Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 12

Je ne dis rien de plus, me contentant de hocher la tête en signe d'acquiescement. En silence, je commence à faire mes affaires, essayant de me concentrer sur la tâche pour faire taire les pensées confuses qui tourbillonnent dans mon esprit. Je prends mes vêtements et les range dans ma valise avec une précision presque mécanique, cherchant à occuper mon esprit et à oublier ce qui vient de se passer.

Chaque mouvement semble plus lourd que d'habitude, les gestes plus lents, comme si le poids de ce moment étrange me pesait. Damien, toujours dos à moi, continue de préparer ses affaires sans un mot, créant un contraste saisissant avec l'intensité de la situation précédente.

Je prends une profonde inspiration, essayant de calmer mon esprit et de me focaliser sur ce qui doit être fait. Les émotions que j'ai ressenties et les questions sans réponse bouillonnent sous la surface, mais je les mets de côté, me concentrant sur le présent. Je me dis que je dois garder mon calme, peu importe ce qui se passe, pour ne pas rajouter à la tension déjà palpable.

Finalement, lorsque j'ai terminé de préparer mes affaires, je me tourne vers Damien. Il semble toujours concentré sur ses tâches, mais son comportement plus distant n'échappe pas à mon regard. La tension entre nous est toujours là, un fil fragile qui pourrait se briser à tout moment.

— Prêt ? demande-t-il, sans me regarder.

Je hoche la tête en réponse, essayant de paraître aussi détendue que possible malgré le tourbillon d'émotions à l'intérieur.

Damien ferme sa valise avec un dernier coup sec, puis se tourne vers moi. Il y a une lueur de résolution dans ses yeux, mais aussi une distance évidente.

Nous sortons de la chambre avec nos valises, le silence pesant entre nous. Les valises roulent doucement sur le sol en marbre du couloir, ajoutant un bruit discret à l'atmosphère déjà chargée de tension.

En arrivant dans le hall, nous sommes accueillis par Tante Gabrielle. Son regard s'illumine de surprise en nous voyant avec nos valises. Elle semble décontenancée par notre présence en ce moment, visiblement non préparée à nous voir partir.

— Oh ! Vous partez déjà ? s'exclame-t-elle, ses yeux se posant tour à tour sur Damien et moi avec une confusion palpable.

Damien hésite un instant, puis répond avec une froideur qu'il peine à cacher :

— Oui, nous devons partir maintenant. Il y a eu quelques changements de plans.

Tante Gabrielle fronce les sourcils, manifestement inquiète. Elle se tourne vers moi, cherchant des explications dans mon regard.

— Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi partez-vous si tôt ? J'étais persuadée que vous alliez rester encore un jour ou deux.

Je cherche les mots, mais la confusion et les événements récents me laissent sans voix. Finalement, je me contente de dire :

— Nous avons eu quelques complications... Nous pensons qu'il est préférable de partir maintenant. Je suis désolée si cela vous surprend.

Tante Gabrielle semble peinée par cette réponse vague. Elle s'approche de nous, ses yeux passant de Damien à moi, cherchant à comprendre ce qui se passe. Son expression est un mélange de préoccupation et de tristesse.

— Très bien, je comprends. Mais j'espère que tout ira bien pour vous deux. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à me le faire savoir.

Damien lui adresse un sourire poli mais distant, et je lui emboîte le pas, la tête baissée. Nous faisons nos adieux rapides à Tante Gabrielle, et nous nous dirigeons vers la sortie.

En passant la porte, le contraste entre l'intérieur de la maison et l'air frais du matin est frappant.

Damien me dit d'attendre, puis s'éloigne en direction du parking pour récupérer la voiture. Je hoche simplement la tête, restant là, les valises à mes côtés. La fraîcheur du matin me rappelle que, malgré le tumulte de ces dernières heures, le monde extérieur continue d'avancer normalement.

Je prends mon téléphone, cherchant à me distraire pendant que Damien est occupé. J'ouvre l'application de messagerie pour envoyer un rapide message à Sophia.

« Salut Sophia, je suis en route pour l'appartement. Je te tiendrai au courant de tout dès que j'arrive. »

Après avoir envoyé le message, je décide de vérifier mes e-mails pour passer le temps. J'ouvre ma boîte de réception et fais défiler les messages jusqu'à ce que je tombe sur un e-mail d'Éric, l'informaticien de Throne. Le sujet du message est intriguant : « Découverte importante concernant Lucas ».

En ouvrant l'e-mail d'Éric, je remarque qu'il a joint un fichier. Avec une légère hésitation, je clique sur le lien pour télécharger la pièce jointe. Le fichier s'ouvre, révélant une photo de Lucas et Sophia, prise dans un contexte intime.

Le visage de Lucas est nettement identifiable, et l'instant capturé semble confirmée ce que nous avions déjà supposé : Lucas est bien le père de l'enfant de Sophia. Mon cœur se serre en voyant cette image, une confirmation silencieuse mais douloureuse de la situation compliquée dans laquelle se trouve Sophia.

Je me pose immédiatement des questions : pourquoi Lucas aurait-il abandonné Sophia si c'était lui le père ? Les réponses ne sont pas évidentes, mais il est clair que je dois absolument clarifier la situation avec lui. Il est crucial de savoir ce qui a poussé Lucas à agir ainsi, surtout maintenant que Sophia est sur le point d'accoucher.

Je prends une profonde inspiration. Je dois retourner voir Lucas et, cette fois-ci, ne pas aborder la situation en tant que journaliste, mais comme une grande sœur préoccupée pour sa petite sœur. Je dois m'assurer qu'il comprenne la gravité de la situation et lui faire réaliser qu'il a une responsabilité envers Sophia et leur enfant.

Je range rapidement mon téléphone et regarde autour de moi pour m'assurer que Damien n'est pas encore revenu. Les pensées se bousculent dans ma tête, et je réalise que je dois agir rapidement. Je dois me préparer à une confrontation délicate, et je dois le faire avec tact pour obtenir les réponses dont Sophia a besoin.

Je vérifie une dernière fois mes affaires, prête à repartir. La décision est prise : je retournerai voir Lucas, avec l'espoir d'obtenir des réponses et de faire en sorte que Sophia ne soit pas laissée dans l'ombre de ses propres problèmes.

Finalement, la voiture de Damien arrive dans le parking, coupant court à mes pensées. Je le vois se garer près de l'entrée, le moteur tournant encore. En un instant, Damien sort de la voiture et se dirige vers le coffre pour y déposer nos valises avec une efficacité silencieuse.

Je me dirige vers le siège passager et m'y installe. Les dernières heures m'ont laissée épuisée, mais je ne peux pas m'empêcher de penser à tout ce que j'ai découvert et à ce que je dois faire maintenant. Mon esprit est encore agité par les révélations d'Éric et les incertitudes sur le futur.

Damien revient rapidement après avoir chargé les valises, et il prend place derrière le volant. Il ajuste son siège, allume la radio pour une mélodie douce et commence à manœuvrer pour quitter le parking.

La voiture roule en silence pendant quelques minutes. Le paysage défile lentement, et les premières lueurs du jour filtrent à travers les vitres, illuminant l'intérieur de la voiture avec une lumière douce et apaisante.

Je regarde dehors, essayant de calmer l'agitation intérieure. Les arbres et les bâtiments passent lentement, et chaque kilomètre parcouru me rapproche de l'appartement et de ce que je dois faire pour aider Sophia.

Damien jette un coup d'œil vers moi, son visage sérieux et concentré. Le silence est lourd, marqué par les événements récents et les émotions non exprimées.

La voiture roule en silence, interrompue seulement par le murmure apaisant de la radio. Puis, soudainement, Damien rompt le silence.

— L'argent sera versé sur ton compte demain, dit-il d'un ton qui ne laisse place à aucun doute. Ton rôle est désormais terminé.

Je tourne la tête vers lui, surprise par la brusquerie de ses paroles.

— Et pour ma sœur, tu m'as dit que si je t'aidais...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase. Damien coupe court, visiblement agacé.

— Cette partie du marché continue, mais ton rôle en tant que ma fiancée se termine aujourd'hui.

Le silence s'installe à nouveau entre nous, plus pesant que jamais. Je sais qu'il n'y a plus rien à ajouter. Les termes du contrat sont clairs et le jeu de la mascarade doit prendre fin. Je hoche simplement la tête, acceptant la décision.

Je vais recevoir l'argent, ce qui m'aidera à soutenir Sophia, et je serai enfin libérée de ce rôle qui ne faisait que compliquer davantage ma vie. Avec ce poids en moins, je peux me concentrer sur l'aide que je dois apporter à ma sœur et mettre fin à ce jeu de façade.

Les kilomètres défilent alors que je me prépare mentalement à ce nouveau chapitre, laissant derrière moi les illusions d'un engagement factice et me concentrant sur l'avenir et sur Sophia.

Après quelques heures de conduite en silence, la voiture de Damien s'arrête enfin devant mon appartement. La lumière du jour commence à décliner, et une fraîcheur bienvenue annonce la fin de notre trajet. Je regarde par la fenêtre, reconnaissant les environs familiers alors que la voiture se gare le long du trottoir.

Damien coupe le moteur, et le silence du véhicule est rapidement envahi par le bruit de la circulation environnante. Il sort de la voiture avec une efficacité habituelle, se dirigeant vers le coffre pour récupérer ma valise. Il la saisit avec une aisance qui semble presque automatique, comme s'il avait fait cela des centaines de fois.

Je descends du siège passager, les jambes légèrement engourdies après le long voyage. Damien s'approche de moi, ma valise en main, et la dépose avec soin sur le trottoir avant de fermer le coffre. Son visage reste impassible, bien que la fin de notre rôle commun semble l'avoir légèrement détendu.

— Voilà, nous y sommes, dit-il en hochant la tête vers le bâtiment. Tu as tout ce qu'il te faut ?

Je hoche la tête en retour, prenant un moment pour observer mon appartement en face. L'idée de retrouver un semblant de normalité est réconfortante après cette aventure tumultueuse.

— Oui, merci, dis-je, ma voix marquée par un mélange de soulagement et de gratitude.

Damien se tourne pour remonter dans la voiture, mais avant qu'il ne le fasse, il me lance un dernier regard. C'est un regard empreint de sérieux, peut-être même de regret, mais aussi de reconnaissance.

— Bonne chance, dit-il simplement, puis il reprend place derrière le volant.

Je regarde la voiture s'éloigner lentement, me retrouvant seule avec ma valise et un mélange d'émotions. La porte de l'immeuble s'ouvre avec un grincement familier alors que je la franchis, l'appartement en haut des escaliers m'attend.

Je monte les marches avec une certaine légèreté, la fatigue du voyage pesant légèrement sur mes épaules, mais aussi un sentiment de libération. En atteignant mon appartement, je me tourne une dernière fois pour voir la voiture de Damien disparaître au coin de la rue.

Lorsque j'ouvre la porte de l'appartement, je découvre Sophia qui sort de sa chambre. À la vue de mon retour, un sourire chaleureux éclaire son visage, bien que ses yeux trahissent une pointe d'inquiétude.

— Comment ça a été ? demande-t-elle, sa voix chargée de préoccupation.

Je fais un geste pour la rassurer en m'asseyant sur le canapé, les jambes encore légèrement fatiguées du voyage. Je laisse échapper un soupir, essayant de me détendre après les événements tumultueux de la journée.

— Éprouvant, mais ça va, dis-je avec un sourire réconfortant.

Je prends un moment pour observer Sophia, dont le ventre est très arrondi maintenant. L'évolution de sa grossesse est évidente, et cela me rappelle à quel point il est important d'être là pour elle dans cette période difficile.

— C'est quand ta prochaine visite chez le médecin ? demandai-je en me penchant légèrement en avant, intéressée par les détails de sa santé et de son bien-être.

Sophia ajuste sa position sur le canapé, manifestement un peu plus à l'aise maintenant que je suis revenue. Elle se passe une main sur le ventre, comme pour le réconforter.

— C'est dans deux jours, répond-elle. J'ai quelques examens à faire pour vérifier que tout se passe bien.

Elle marque une pause, puis ajoute :

— J'espère que tout ira bien. J'ai tellement hâte de voir notre bébé en bonne santé.

Je lui adresse un sourire encourageant, en partie pour elle, en partie pour moi-même, pour garder le moral et rester concentrée sur l'objectif de l'aider au mieux.

— Je suis sûre que tout ira bien, Sophia. Je serai là pour toi, peu importe ce qui arrive.

Nous nous installons confortablement sur le canapé, et je me demande comment je peux encore l'aider avant son rendez-vous. Le calme de l'appartement contraste fortement avec le tumulte des événements récents, et je profite de ce moment pour me recentrer et réfléchir à la meilleure manière de soutenir Sophia tout en faisant face à mes propres défis.

Le temps passe en discussions tranquilles, en planifiant les prochaines étapes pour s'assurer que tout se passe bien avant la naissance de son enfant. Le soutien mutuel est ce qui nous garde fortes dans cette période de transition, et nous nous concentrons sur ce qui est important pour nous deux.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro