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Chapitre 1

Bienvenue à tous sur ce projet farfelu entre Noctyss et Sawako !
Le concept de l'écriture à quatre mains est bien sûr que nous écrivons ensemble cette histoire mais pour pimenter un peu l'aventure seul le chapitre ci-dessous a été écrit en commun. Pour la suite, chacune écrira un chapitre, sans le montrer à l'autre, faisant ainsi avancer l'histoire comme elle le sent. A chacune de nous alors de rebondir sur ce que l’autre aura imaginé. Et dernière subtilité, Sawako s’occupera d’Elodie, l’OC de Noctyss et cette dernière aura l’honneur de tourmenter la pauvre Sawako, sinon ça serait trop facile 😉

Sur ce, place à la lecture !

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Sawako, face à son miroir, termine de brosser ses longs cheveux noirs tout en essayant de garder ses yeux ouverts, quand de petits coups à sa porte retentissent. Un regard à son réveil lui indique facilement l'identité de ce visiteur matinal.

- Entre Elo-chan ! s'écrie-t-elle.

Tandis que la porte s'ouvre sur une autre jeune femme brune à l'air enjoué et à la chevelure obstinément désordonnée, Sawako relève la sienne et l'attache dans un chignon haut sur le crâne.

- T'es prête ? demande Elodie, appuyée sur le mur du couloir d'entrée. J'aimerais prendre un thé avant d'y aller.

La jeune japonaise attrape son sac tout en jetant un coup d'œil à son amie d'enfance et repère rapidement les cernes sous ses yeux chocolat.

- Un thé, hmm ? Tu veux pas plutôt te laisser tenter par un café aujourd'hui ? Laisse moi deviner, tu as joué jusqu'à point d'heure à ton dernier jeu en ligne et ce matin, t'es dans le brouillard...

Elodie ne répond pas et se contente de faire une grimace pour montrer son dégoût évident vis-à-vis de la boisson suggérée avant de finalement sourire d'un air faussement coupable pour ses activités nocturnes. Sawako roule des yeux de la nonchalance de son amie avant que celle-ci n’appuie sur le bouton d’appel de l'ascenseur. Le ding familier retentit rapidement et les deux amies s'y engouffrent enfin tout en continuant de papoter pour quitter leur résidence étudiante.

Le printemps est déjà bien installé sur la capitale nippone et une brise légère accompagne Elodie et Sawako vers leur petit café habituel. Les deux jeunes femmes s'y rendent très régulièrement depuis l'année dernière, pour prendre leur dose d'énergie salutaire ou de pâtisseries réconfortantes. Le serveur d'une trentaine d'année leur sourit en tendant leurs gobelets fumants :

- Ça va vous deux ? Prête pour le second round ?

Sawako esquisse un léger sourire alors qu'Elodie bande son bras comme un athlète et se met à rire de bon cœur :

- Evidemment qu'on est prêtes ! On va tout défoncer ! La deuxième année, ça va être « fingers in the nose » ! s'esclaffe-t-elle de manière inutilement théâtrale.

- Vous allez peut-être même vous dégoter un amoureux… commence t-il avant de s’interrompre aussitôt devant la mine stupéfaite de ses jeunes clientes.

Cette dernière remarque arrache un haussement de sourcils à Sawako et un nouvel éclat de rire bruyant à Elodie. Le barista observateur a peut-être bel et bien touché un point délicat. Subitement perplexes, les deux jeunes femmes ne prennent alors pas la peine de lui répondre et sortent du café avant de reprendre la route du campus.
Elles marchent un moment en silence, sirotant le liquide brûlant de leurs tasses, chacune plongée dans ses pensées. Cette simple petite réflexion d’une personne extérieure à leurs vies venait de rappeler à leur esprits, les sacrifices qu’elles avaient fait jusqu'à aujourd'hui pour faire de leurs rêves une réalité.

- Sawa-chan ? Tu penses pas qu'on devrait le faire ? interroge Elodie en brisant ce silence pesant qui la mettait mal à l'aise.

- Faire quoi ?

- Se trouver quelqu’un... précise Elodie en aspirant bruyamment le fond de son café avec désinvolture.

- Tu voudrais un petit ami ? Ça t'intéresse maintenant ? Pourquoi faire ? Une partie de jeux vidéo ? se moque gentiment Sawako avec un petit sourire malicieux en coin.

- Qu'est-ce que t'es drôle ! rit jaune son amie. On pourrait peut-être un peu s'amuser. Tu sais, Sawa-chan, s'amuser... tu te souviens de ce que ça veut dire ? Ou les nombreuses heures à compulser tes bouquins de management t'ont rendu hermétique aux joies du divertissement ?

- C'est à ton tour d'être drôle, Elo-chan ! Regarde, je suis morte de rire, dit Sawako tout en faisant face à son amie arborant difficilement une expression qui se voulait impassible.

Les deux vieilles amies échangent un regard en coin avant d'éclater de rire tout en continuant leur chemin. Ce n'est qu'une fois sur le campus de la faculté de Tokyo qu'Elodie reprit la conversation.

- Sans blague Sawa-chan, on a trimé comme des dingues l'année dernière pour passer l'écrémage mais maintenant on pourrait peut-être relâcher un peu la pression… Je dis pas de foutre en l’air tous nos efforts mais qu’on profite à fond de notre nouvelle vie ici. On n'est pas venues ici que pour se tuer à la tâche...

- Et donc tu voudrais qu’on se trouve des copains, c'est ça ?

- Oh allez, insiste Elodie avec un sourire. Ne me dis pas que tu n'aimerais pas passer quelques soirées dans les bras de quelqu’un qui compte vraiment pour toi ! Je sais que j’ai l’air d’un garçon manqué mais mes petits bras musclés ne remplaceront pas ceux d’un beau jeune homme, continue t-elle en faisant jouer son sourcil pour faire craquer son ami. L'année dernière, il y en a plusieurs qui te tournaient autour, non ? reprit t elle alors plus espiègle.

Sawako pouffe de rire et donne une petite tape sur l'épaule de son amie.

- Je te rappelle que toi aussi, tu avais quelques prétendants et tu les as tous envoyé bouler ! esquive habilement Sawako pour les remettre sur un pied d'égalité. Ah non...sauf, ce type là...comment il s'appelait déjà ? Tu sais, celui dont tu m'as rabâché les oreilles tous les soirs pendant presque un mois !

- Kageto Tashi ! marmonne Elodie avant de soupirer. C'est vrai qu'il était super canon mais on avait pas grand chose à se dire. C'était plutôt ses magnifiques pectoraux qui me faisaient la conversation et puis... j'étais pas prête pour un type aussi... entreprenant !

- Tu sais... il faudra bien que tu... Non rien, laisse tomber ! Écoute, je n'ai rien contre sortir avec un garçon et profiter un peu. Au contraire, ça ferait taire mes parents qui commencent à penser qu'ils doivent me dégoter eux-mêmes un mari !

- Laisse moi deviner, ils écument tous les recoins de Miyagi pour trouver le gendre parfait qui te fera revenir à la maison, se mit à rire Elodie.

- C'est tout à fait ça ! soupire Sawako. Mais personnellement, je suis très bien à Tokyo ! Donc un beau jeune homme tokyoïte serait parfait.

-De la chair fraîche locale ! Tu as raison, je m’y plaît aussi et puis tu es là. Je ne compte pas te laisser seule dans cette jungle urbaine !

-T’es pas tenable… toi aussi tes parents se posent des questions alors sois sérieuse plus de deux minutes si tu veux te dégoter un vrai copain et pas juste un de tes milliards de coup de coeur instantané.

-Rabat joie ! Tu pourris mon enthousiasme avec tes remarques terre à terre, dit Elodie en faisant la moue. Bien sur que je suis sérieuse… mais tu me connais… je ne suis pas… bref, c’est oui ou c’est non ? Un bel apollon qui fera faire boom-boom à ton petit cœur d'artichaut, c’est tentant non ? reprit-elle aussitôt sur le ton de la rigolade comme elle avait l’habitude de le faire.

-Tu crois vraiment que je vais te laisser te lancer là dedans sans surveillance ?

-Donne-moi ton petit doigt alors ô ma raison qui me permet de rester sur le droit chemin et sans qui je ne serai rien !

Après un dernier éclat de rire franc, les deux amies accrochent leur petits doigts et scellent leur promesse comme elles l'ont toujours fait, cette promesse pleine d’espoir candide d’essayer de trouver celui qui pourrait les rendre heureuses en amour .
Leur conversation dut s'arrêter là car leurs cours se déroulaient dans des bâtiments différents et si elles ne voulaient pas arriver en retard dès le premier jour, elles devaient commencer à s'inquiéter de se mettre en chemin. Donc après s'être lâché les doigts, elles s'éloignent alors lentement l’une de l’autre. 

- On se retrouve pour le déjeuner si on peut ? propose Sawako en se retournant soudainement vers Elodie.

- Ok, je t'envoie un texto pour te donner mon heure de pause, acquiesce tout de suite son amie.

Les deux amies se séparent donc, chacune prenant la direction de leur nouvelle année, Elodie dans la filière médicale et Sawako dans celle de l'économie et du management.

Elles avaient quitté la préfecture de Miyagi, où elles avaient grandi ensemble, juste après le lycée pour s'aventurer dans la capitale nippone et vivre une vie un peu plus citadine. Toutes les deux avaient travaillé dur pour passer en deuxième année de leurs cursus universitaires. Des heures à travailler pour gagner leurs places sans penser à autre chose. Dès leur arrivée à Tokyo, elles avaient dû s'adapter à un style et à un rythme de vie bien différents de ce qu'elles connaissaient mais aujourd'hui, elles avaient pris confiance en elles et en la voie qu'elles suivaient. Le futur ne leur faisait plus aussi peur. D’avoir pu vivre cette nouvelle aventure à deux les avaient rapprochées. Elles étaient maintenant aussi proches que des sœurs et rien que pour ça, si c'était à refaire, elles n'hésiteraient pas une seconde. Elles se font une confiance aveugle alors se lancer dans cette quête de l’amour, les fait littéralement trépigner d’enthousiasme. Elles peuvent compter l'une sur l’autre pour se serrer les coudes dans n'importe quelle situation alors les prétendants n'auront qu'à bien se tenir car les deux jeunes femmes se soutiendront quoiqu’il puisse arriver. Si l’un des candidats avait le malheur de ne pas passer l’approbation de l'autre, il y avait de forte chance que le pauvre reparte bien vite d'où il venait, néanmoins on sait très bien que le cœur a ses raisons que la raison ignore.

Elodie parcourt les couloirs jusqu'à son amphithéâtre au milieu de ses camarades de la promotion de kinésithérapie et sourit en se remémorant tous ces souvenirs de première année avant de rire de cette nouvelle lubie qui leur prenait à toutes les deux.

-Cette nouvelle année s'annonce vraiment bien !

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