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Fuite

Nous avons marché un moment dans le long couloir. Après plusieurs minutes de doutes, je l'avais finalement  laissé me conduire, dans un des accès de faiblesse que ses sourires provoquaient en moi. Je ne savais pas encore vraiment si je m'en voulais de m'être si facilement laissée convaincre ou si, à l'inverse, je devais me fier à la confiance en lui qui s'était installée, avec une rapidité déconcertante, au plus profond de moi.
Même des milliers de scénarios se bousculaient dans ma tête, je ne savais absolument pas à quoi m'attendre. J'imaginais des scènes toutes moins plausibles les unes que les autres, sans parvenir à sélectionner celle qui me faisait le moins peur.
Ma respiration s'accélérait à mesure que nous avançions et la sueur commençait à perler sur mon front; jusqu'à ce que Noam mette fin à mon supplice.

  "-On est arrivés! "

Il semblait aussi joyeux que j'étais angoissée. Il déposa sa main sur la poignée et l'abaissa. Il ne fallut que quelques secondes pour que la porte s' ouvre, mais elles me parurent durer des heures.
Ils étaient deux. Deux adultes, debouts au milieu de cette pièce dont la seule lumière provenait d'une fenêtre mi-close par une rideau opaque. Deux visages tournés vers moi, dont je ne pû voir l'expression. Deux Hommes qui savaient peut-être tout de moi, quand je ne connaissais rien d'eux.
S'en fût déjà trop. Tant pis pour Noam, tant pis pour la confiance, tant pis pour les sourires. Je m'enfuis. Courant aussi vite que mes jambes me le permettaient, tournant au hasard dans les couloirs de ce bâtiment qui ne semblait pas avoir de sortie, mon seul objectif était de mettre le plus de distance possible entre ces inconnus et moi. Courir à en perdre haleine, comme je savais si bien me faire. Comme j'avais si bien appris à faire.
Mais ma course effrénée se stoppa net quand une des portes longeant les couloirs s' ouvrit à la volée. J'eus à peine le temps d'amorcer un demi tour que, déjà, on m'attrapait le poignet. Je tentai de me débattre, de mordre, de frapper. Mais le combat était perdu d'avance, et je dû me résigner. Pourtant, ce n'était que partie remise, pensais-je. Je partirais dés que je le pourrait. Elle m'attendait.

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