Chapitre 2
PDV Erza
Je suis prête. Il est Lundi, 7h 59. Je suis devant le bureau de Jellal. Je n'arrête pas de penser à comment tout ça va se passer et... La porte de son bureau s'ouvre et je le vois marcher rapidement vers l'ascenseur.
Jellal: Suis-moi.
Je fais rapidement ce qu'il dit sans ciller. On descend jusqu'au... Sous sol? Les portes s'ouvrent sur un grand garage remplit de magnifiques voitures. Jellal monte dans l'une d'elle et voyant que je ne le suis pas m'intime de le faire.
Il démarre la voiture et sort rapidement du sous sol.
Moi: Pourrais-je juste savoir où nous allons?
Jellal: La plage.
Je me tais car il n'a clairement pas l'intention de parler beaucoup ce matin, et regarde le paysage défiler à travers la fenêtre.
Après environ une heure de trajet nous arrivons aux alentours de la dite plage. Jellal gare la voiture et y sort d'une vitesse remarquable, ce que je fais aussi. Il part en direction du sable et je le suis.
Moi: Au fait, pourquoi la plage?
Pour la première fois de la matinée il se retourne et me regarde en parlant.
Jellal: On vient juste de finir notre nouvelle collection de maillot de bains. On va donc prendre les photos pour le catalogue aujourd'hui!
On arrive rapidement vers le "plateau" et toutes sortes d'employés demandent conseil à Jellal pour diverses choses. Je le suis comme un petit chien et écoute chaque mots qui sortent de sa bouche. J'essaie d'apprendre le plus de choses possible sans le déranger, ni les autres.
Après une grosse heure, les shoots commencent enfin et c'est là que Jellal ne daigne enfin me parler.
Jellal: Tiens, mets-ça. Il me tend une boîte.
Moi: Je la prend. C'est quoi?
Jellal: Ouvres-la. Tu dois être prête dans 5 minutes.
Il s'en va sans me laisser lui poser de nouvelles questions, j'ouvre alors la boîte. Elle contient un... Bikini? Je me dirige vers les vestiaires improvisés et me revêtis de ces deux bouts de tissus minuscules.
Jellal: Il te va plutôt bien.
Je me retourne et croise son regard séduisant.
Moi: Je ne peux pas porter ça.
Jellal: Alors pourquoi tu l'as mis?
Il se rapproche de moi et quand nos corps se frôlent il replace un mèche derrière mon oreille, puis il pose sa main derrière mon cou qu'il attire vers lui. Il place sa bouche au creux de mon oreille et me chuchote:
- Tu es ma stagiaire, d'accord? Alors maintenant tu vas sortir d'ici et faire des photos avec ce bikini.
C'est alors qu'il recule très lentement son visage qu'il laisse très proche du miens; quand il est face à moi, il me toise d'un regard coquin et enlève sa main de derrière mon cou pour ensuite s'en aller sans rompre la connexion oculaire. Quand il n'est plus dans mon champ de vision je m'autorise à respirer. Mon cœur bat la chamade et je sens mon visage chauffer. Je ne savais que faire lorsqu'un homme apparaît dans le vestiaire, l'air pressé.
?: Ah, t'es là! Ca va faire 5 minutes qu'on t'attends. Tu viens maintenant! On n'a pas autant de temps! Allez allez allez!
Je me dépêche de le suivre et il m'amène vers les photographes, là où des mannequins posent, tous habillés de maillot de bains de toutes sortes: bikini, une pièce, shorty, combinaison, short de bain, etc... Il s'arrête et je reste derrière lui.
Après environ deux/trois minutes, l'homme se retourne vers moi et me pousse là où les mannequins étaient il y a deux secondes de là, et me mime avec sa bouche "Pose!".
Je commence à paniquer quand je remarque l'expression amusée de Jellal. Tu te moques de moi? Très bien, on va voir ce que tu vas dire après ça.
Je me met à regarder l'objectif et positionner comme je l'entend et me fie à mon instinct. Après 10 minutes non-stop le photographe lève les yeux de son appareil et me crie:
- Ok! C'était par-fait! J'ai tout ce qu'il me faut. Merci ma belle. Il me fait un clin d'œil.
Je sors vite de cet endroit, mais je suis vite rattrapée par l'homme de tout à l'heure.
?: Hey! C'était génial! J'ai eu peur pour toi quand M. Kreuz m'a dit que t'étais une stagiaire, mais c'était, wouah! Oh et au fait, appelles-moi Loki. J'suis l'assistant du boss alors tu me verras souvent. Il me sourit et me tend sa main, que je sers en lui rendant son sourire.
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