieurs personnes marmonnèrent à son passage et des filles lui firent des clins d'œil. C'est la première fois qu'autant de monde le regarde (Ils ne savent pas qu'ils ont perdu les autres !) Il se renseigna pour savoir où se rendre et suivi les indications données à l'accueil (oui c'est mieux s'il les suis...).

Arrivé au bon endroit (du moins c'est qu'il croit), il ne vit personne dans les couloirs attendre pour un quelconque passage. Pourtant on entend clairement de la musique dans la pièce en face de lui. Bien décidé à changer son destin, il prit son courage à deux pieds et il entra dans la salle en question. Là il resta bouche bée, effectivement il y avait de la musique, mais aussi beaucoup de monde. Plusieurs tranches d'âge mélangé pour un grand bal, la plupart semblent danser en couple ou cherche un partenaire pour un slow. Aux quatre coins de la pièce des groupes de discussions c'était formé autour d'un verre. Perdu dans toute cette foule, Jin se demandait vraiment ce qu'il faisait là, pourquoi l'avait-on envoyé ici ? :

-« Oui je sais, ce n'est pas des auditions... Mais comme je n'étais pas certain que tu es un talent pour la danse ou le chant, je préférais m'en tenir à un bal ! » Jin sursauta en reconnaissant Suga toujours habillé en serveuse douteuse mais avec un plateau à la place de sa baguette (la baguette magique hein ! N'allais pas imaginer autre chose !)

-« Au fait Jinderella ! Dans cette version tu n'as que jusqu'à midi pour faire bouger ton popotin sur la piste et trouver ton Jules ! Bon courage ! »

-« Je ne sais pas danser je te signale ! Je vais me ridiculiser devant tout le monde ! » Panique t-il en ayant une forte envie de partir en courant :

-« Bon écoute, tu ne va pas y passer ta jeunesse déjà presque envolée à force d'attendre, prends ce masque ! Comme ça si jamais tu te tapes la fiche, personne ne sera que c'est toi et ça t'évitera d'avoir ta tête placardée dans le bêtisier de fin d'année ! »

Puis il disparut à nouveau. Hors dans son plan, il avait omis que Jin sait aussi bien danser que les cochons et les oies qu'il élève à la ferme. Perdu et ne sachant pas quoi faire, il envisagea de partir mais une personne lui tapota l'épaule. Il se retourna étonner qu'on l'interpelle :

-« Salut ! On se connaît ? Je ne t'ai jamais vu à l'agence ? Tu fais partie des nouveaux ? Sympa le concept du masque !» Il avait devant lui un homme qui doit faire au moins une tête de plus que lui, musclé et bien proportionné. Il avait honte avec ses grandes épaules et sa taille de cure-dent en face de lui :

-« Est-ce qu'on se connaît ? Faire partie des nouveaux ? » Marmonne-t-il pour lui-même

-« Oui ce bal est en l'honneur des nouvelles recrues, qui viennent de terminer leurs années de trainee, et qui vont intégrer un groupe » Lui répondit son interlocuteur avec un grand sourire, qui fit fondre le cœur de Jin (rassurez-vous ce n'est qu'une image le coup du cœur qui fond !)

-« On danse ? Au fait je m'appelle Namjoon» Dit-il sans lui laisser le temps de répondre

-« Tu sais danser toi ? »

-« Bien sûr ! Viens que je te montre ! » (Roh le menteur) Sans plus attendre, il l'emmena avec lui vers le centre de la piste (oui pas dans la chambre d'hôtel pour le moment ! Je vois venir bande de pervers(e)

Nos deux futurs tourtereaux (faites pas genre vous n'aviez pas compris) rejoignirent les autres sur la piste. Autant vous dires tout de suite que ça n'a pas été terrible... Quatre doigts et huit orteils décédés plus tard, nos deux amoureux transis dansèrent comme si de rien été entre deux grimaces de douleur. Plongé dans leur petite bulle d'intimité, Jin en oublia l'heure ! Il ne lui restait que cinq minutes pour partir (j'allais pas lui laisser une demi-heure non plus ?), avant que la magie ne cesse d'opérer ! Il lâcha son cavalier paniqué et il partit en courant de la salle. Sous le regard incrédule de Namjoon qui ne comprenait rien à la situation. En plus il a mis dix minutes à comprendre qu'il fallait qu'il lui court après pour qu'on continue l'histoire (faut tout leur dire à ces hommes...) Il partit à toute vitesse poursuivie par ce dernier qui lui hurlait de revenir :

-« S'il te plait ! Je ne connais même pas ton nom ! » Malgré les supplications et son envie irrévocable de rester, il finit par atteindre l'ascenseur dans lequel il se jeta une fois les portes ouvertes. Appuyant comme un forcené sur le bouton du premier étage, il finit par réussir à sortir de l'agence avant que le dernier coup de midi ne sonne la fin de la magie.
Namjoon avait tout tenté pour le rattraper, mais Jin fut plus rapide, à peine les portes fermées, qu'il désespéra de le revoir un jour. Tandis qu'il pensait repartir bredouille, il se rendit compte qu'il marchait sur quelque chose (devinez un peu ce que ça va être ? Non ? La flemme ? OK...)

Il baissa les yeux, et vit qu'il s'agissait du masque que porter son mystérieux futur époux ! (Houa comment on ne s'y attendait pas à celle-là !).

Jin venait de rentrer chez lui, il avait dû prendre un taxi car la camionnette est bonne pour la casse. Il n'arriverait pas à en tirer quoique soit. Quelle excuse devra-t-il inventer pour éviter d'autres représailles ? A peine avait-il mis un pied dans la propriété, que sa belle-mère furieuse, déboula devant lui :

-« Où était tu encore passais ? Qui t'a autorisé à partir de la maison ? » Furax elle croisa les bras contre sa poitrine inexistante, son visage devint rouge de colère. Jin avala avec difficulté sa salive :

-« Ce... C'est le jour du marché aujourd'hui mais la camionnette est tombée en panne et... »

-« Ne te cherche pas t'excuse ! Tu es parti comme un voleur sans préparer le repas et tu n'as pas repassé nos vêtements ! Je vais trouver de quoi t'occuper tout l'après-midi moi, tu vas voir ! » Elle le tira par l'oreille à l'intérieur de la maison, tandis que Jin se débattait, le fils débarqua en trombe devant sa mère :

-« Tu as vu ça ? Eh en plus personne ne sait qui s'est ! » S'exclame t-il en faisant de grand geste devant lui

-« Mais qu'est-ce que tu racontes encore ? Tu ne vois pas que je suis occupé avec cet imbécile-là ? Râla-t-elle exaspérée (elle aussi elle nous exaspère !)

-« Aux infos, il parait que le leader des BTS à danser avec un beau jeune homme lors du bal de l'agence, mais que cet abruti s'est enfui après son slow ! » Se moque-t-il en riant comme une carpe mi- constipé mi- périmé

-« Je crois que je commence à comprendre... C'était toi n'est-ce pas ? C'est pour ça que tu ne rentrais pas ? » D'un coup elle se tourna vers Jin et lui infligea une claque (pouffiasse on ne touche pas à Jin !) Choqué par ce geste, il ne réagit même quand elle l'emmena à l'étage pour l'enfermer à double tour dans sa chambre :

-« Laissez-moi sortir ! De quel droit faites-vous ça ? » Hurle-t-il en tapant de toutes ses forces contre la porte

-« Tu pensais vraiment pouvoir me doubler ? Jamais tu ne connaitras autre chose que ce village et cette ferme grotesque ! » Puis elle partit, laissant le pauvre jeune homme seul dans son mutisme ! (Ne bouge pas on va te sauver ! Ah...On me dit dans l'oreillette que quelqu'un est déjà sur le coup ? Je me demande qui ça peut-être ?)

Pendant ce temps-là, en ville, Namjoon essayait toujours de retrouver son mystérieux danseur. En regardant les caméras de vidéo surveillance, de l'agence, il n'avait rien réussi à voir qui pourrait faire avancer son histoire d'amour naissante ! Personne ne l'avait croisé lors de sa fuite, donc aucun témoin pour d'écrire son apparence. Seul indice, un masque de bal...

Bien décidé à ne pas laisser tomber, il demanda à son chauffeur de le conduire à travers la ville pour espérer pourquoi pas tomber sur lui (Non mais le mec il a vraiment cru, que de un : son chauffeur n'avait que ça à foutre, de deux qu'il allait tomber sur lui comme une fleur juste en guettant à travers la fenêtre d'une voiture ? PUIS POURQUOI IL A UN CHAUFFEUR ???) Ce dernier ne semblait pas convaincu par son idée, comme tout le monde en fait mon pauvre Nam...

-« Navré de vous interrompre dans une quête de l'amour perdu à l'avance, mais je dois absolument me rendre quelque part avant qu'on ne retourne tout le pays pour le retrouver... » S'exclama le chauffeur blasé par cette course stupide

-« Comment ça vous rendre quelque part ? Je vous signal que c'est une urgence là ! » S'affola Namjoon énervé qu'on ne le prenne pas au sérieux (c'est peut-être dangereux un Nam-Nam en colère ?).

Il l'ignora royalement et prit la direction à l'extérieur de Séoul.

Après une heure de trajet environ, ils arrivèrent dans un village, dont le nom et la localisation sont inconnus de tout habitant de ce pays, exceptés pour ceux qui savent déjà où ils se trouvent. Namjoon se retrouva donc dans la campagne la plus profonde du monde :

-« Maintenant que tout est sur le point de s'arranger pour tous, ma mission est accomplie ! Tu trouveras ce que cherche dans cette ferme ! A bientôt... » Puis le chauffeur démarra la voiture et abandonna Namjoon dans le village :

-« Ya ! Revient ici tout de suite ! » Hurla le chanteur qui n'y croyais pas

Dans la voiture, le traître claqua des doigts et son apparence changea (on est dans un conte donc oui c'est possible !)

-« Je vais enfin pouvoir rentrer pour mater des clips de Agust D ! A je suis vraiment la meilleure des fées swag du monde ! » Se vanta Suga en souriant

Notre leader de campagne, n'eut donc pas d'autre choix, que suivre les instructions de l'autre, s'il voulait sortir de ce trou en un seul morceau. Il entra dans la grande coure de la ferme, et fit le tour du propriétaire. Devant lui une maison ayant vécu, dans un style très ancien et un peu délabré, malgré tous les efforts ayant probablement était fait, pour la garder digne. Autour de la maisonnette, une grande basse-cour pleine d'animaux : des poules, des oies, des canards, des cochons etc. Derrière il pouvait découvrir un potager soigneusement entretenu et bichonner entourer de plusieurs arbres fruitiers. Namjoon trouva cet endroit très agréable et aéré.

Il se dirigea ensuite vers la maison, il donna deux coups contre la porte sans succès. Il se rendit compte que cette dernière était ouverte (en meme temps comme tout le monde est à l'intérieur...) Après une certaine hésitation, il en franchit le seuil. Devant lui un couloir, à sa droite un petit salon salle à manger et sur un gauche un escalier menant à l'étage. Namjoon fouilla le rez de chaussé, mais personne n'était présent. Puis d'un coup il entendit du bruit venir de l'étage. Des éclats de voix se firent entendre dans la maison, le chanteur tendit l'oreille et s'aperçut qu'il s'agissait d'une dispute :

-« Je m'occuperais de toi plus tard ! Pour l'instant tu restes ici ! » Piailla une femme

Visiblement quelqu'un avaient des problèmes ce dit-il... Mais devait-il intervenir ? Une force le poussa à la faire, il monta rapidement à l'étage. Une femme était plantée devant une porte et venait de la verrouiller à clé. Quelqu'un protester derrière celle-ci en donnant un coup contre le bois :

-« Eh ! Vous là ! Qu'est-ce que vous faites ? » Hurla Namjoon pour faire part de sa présence

-« Qui es tu toi ? Tu n'as rien à faire ici ! Fiche le camp ! »

-« Relâcher la personne qui est dans cette chambre ! C'est du kidnapping ! »

-« Tu ne sais pas de quoi tu parles ! Ce garçon habite ici, je l'ai simplement puni dans sa chambre ! Maintenant dégage d'ici avant que je ne m'occupe aussi de toi ! » Dit-elle d'un air menaçant

-« Namjoon ? C'est toi ? » Demanda Jin qui venait de le reconnaître

-« Est-ce qu'on se connaît ? » Voulut savoir le chanteur qui prenait peur face à cette situation

-« C'est moi ! Jin ! On a dansé ensemble ce matin au bal ! » Avoua le pauvre séquestré

-« Alors c'était toi ? Je t'ai enfin retrouvé ! »

-« C'est donc toi qui a manqué de ruiner mes plans ? » S'énerve-t-elle pour de vrai

-« Je ne sais pas de quoi vous parler, mais vous allez relâcher Jin immédiatement avant que je n'appelle la police ! » Menace-t-il

-« Hahaha ! Tu penses vraiment que les flics écouteront deux gamins écervelés comme vous ? » Se moque-t-elle

-« Toute la conversation vient d'être enregistré ! Si vous ne voulez pas que je vous dénonce, partez d'ici et ne revenez plus jamais ! » Cette dernière hésita, mais voyant qu'il allait vraiment mettre sa menace à exécution, elle partit en courant, son idiot de fils à ses trousses. (Bon le problème c'est qu'elle est partie avec la clé) :

-« Ne bouge surtout pas ! (En meme temps où tu veux qu'il aille ?)

-« Qu'est-ce que tu comptes faire ? » S'inquiéta Jin

-« Recule-je vais défoncer la porte ! » Pour toute réponse, il donna un coup d'épaule dans cette dernière, mais sans succès

-« Ça va ? Tu ne t'es pas fait mal ? »

-« Je vais essayer autrement ! » Puis il redonna un coup mais cette fois avec son pied... Résultat ? Ledit pied est actuellement coincé dans le trou qu'il a fait dans la porte...

Finalement il parut plus judicieux selon Jin d'appeler les pompiers... Une épaule déboîtée et onze orteils cassés plus tard, nos deux amoureux se retrouvèrent enfin ! Heureux de pouvoir se revoir après cette longue et interminable attente !!! (Qui n'a duré que l'après-midi en fait)

Nos deux tourtereaux purent quitter ce village isolé, dont personne ne connaît ni le nom et la localisation précise dans le pays...

Ils partirent mains dans les mains vers le coucher de soleil, sur le dos d'un tracteur ! (les bus ne passe plus par ici et la camionnette est resté devant l'agence finalement, mais la fourrière a dû l'emmener vu qu'elle était sur une place interdite...) Qui casser les oreilles à tout le monde et qui n'avançait même pas...

Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfant !