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Chapitre 7

Alors que Damien et moi descendions de la voiture devant la grande demeure familiale, je reçus un nouveau message de Sophia. Je sortis discrètement mon téléphone pour le lire et y trouvai ses mots pleins de soutien :

"Je te souhaite un bon week-end. Même si je ne connais pas tous les détails, je sais que tu feras tout ce qu'il faut. Merci pour tout ce que tu fais pour moi."

Ses paroles étaient un réconfort bienvenu dans ce moment de tension. Sophia savait que je ferais tout ce qu'il fallait pour elle, même si je n'avais pas encore eu l'occasion de lui parler en détail de Damien ou de cette situation complexe. Le fait qu'elle me fasse confiance me donnait la force nécessaire pour affronter ce week-end.

Damien me tira doucement de mes pensées.

—Nous sommes arrivés. Sa voix, bien que neutre, portait une note d'énervement que je pouvais percevoir.

Avant même que je puisse réagir, un homme en uniforme s'approcha de nous.

—Vos affaires sont dans le coffre, Monsieur Damien ? demanda l'homme d'un ton respectueux, se dirigeant vers la voiture.

Damien hocha la tête.

—Oui, s'il vous plaît, prenez la valise de mademoiselle. Il me lança un regard significatif, me montrant que je pouvais lui faire confiance en cette occasion.

Je lui donnai un sourire reconnaissant en voyant l'homme récupérer ma valise. Je commençais à m'inquiéter légèrement, me demandant si j'avais pris suffisamment de vêtements appropriés pour le week-end à venir.

Mon esprit s'emballa, imaginant que peut-être mes choix n'étaient pas adéquats pour le niveau de sophistication exigé par ce milieu. Je devais être à la hauteur des attentes et paraître irréprochable.

Damien attrapa ma main et me guida vers l'entrée. L'homme en uniforme traîna ma valise jusqu'à l'intérieur, la laissant dans le hall avec une précision impeccable.

Le sol en marbre brillant et les grandes colonnes me donnèrent une impression de grandeur mais aussi de froideur, accentuant la pression que je ressentais.

En franchissant le seuil, je me trouvai face à un hall majestueux, avec des meubles anciens, des œuvres d'art ornant les murs, et une lumière tamisée émanant de lustres en cristal. L'endroit était magnifique mais imposant.

Alors que je prenais un moment pour m'habituer à l'imposante demeure, une voix masculine résonna soudainement derrière nous, me faisant sursauter. Je me retournai pour découvrir un homme qui me rappelait étrangement Damien. Ses traits étaient similaires, mais plus marqués, et son regard portait la même intensité froide.

— L'enfant prodige est de retour, ricana l'homme, un sourire narquois étirant ses lèvres.

Damien se tendit immédiatement à ses côtés.

— Que fais-tu là ? lança-t-il, visiblement agacé.

L'homme haussa les épaules avec désinvolture.

— Ne fais pas l'étonné, frangin. Père a invité tout le monde, répondit-il d'un ton moqueur, avant de poser ses yeux perçants sur moi. Il sourit alors de toutes ses dents, un sourire qui ne présageait rien de bon.

— C'est donc elle, la fameuse fiancée, dit-il en appuyant chaque mot avec une ironie évidente. Bienvenue dans la famille pas si parfaite.

Je sentis une vague de nervosité m'envahir sous son regard scrutateur. L'atmosphère entre les deux frères était palpable, et je compris rapidement que leur relation était loin d'être chaleureuse.

— Stevens, siffla Damien, visiblement irrité. Il y avait une tension contenue dans sa voix, comme s'il luttait pour ne pas exploser.

Avant que la situation ne dégénère davantage, une voix féminine s'éleva dans le hall.

— Enfin, vous voilà ! dit-elle avec une énergie vibrante.

Je me retournai vers la nouvelle arrivée, une femme élégante, aux cheveux tirés en un chignon parfait. Elle s'approcha de nous avec un sourire chaleureux qui tranchait nettement avec l'ambiance tendue.

— Tante Gabrielle, murmura Damien en l'accueillant avec une légère inclinaison de tête, mais sans laisser transparaître d'émotion.

Gabrielle m'adressa alors un regard amical, contrastant avec l'accueil glacial de Stevens.

— Ah, tu dois être Elena, dit-elle en me prenant la main avec douceur. J'ai tellement entendu parler de toi. Bienvenue, ma chère, j'espère que tu te sentiras vite chez toi ici.

Son accueil chaleureux me réconforta quelque peu, mais je ne pouvais m'empêcher de ressentir le poids des attentes et des regards posés sur moi. Le week-end promettait d'être plus compliqué que je ne l'avais imaginé.

Tante Gabrielle sourit, son regard passant de Damien à moi, puis à Stevens.

— Vous êtes arrivés à temps pour le dîner, dit-elle avec enthousiasme. Tout le monde vous attend.

Damien hocha la tête, mais Stevens, visiblement contrarié, se rapprocha de sa tante, son irritation se reflétant dans son ton.

— Tante Gabrielle, est-ce que tu sais pourquoi père a insisté pour que tout le monde soit là ce week-end ? demanda-t-il, sa voix teintée d'une suspicion mal dissimulée.

Gabrielle secoua doucement la tête, son expression restant sereine.

— Non, Stevens, je ne sais pas, répondit-elle calmement. Votre père est souvent imprévisible, mais il doit avoir ses raisons. Allons, ne nous mettons pas en retard, ajouta-t-elle en nous faisant signe de la suivre. Allez, les enfants, on y va.

Je sentis la main de Damien se resserrer légèrement sur la mienne alors que nous commencions à avancer, une tension palpable dans l'air. L'appréhension que je ressentais depuis notre arrivée s'intensifiait à mesure que nous nous approchions de la salle à manger. Pourquoi son père avait-il rassemblé tout le monde ici ? Et surtout, pourquoi ce besoin pressant de faire venir Damien et moi, sous le prétexte de notre engagement ?

Tante Gabrielle nous précéda à travers un long couloir, ses talons résonnant sur le sol en marbre. Stevens marchait derrière nous, son regard toujours fixé sur moi avec une lueur indéchiffrable. Chaque pas que je faisais me rapprochait d'un dîner qui, je le pressentais, serait loin d'être simplement un repas familial.

Nous arrivâmes finalement devant une porte massive en bois, que Gabrielle poussa délicatement. L'intérieur de la salle à manger se dévoila alors, révélant une longue table ornée de chandeliers, de vaisselle en porcelaine et de couverts en argent. Plusieurs membres de la famille étaient déjà installés, leurs conversations s'arrêtant net à notre entrée.

— Ah, les voilà, annonça une voix grave depuis le bout de la table. C'était le père de Damien, dont le regard sévère et calculateur se posa immédiatement sur nous.

Je me préparai mentalement à affronter cette soirée, consciente que chaque geste, chaque parole serait minutieusement scrutée. Le dîner commençait, et je savais que tout pouvait basculer à tout moment.

Nous prenons place autour de la grande table, chaque chaise étant soigneusement disposée pour accueillir les membres de la famille. Damien me tira doucement la chaise en face de lui, un geste à la fois protecteur et possessif. Je m'assis, essayant de paraître à l'aise malgré l'appréhension qui m'étreignait.

Le père de Damien, assis au bout de la table, nous observait avec une froideur calculée. Sa présence imposante semblait dominer l'espace, chaque mouvement de ses doigts, chaque haussement de sourcil semblait chargé de signification. Les autres membres de la famille, répartis le long de la table, échangèrent des regards furtifs entre eux, comme si la présence de Damien et de moi avait perturbé un équilibre fragile.

Les plats commencèrent à être servis, un défilé de mets raffinés et de boissons somptueuses. Les conversations reprirent doucement, mais l'atmosphère restait tendue, les éclats de rire et les discussions étaient superficiels, comme si chacun attendait le bon moment pour parler ou poser des questions.

— Elena, comment trouvez-vous la maison ? demanda Gabrielle en tentant de briser la glace. Sa voix était chaleureuse, mais je pouvais discerner une pointe de curiosité derrière son sourire.

— C'est magnifique, répondis-je en essayant d'être sincère tout en gardant mes émotions en check. Vous avez vraiment un goût exquis pour la décoration.

Gabrielle sembla satisfaite de ma réponse et continua à discuter avec moi sur des sujets plus légers. Cependant, je sentais les yeux de Stevens sur moi, et son attitude distante ne faisait qu'ajouter à mon malaise.

— Damien, tu n'as pas encore expliqué à Elena pourquoi notre père a voulu nous réunir ce soir, dit Stevens avec un soupir. Cela m'étonne qu'il ait appelé tout le monde juste pour un dîner, surtout dans un contexte aussi chargé.

Damien fixa son frère un instant avant de répondre, son expression impassible cachant ses véritables sentiments.

— Il a ses raisons, Stevens. Je suis sûr qu'il nous en parlera en temps voulu.

Le père de Damien, jusqu'alors silencieux, leva soudainement son verre pour porter un toast. Tous les regards se tournèrent vers lui, l'atmosphère devenant encore plus formelle.

— Mes chers enfants, mes invités, commença-t-il d'une voix grave, ce rassemblement a pour but de nous rappeler l'importance de la famille. Chaque membre a un rôle à jouer dans la continuité de notre héritage.

Son discours était ennuyeux et dépourvu de chaleur, mais il était clair qu'il s'agissait d'un préambule à quelque chose de plus significatif. Les éclats de voix et les murmures cessèrent lorsque ses yeux se posèrent sur moi, me fixant avec une intensité qui me fit frémir.

— Et à toi, Elena, je souhaite te dire bienvenue. Ta présence ici est une partie importante de ce que nous construisons ensemble, dit-il avant de se tourner vers Damien avec un sourire satisfait.

Je sentis un poids se poser sur mes épaules alors que les regards se tournaient de nouveau vers moi. Damien, conscient de la tension, se pencha légèrement vers moi, son souffle chaud contre mon oreille.

— Reste calme. Je suis là avec toi, murmura-t-il.

Je hochai la tête, essayant de me concentrer sur le repas et de maintenir une apparence sereine.

Après le discours du père de Damien, les conversations reprirent lentement, bien que l'atmosphère demeurât un peu tendue. Les membres de la famille tentèrent de détendre l'atmosphère en discutant des événements récents et des projets futurs. Les éclats de rire et les échanges amicaux semblaient presque forcés, comme si chacun essayait de compenser l'aura pesante laissée par le discours.

Lorsque le dîner toucha à sa fin, le père de Damien se leva avec une autorité silencieuse, appelant ses deux fils à le rejoindre dans son bureau. Damien échangea un regard avec moi, une lueur d'inquiétude dans ses yeux avant de se lever. Stevens le suivit sans un mot, laissant une sorte de vide derrière eux.

Tante Gabrielle, voyant mon regard inquiet, se leva et s'approcha de moi avec un sourire rassurant.

— Elena, si vous le souhaitez, je peux vous montrer votre chambre et vous faire une petite visite des lieux, dit-elle d'une voix douce.

Je lui souris avec reconnaissance et acceptai son offre. Gabrielle me guida à travers les vastes couloirs de la maison, ses talons résonnant sur le sol en marbre. Elle m'expliqua les caractéristiques des différentes pièces, du grand salon décoré avec des meubles antiques au jardin intérieur luxuriant.

— Voici votre chambre, expliqua-t-elle en ouvrant une porte ornée de dorures. J'espère que vous la trouverez confortable.

La chambre était spacieuse, avec de grandes fenêtres offrant une vue imprenable sur les jardins. Le mobilier était élégant, et une cheminée en marbre ajoutait une touche de sophistication. Gabrielle continua à me montrer les différents aspects de la chambre, s'assurant que tout était en ordre.

— Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à demander, ajouta-t-elle en terminant la visite. Vous êtes ici pour vous sentir à l'aise, malgré les circonstances.

Je la remerciai sincèrement avant qu'elle ne s'éloigne. Une fois seule, je me laissai tomber sur le lit, essayant de calmer mon esprit. Les événements de la soirée me pesaient lourdement, et je ne pouvais m'empêcher de me demander ce que le père de Damien allait dire à ses fils.

Je me levai pour explorer un peu la chambre, puis regardai par la fenêtre, cherchant à me détendre en observant le jardin illuminé par les lumières nocturnes. Les ombres des arbres dansaient au gré du vent, apportant une certaine sérénité à cette soirée agitée.

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