Après ce dimanche salvateur pour sa santé mentale et un véritable baume au coeur de l’avoir passé aux côtés de Kuroo qui s’est montré être un parfait gentleman avec elle, alors revoir Rin remettre sur le tapis ce verre qu’il voulait échanger avec elle, lui fit prendre conscience qu’il fallait en finir au plus vite. Sawako voulait sans plus aucun doute, se dévouer à sa relation avec Kuroo, elle en était plus que certaine, ses dernières réticences devenues infondées avaient cédées. C’est donc avec cette détermination que Sawako accepte de voir Rin ce lundi soir, portée par toutes les certitudes que Kuroo lui avait donné dimanche.

Sawako ne veut pas garder secret ce rendez-vous et décide d’en parler a Kuroo aussitôt qu’elle croise sa route le lundi à la fin de sa journée de cours. 

- Kuroo, ce soir, je dois rejoindre Rin pour un verre, affirme Sawako qui ne passe pas par quatre chemins en lui annonçant tout de suite la couleur. 

Place devant le fait accompli, Kuroo manque tout de même de s 'étrangler sous la surprise et une irrépressible jalousie s’empare de lui. 

- Euh… quoi ?

- Désolé, euh… commence à bégayer Sawako qui se rend compte que c'était peut être un peu trop franc cette fois emportée par sa nervosité. 

- Tu as accepté de le voir ? Seul à seul ? questionne Kuroo d’une voix un peu plus pressante. 

- Oui… pour parler principalement, rien de plus je t’assure. 

Kuroo ne peut s'empêcher de soupirer lourdement d’agacement. 

- Laisse-moi faire mon boulot, ok ? Fais moi confiance, reprend alors Sawako tout en posant sa main sur la joue de Kuroo pour le tranquilliser. Regarde moi, je ne vais pas à ce rendez vous dans l’optique de retomber dans ses bras. Je ne suis plus aussi faible... 

- Avec l'état dans lequel tu étais quand tu l'as revu, laisse-moi m'inquiéter et ne pas vouloir que tu le revois... répond t-il en posant lui aussi sa main sur celle de Sawako et commencer à la caresser du bout de son pouce.

- Je sais… et je suis désolé de t’avoir inquiété mais écoute, Rin c’est du passé et, toi et moi, c’est… tu es...c’est mon présent alors s’il te plait ne t'inquiète pas. 

- Tu es sûr que tu ne veux pas que je t’accompagne à ce rendez vous “pro” ? 

- Certaine, c’est une opportunité que je ne peux pas gâcher et si je n’y arrive pas, si je ne suis pas capable de relever ce challenge à la fois personnel et professionnel, alors je me suis clairement trompé de voie. 

Leurs deux mains quittent le visage de Kuroo et descendent le long de leur corps qui se rapprochent jusqu'à se toucher. 

- Je vois bien que tu t'inquiètes pour moi et ça me touche vraiment… continue Sawako d’une voix douce, ses doigts serrés dans la main moite de nervosité du volleyeur. Kuroo… après que ce problème soit réglé et cette peine définitivement enterrée, je te raconte tout… absolument tout…

- Et je serais la...

Sawako se hisse alors sur la pointe des pieds et dépose un baiser chaste juste à la commissure des lèvres de Kuroo. C’est tout ce qu’elle peut lui donner pour l’instant, un frêle promesse qui lui demande quand même beaucoup dans l'état de stress où elle se trouve. Elle doute de pouvoir tenir tête à Rin mais elle ne veut surtout pas préoccuper Kuroo plus que ça. C'était son fardeau mais rien que son soutien lui donnait énormément de force. Il fallait qu’elle gère ça toute seule pour être libre. 

- Je te demande simplement d’attendre juste encore un tout petit peu…

- Je t’ai dit que je le ferais… confirme et apaise-t-il aussitôt devant les craintes de Sawako.

Mais alors qu’elle s'éloigne de lui, Kuroo la rattrape et pose ses mains sur ses joues, ses lèvres veulent les siennes, c’est indéniable et c’est devenu insoutenable mais, avec toute sa volonté, il se retient une dernière fois et finit, après un échange de regard des plus intense, par embrasser son front. La prochaine fois, il ne se retiendra pas, il se le promet, mais cette fois, il sait qu’il n’a pas le droit de forcer alors qu’elle tente de tirer un trait sur cet ex des plus toxique. 

- Merci Kuroo…

- Tetsuro... s’il te plaît, susurre t-il alors que son front vient recontrer doucement celui de Sawako. Appelle-moi par mon prénom. On est bien plus que de simples amis maintenant, non ?

Sawako a alors la respiration qui s’emballe soudainement en même temps que son cœur se met à battre avec une force assourdissante. Ses yeux plongent dans les siens et un océan de plénitude la calme aussitôt. Cette évidence dans son regard vaut toutes les belles paroles du monde et ce sourire qui se dessine sur ses lèvres trahit son bonheur. 

- C’est vrai, tu as raison… dit-elle alors qu’elle enroule ses mains nerveuses autour de la taille si large et si accueillante de Kuroo. 

Il l'enveloppe à son tour de ses grands bras et vient reposer sa tête contre la sienne. Il est devenu sa certitude, son roc, et les battements de son cœur apaisent facilement la douce Sawako tout en lui donnant ce courage dont elle a tant besoin. Malgré les doutes de Kuroo envers cet antipathique Rin, il accepte tout de même difficilement de la laisser y aller seule. Il décide de lui faire confiance et de la laisser gérer son passé comme elle l’a suppliée . 

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Le soir venu, et parce qu’il était incapble de tenir en place, Kuroo a envahi l’appartement de Kenma. Même chez lui, il n’arrivait à se calmer et regardait nerveusement son téléphone dans l’attente d’un message de sa Sawako. Plusieurs heures passent et c’est devenu impossible pour lui de ne pas imaginer tout pleins de scénarios malgré sa confiance en elle. C'est en ce gars désagréable en qui il n’a aucune confiance et rien que d’y penser, il grince les dents. Il est persuadé qu’il peut encore lui laver le cerveau et ça le met dans un tel état de nervosité qu’il ne tient plus. 

- Je sais que j'ai dit que je lui faisais confiance mais je ne peux pas rester là sans rien faire… s'énerve Kuroo. 

- Reste là ou tu vas encore faire quelque chose que tu vas regretter… le met aussitôt en garde Kenma de sa voix éteinte. 

- Je vais aller la chercher ! déclare-t-il en se levant d’un bond. 

- Tetsuro… commence Kenma avant de s’interrompre. Ah… il est parti… quelle tête de mule… soupire-t-il en roulant des yeux avant de reprendre sa partie. Si ça tourne mal, je ne veux pas en entendre parler, se dit il a lui-même sans plus personne pour l'écouter.

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Voilà donc Sawako marchant pour faire face à son pire cauchemar, à ses démons du passé qui ne cessent de la tourmenter encore aujourd’hui, et sur lesquels elle a décidé de tirer un trait définitif ce soir. Quand elle entre dans le bar, elle voit tout de suite Rin qui minaude avec la barmaid et même s’il l'aperçoit, prend le temps d'échanger son numéro avec elle. Sawako n’en a que faire même si son cœur lui rappelle qu'il a tout de même encore mal. Elle va s'asseoir à une table avant qu’il ne la rejoigne tout sourire avec cette lueur dans les yeux qui n’a pas changé malgré les années et qui réchauffe son corps. 

La soirée commence doucement et ils ne parlent que de l'événement quand soudain Rin glisse sur leur couple passé. 

- On pourra être de nouveau ensemble et ne plus jamais être séparé si tu décides de t’occuper de ma carrière. Ce n’est pas ce que tu voulais à l'époque ? déclare t-il avec un regard tout à coup bien trop suave. 

- J’ai bien compris qu'on n'avait clairement pas les mêmes centres d'intérêt ni les mêmes attentes. J'ai changé d’objectifs... rétorque Sawako froidement essayant de garder son calme. 

- Mais on a grandi depuis et regarde comme on se retrouve, dit-il en essayant de se saisir de la main de Sawako. C’est peut être le destin ?  

- Je ne crois pas… répond t-elle aussitôt en esquivant habilement le geste de Rin. 

- Oh allez, baby girl, arrête de me faire la tête. Serais tu resté la même jeune femme immature ? lance t il provoquant.

Sawako grince aussitôt de ce surnom horripilant et ces paroles sans aucune empathie. Ses provocations étaient bien différentes de celles de Kuroo. On était loin de la bienveillance et du soutien. Sawako se surprend à se détendre malgré la tension. Plus elle le voit enfin sous son vrai jour, plus sa peine s’efface et trouve alors le courage de venir le confronter un peu plus.   

- Tu as disparu du jour au lendemain... ce sont tes potes qui m’ont appris que tu étais parti en Australie et tu ose me faire la morale ? 

- J’avais des plans pour y aller et m'entraîner. J’allais pas t’emmener avec moi quand même.

- Et pourtant, tu m’as laissé miroiter un avenir à deux… continue Sawako sans en démordre.

- Et bien c’est la vie, les choses changent, répond Rin de plus en plus agace qu’elle lui tienne tête.

- Donc j’étais un poids mort ? 

- Ma carrière est tout ce qui m’importe et on s’est bien amusé le temps que ça a duré non ? réplique à Rin jouant sur la corde nostalgique. 

- Il existait d’autre façon de se quitter... Des manières plus matures et respectueuses de l'être humain qui tenait à toi… qui aurait tout fait pour toi…

- C’est de ta faute, pas la mienne, balance froidement Rin. Tu ne peux qu’en prendre qu'à toi même d’avoir cru, qu'à dix huit ans, ça allait durer. Tu savais tout de mes ambitions et pourtant, tu t’es amouraché de moi. 

- Donc tu n’as jamais été sérieux une seule seconde ? Et aujourd'hui ? demande Sawako, les belles promesses de Rin tournant dans son esprit comme si c'était hier. 

Rin soupire sèchement et roule des yeux ennuyé. Il ne pensait pas qu’il allait devoir ramer autant face à cette fille qu’il avait pu conquérir d’un simple battement de cil à l'époque. 

- Ecoute, si vraiment ça te pose un problème, refuse ce contrat. J’ai des tas d'agents qui se feraient un plaisir de m’avoir dans leur agence, assène Rin manipulateur sachant pertinemment que Sawako fait ses débuts. 

- Je ne peux pas me le permettre… 

- Tu vois, toi aussi, tu fais des choix pour ta carrière en acceptant de t’occuper de moi pour ce gala et tu me reproches les miens ? provoque t-il encore un peu plus jouant cette fois sur la culpabilité. 

- Mais moi, je reste humaine… et je respecte les sentiments des autres… se défend timidement Sawako.

- Je n’ai pas le luxe de ce genre d’attaches futiles. C’est une perte de temps. Je dois devenir le meilleur et si je perd ce temps personne ne va m’attendre. La natation n’est pas un sport collectif, je me bats contre moi-même pour pouvoir me dépasser, s'énerve Rin de ce qu’elle vient d'insinuer. 

- Tu vas finir seul à penser comme ça…

- Qu’est ce que tu aurais pu m’apporter puisque tu es devenu si maligne ? pousse t-il à la fois curieux et sentant qu’une brèche peut, peut être s'ouvrir. 

- Si tu ne le sais pas, je ne peux rien faire pour toi… affirme alors Sawako impartiale. L’amour et la dévotion ne peuvent pas s’expliquer si la personne en face n’a même pas de cœur.

- Tu te crois trop bien maintenant ? Tu veux que je te rappelle comme tu me suppliais de te prendre dans mes bras ? menace maintenant Rin déstabilisé par cette jeune femme qu’il n’a jamais appris à connaître.

Au fur et à mesure de cette conversation à sens unique, l’aura de Rin s'amenuise et Sawako gagne de l’assurance. Elle se rends compte qu’ils n’ont plus rien du tout en commun et qu’ils n’en avaient sans doute jamais eu. Ce sentiment d’apaisement contraste avec leurs paroles mais Sawako se sent clairement mieux et plus sereine. Elle ne ressent plus rien pour lui, à part peut être beaucoup d'antipathie et une légère tendresse mélancolique de part leur passé commun. Elle se sent clairement grandie et plus forte. En observant Rin, elle sait que cette force est encore bien trop faible face à cette montagne d'égoïsme mais elle veut tenir bon. 

- Tu vois Rin, j’ai quand même décidé de te pardonner parce qu’on n’était que des ados cons et immatures, et j’ai bien appris ma leçon… par contre, je vois clair dans ton jeu alors arrête tout de suite de jouer ce rôle car je suis passé à autre chose, avertit Sawako tout en s'écrasant sur son siège tandis que Rin la dévore d’un regard perçant. 

- Tu crois ça ? T’es passé à l’autre gars mal coiffé ? Laisse moi rire… Si c’est vrai, pourquoi tu trembles comme ça ? Pourquoi tes joues sont rouges dès que je m’approche de toi ?

Rin imite ses paroles et s’avance vers Sawako qui se rend compte que ce qu’il dit est vrai. Mais ce n’est en rien de l’attirance, non, en cet instant, Rin lui fait peur et elle n’est plus de taille.

- Tout dans le langage de ton corps crie que je vienne le prendre à nouveau… soupire-t-il alors que son souffle s'écrase maintenant avec dégoût sur la peau frémissante du cou de Sawako. Je suis sûr que tu te rappelles encore de ma bouche qui le parcourt. Sur tes lèvres, ton cou, ta poitrine, ton ventre et jusqu'à plus bas…

- Arrête ça… Rin je tr…

- Tu as encore envie de moi, je le sais…coupe t-il tandis qu’il esquisse un geste de la main qu’il dirige sur la poitrine de Sawako.

- C’est faux ! déclare-t-elle en le repoussant de toutes ses forces encore disponible. Je tremble parce que tout ce que tu représentes me terrifie… s’emporte Sawako. Maintenant que nous avons “rattraper le temps”, je vais rentrer, on se verra au Gala, conclut t-elle vivement avant d’attraper ses affaires à la volée et de sortir du bar presque en courant. 

Rin s'élance derrière elle et la rattrape par le bras sur le trottoir avant de la ramener contre lui. Sa main se glisse sur sa nuque et le rapport de force est bien trop grand pour que Sawako puisse faire quoi que ce soit. Elle s'agrippe à son bras et tente de le repousser mais les lèvres de Rin s'écrasent avec force sur les siennes. Il tente même de glisser sa langue mais Sawako serre les dents. Il la force à subir ce baiser qui la dégoûte au plus haut point et des larmes se mettent à couler devant son impuissance à se sortir de cette étreinte implacable et répugnante. Elle pousse sur ses bras comme elle peut mais Rin ne bronche même pas. Elle tente alors d’essayer de lui tirer les cheveux mais sa poigne est si forte que ses mouvements sont restreints. 

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Kuroo avance d’un pas rapide dans la rue où Sawako lui a dit qu’elle serait et tandis qu’il relève le nez de son téléphone à l’approche du café, il s'arrête net quand une vision cauchemardesque se dévoile devant ses yeux horrifiés. Il surprend Sawako et Rin en pleine étreinte, en train de s'embrasser juste devant le bar. Kuroo reste planté sur place, choqué par ce qui se passe sous ses yeux et pendant qu’il ne peut faire autre chose que les observer, Rin croise le regard de Kuroo. La nageur hausse alors un sourcil défiant et resserre un peu plus ses bras autour de Sawako qui semble disparaître dans son étreinte et la soustrait au regard du volleyeur. Kuroo voit les mains de Sawako remonter doucement sur la nuque de Rin et se perdre dans sa chevelure pourpre alors que les siennes descendent maintenant dans le creux des reins et continuent même leur course. 

-Tsk… soupire alors sèchement Kuroo.

Il devrait intervenir mais sa déception est bien plus grande que sa colère. Il est blessé et ses forces quittent son corps. Il s’octroie un dernier regard douloureux aux deux ex qui semble bien n’avoir rien oublié de leur passé ensemble. C’en ai trop pour lui et, dégoûté, il tourne vivement les talons pour rentrer chez lui sans même se retourner. 

Une claque assourdissante résonne subitement dans le calme de la soirée. 

- Putain Rin, mais va te faire foutre ! hurle Sawako alors qu’elle arrive enfin à respirer après lui avoir tiré les cheveux de toutes ses forces. C'était quoi ça ? 

- Ce que tu voulais en venant ce soir, réplique Rin en se massant la joue et le cuir chevelu, tout de même ravi de ce concour de circonstance en sa faveur. 

- Tu penses peut-être revenir la bouche en cœur comme si de rien n'était ? N’essaye même plus de m’approcher ! continue Sawako hors d’elle, ignorant les regards des passants dans la rue mais surtout ignorant tout de ce qu’il vient de se passer dans son dos. 

- Alors pourquoi ces yeux doux ? renchérit Rin toujours persuadé qu’il a encore un quelconque pouvoir elle.

- Quels yeux doux ? Toi et moi c'est fini, tu me l'as bien fait comprendre et… et je suis passé à autre chose. Tu n’existe plus pour moi, surtout après ce que tu viens de faire. 

- Ton collègue c'est ça ? essaye encore Rin en colère mais tout à fait conscient que Kuroo les avait surpris. 

- Arrête de faire un fixette sur lui. Laisse le en dehors de ça ! Qu'est-ce que ça peut te faire de toute façon ?

- Tu t'es jeté dans ses bras, hein ? C’est donc lui le nouveau ? Et tu crois qu’il va être mieux que moi ? Tu es toujours aussi naïve… Des belles paroles et tu succombes, s’acharne t-il, blessé dans son ego. 

- Tu ne sais rien de nous ! Tes mots ne m'atteignent plus Rin, proclame Sawako avec force. Tu es mon client rien de plus dorénavant alors garde tes distances et ne t'avise plus jamais de poser une main sur moi sinon je vais directement à la police et tu peux dire au revoir à ta précieuse carrière. J'honorerais le contrat qui nous lie le temps de l'événement et puis après je demanderais à ce qu'on te trouve un autre agent. Je ne veux plus rien avoir à faire avec toi.

- Mais tu passerais à côté d'un contrat en or ? Tout ça pour lui ? Je te pensais plus déterminé et moins bête maintenant. 

- Pour lui et pour moi surtout, mais tu ne pourrais pas comprendre. J'ai tourné la page et avec ce soir, je préfère rester loin de toi. Tu n'es pas le seul sportif brillant du Japon et je connais ma valeur maintenant, tu n'arriveras plus à me rabaisser ou me culpabiliser, on en a fini tous les deux, déclare une Sawako devenu froide comme la glace. 

- Tu t'en mordras les doigts… grogne Rin, jubilant intérieurement d’avoir peut-être détruit son couple. 

- Peut être mais au moins, je reste droite dans mes bottes et mes principes. 

- C'est ça… pfff… je perds mon temps, comme tout celui que j’ai passé avec toi. Heureusement que tu m’as laissé m’amuser avec ça à l'époque, dit-il en désignant sans détour le corps de Sawako. Je me casse, on se verra à l'événement… maugrée-t-il voulant à tout prix garder une contenance..  

- Tu vois Rin, ta réaction ne me touche même plus, tu es seulement pathétique… 

Rin ne l'écoute déjà plus et, même s’il est énervé de cette tournure des événements, il s'éloigne d’elle, fier d’avoir brisé le nouveau rêve d’amour de Sawako sans qu’elle ne s’en soit aperçue. Cette dernière, quant à elle, inconsciente du drame qui s'est joué en coulisses alors que Rin se forçait sur elle, prend la direction de sa résidence, écoeurée mais tout de même fière d’avoir passé cette épreuve avec un certain succès et d’avoir mis ses démons au placard pour de bon. 

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Hello ! It’s me … Noctyss …

Ne me tapez paaaas ! 

Bref bon alors ! Sawako grande fille maintenant non ? 

Et kuroo qui n’intervient pas aie aie aie le quiproquo ! 

Sawakoooo je te jure que ça va bien aller !!! Ne sois pas trop rude avec Tsum !

Des bisous !