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Marcher

Bonjour! Avant toutes choses, je tiens à remercier infiniment Diaspora-girl, Madame_Horan22 et mon Yop préféré Topspain qui ont commenté et/ou voté pour mon histoire! Merci beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup!
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Je marchais. Droit devant, vers un horizon que je ne voyais pas, caché par les arbres d'une forêt que je ne connaissais pas. Des centaines d'arbres plantés devant le lieu de ma sentence, à travers lesquels j'avais courus pour échapper aux souvenir flous, déjà masqués par la douleur. J'étais fatiguée à présent. Courir pour échapper à quelque chose en moi n'avais fait que détruire les quelques forces qu'il me restait. Alors je marchais. Puis ma vue s'obscurcit. Un coup d'oeil au ciel à suffit à m'en faire comprendre la cause : la nuit était tombée. La lune me nargait, me délivrant toute sa lumière alors que je n'était plus qu'une ombre. Une ombre marquée au fer rouge. Mes dernières pensées se dirigèrent vers ma soeur : peut-être regardait-elle l'astre lunaire elle aussi? Ou peut-être avait-elle plongé dans un sommeil sans fin, oû plus rien ne pourrait l'atteindre?
Puis le sommeil eu raison de moi, et je m'endormis à-même le sol.
Quand je me réveillai, il faisait déjà clair. L'herbe autour de moi était pleine de rosée. Il était temps de me remettre en route. Je devais trouver un village, c'était mon but premier à présent. Il fallait que j'en trouve un parce que là où il y a de la vie, il y a de l'espoir. Alors je me remit à marcher, âme en peine errante que j'étais. Puis, au bout de quelques heures, ma gorge commença à piquer. J'avais soif. Alors, l'oreille à l'affus de l'éventuel bruissement d'une source, je continuais ma procession, en tentant de contenir cette douleur. Mais elle s'accentuait à mesure que j'avançais, si bien que j'en fus réduite à tenter de capter les quelques gouttes de rosée restantes pour étancher ma soif. C'est alors que je me coupa avec une petite pierre cachée dans l'herbe.
"Idiote que je suis! " pensais-je. Je voulu regarder si la blessure n'etait pas trop profonde. Mal m'en pris : mon regard n'eu d'autres choix que de se poser sur la plaie encore béante dans ma chaire. Et je fondis en larmes. Le sel de mes pleurs s' introduit dans ma plaie et une sensation de brûlure s' en empara. Mais je n'en pris pas garde, trop occupée à songer à tous ce qu'ils m'avaient retiré, pour un simple fruit. Mes larmes me laissèrent un goût amer dans la bouche. La vie aussi.

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