Chapitre XXVI: Le point de non retour
*sonnerie de téléphone*
J*: Ouais j'arri...-
J: Ramène toi. On a merdé Jia...
J*: Qu...Quoi !? Attend tu parle trop vite ! Je comprend rien ! Où tu es !?
Derrière quoi ? Ok tu sais quoi, vous ne bougez pas et surtout vous ne faites rien !
*****************
Wyatt était accroupi sur le sol et les deux mains couvrant le milieu de son visage.
W: Putain de bordel de merde...on se croirait dans les séries de Cycy...
Luk regardait Jack, attendant une réaction de celui ci.
Tout c'était passé si vite, il y a à peine quelques minutes il buvait un verre, de la musique plein les oreilles. Maintenant il était posé sur l'un des murs des toilettes du bar et attendait.
W: On doit faire quelque chose...
J: On attend Jia, elle va arriver d'une minute à l'autre.
W: Attendre Jia !? Tu vois pas ce qui a devant toi là !?!
J: Et qu'est ce que tu veux qu'on fasse !?
W: Peut être prévenir la police !
J: La police ? Et qu'est ce que tu va leur dire à ta police ?
Que quelqu'un s'est amusé à refaire le carrelage avec une nouvelle couleur !?
W: Putain...mais vous voyez pas ce qui se passe ? Oh réveillez vous là !
****************
Al: Bon bha moi j'y vais !
E: Attend Alice !
Les deux jeunes femmes sortirent du bâtiment et prirent la ruelle tout à côté. Elle était déserte. Premier soulagement pour Elsa. Elle était complètement déserte, dépourvu d'âme vivante. Premier coups de panique pour Elsa.
Alice elle n'avait rien remarquer et continuait à marché à ses côté en directions des dites sanitaires.
Comme l'avait certifié la serveuse la porte s'ouvrit, elles s'y engouffrèrent et furent surprise de voir qu'une rangée de lavabos. Puis Elsa vit une embouchures dans le coin qui menait à une deuxième salle ou était situé toute les portes des WC. Alice entra dans l'une d'elle puis quand elle ressortie, Elsa prit la peine d'y aller aussi. Alice retourna alors dans l'autre pièce pour se laver les mains et se recoiffer. Du coin de l'œil elle vit la porte s'ouvrir, laissant passer un homme, gros, titubant, ivre.
Alice se dépêcha de prendre un papier pour se sécher les mains et retrouver Elsa mais à peine eut elle le temps d'arracher une feuille que l'homme s'était rapproché tout à côté d'elle.
-: C'est les toilettes des nana ici ?
Al: Je ne sais pas, dit elle rapidement en jetant le mouchoir à la poubelle.
-: T'es belle tu sais...
La blonde s'immobilisa aussitôt, pris de frissons elle se précipita à l'arrière rejoindre son amie mais ce n'était pas assez rapide.
Elle senti un main grasse lui empoigner le bras et son corps s'écraser violemment sur le mur des toilettes. Elle voulut hurler mais l'homme avait plaqué sa mains sur sa bouche, empêchant le moindre crie. De l'autre, il toucha impunément le corps de l'adolescente. Celle ci se débattit de toute ses forces, essayant par tout les moyens d'écarter l'homme. Il commençait même à être de plus en plus pressé, voulant aller plus loin dans ces écœurantes caresses. Alice se battait de toute son âme, le visage ruisselant de larme.
Puis tout s'arrêta.
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L'italienne sortit de sa voiture en trombe. Elle frappa à la porte des sanitaires, et ce fut avec surprise qu'elle vit Luk dont elle ne connaissait pas vraiment le nom à ce moment là.
Il la laissa entrer, et elle se dirigea toute seule à l'arrière. Elle se stoppa net devant le tableau qui se présentait à elle.
J*: DIO...! Mais...qu'est ce que...Jack...
J: Commence pas à paniquer s'il te plaît... Si tu panique toi aussi, c'est fini...
La brune prit une grande respiration et ferma les yeux. Elle renversa ses cheveux en arrière par ces bras et resta dans cette position pour ajouter :
J*: Ok...D'abord, expliquez moi ce qui s'est passé...en oubliant aucun détail.
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J: Où elle est !? Elsa !
Al: Je sais pas ! Je lui est dit de rester là ! Elsa !
Jack se dirigea vers les cabinets et ouvrit tour à tour les portes.
Et elle se trouva là. Au fond de ces toilettes pour handicapés. Recroquevillé dans un coin les jambes collé à elle, la tête enfoui dans le mûr, elle pleurait toute les larmes de son corps.
L'italien la vit, si petite, si fragile, si perdu. Elle était terrorisé et il le sentait.
Il se tourna vers Alice.
J: Va chercher les autres Alice...
Elle acquiesça et se précipita dans sa tâche.
Le blond s'approcha doucement de la petite créature au sol. Il s'accroupit pour être un peu près à sa hauteur. Et d'une douceur qu'il lui était jusque là étrangère, il l'appela.
J: Elsa ?
E: ...
J: Elsa, c'est moi...c'est Jack...
La jeune femme décolla légèrement sa tête du mur et croisa le regard impénétrable de beau blond. Les larmes lui vinrent immédiatement aux yeux.
Jack s'approcha encore un peu plus, il était un quelques centimètres d'elle.
Prudemment il approcha sa main du visage d'Elsa pour écarter quelques mèches de son visage.
J: Ça va aller...
A ces mots la petite blonde se blottit contre lui. Il l'entoura de ses bras dans une étreinte protectrice. Elle tremblait violemment contre lui comme un animal blessé.
J: Tout vas bien, c'est fini, je suis là. Je suis là Elsa...ça va aller...
En continuant à la bercer, il entendit les exclamations horrifié de Wyatt et celle plus discrètes de Luk.
Il s'apprêta à se relever légèrement et lâcher Elsa, mais celle ci l'arrêta, le retenant de toute ces forces.
Il lui chuchota quelque mots et fit glisser son bras sous ses jambes et la souleva de terre. C'était presque trop facile, il se dit qu'Elsa était aussi légère qu'une poupée, il aurait pu très bien la porter comme ça indéfiniment et cela ne l'aurait pas dérangé.
Il sortir du cabinet, Elsa dans les bras.
Il croisa les regards paniqué de Wyatt et Luk mais ne fit pas attentions.
J: Alice vient avec moi, vous allez resté dans ta voiture.
Les gars veiller à ce que personnes n'entre ici, je reviens.
Arrivé devant le petite voiture rouge d'Alice, Jack installa la fille dans ces bras aussi délicatement qu'une œuvre d'art. Quand il essaya de se détacher d'elle elle refit le même geste que précédemment, empêchant Jack de se décoller. Elle serra le cou du garçon, de ses petits bras tremblant si fort que Jack eu du mal à s'en extirper.
J: Je reviens d'accord. Je vais régler ça et je reviens. Tout va bien se passer...
Alice, verrouille quand je sors. Et veillez l'une sur l'autre Ok ?
******************
W: Quoi !? Mais vous vous foutez de moi !? Nan c'est n'importe quoi je marche pas...vous êtes cinglés...
Il se retourna pour s'éloigner des trois autres personnes présente. Tout partait dans tout les sens et le brun ne suivait plus. La première idée de Jia lui convenait mais après l'intervention de Luk tout était partit de travers.
Il était désormais devant la porte avant que Jia ne l'interpelle.
J*: Tu compte nous abandonner ?
W: Pourquoi on doit faire ça...mais merde on est pas comme ça...c'est grave putain et vous faîtes comme ci tout était normale... Je comprend rien...
J*: Tu crois qu'on est pas comme toi ? Wyatt, on a tous peur, bien-sûr que c'est grave mais on a pas le choix ! Tu comprend ça ou pas ? On a pas le choix, c'est soit ça, soit elle plonge.
On est tous dans la merde Wyatt et c'est pour ça qu'on doit se protéger.
Il souffla, la tête poser sur la porte glaciale qui menait à la sortie.
W: On pourrais pas faire comme tout le monde ? Appelé la police ou je sais pas...On est pas des Dexter...
J*: Et qu'est ce qu'elle va faire la police hein ? Son ton était devenue menaçant, elle s'approchait du garçon avec un regard noir.
Jia était devant lui ses yeux foudroyant les siens, face à face.
On est dans une société où les femmes ne sont pas entendu sur ces chose là, dans ce genre d'histoire le bourreaux s'en sort toujours et tout le monde laisse la pauvre victime se noyer dans sa merde...Qu'est ce que tu crois qu'il vont penser d'elle ? Il vont pas croire à la légitime défense parce que si t'es pas morte, ils t'adresseront pas un seul regard et encore. Et encore t'en aura de la chance.
On a pas le choix de faire justice nous même, parce-que si pas eux c'est nous Wyatt...
Maintenant à toi de décider, de qu'elle côté tu es ? La porte est derrière toi...
Jack revit sa soeur revenir et il sentît un poids disparaitre quand il vit Wyatt juste derrière elle. Il lui fit un signe de tête au quel le brun répondu rapidement.
J*: T'es sur de ce que tu a dis Luk.
L: Plus que sûr. Ce mec c'est le directeur d'une usine de la ville et comme si la coïncidence aimait les blagues, c'est mon voisin de quartier. Il vit juste en face de chez moi.
J: Il doit être blindé, qu'est qu'il fout dans un quartier comme ici ?
L: Les commérages raconte que sa boite fait faillite et qu'il est au bout du rouleau. Mais le pire c'est qu'il a une femme et deux filles...
J: Et merde...
W: Et voilà maintenant on est foutu, on vas se faire prendre...on est foutu, foutu...
L: Pas si on s'en débarrasser...
Tous, le dévisagèrent, le visage blême.
W: Toi t'es complètement malade.
J*: Nan, faut savoir à qu'elle point on est prêt à la protégée.
J: Si on a pas d'autre choix...je le fait.
L: On a pas le choix.
J*: Wyatt ?
W: Vous êtes des fou furieux...de grand malade...je vais pas faire ça... Je peux pas faire ça...
J: Ok, alors tu vas prendre Elsa dans ta voiture et vous vous cassé loin avec Alice derrière. Barrez vous loin, allez chez Alice ou je sais pas. Tu veillera sur elles toute la nuit, si il faut.
W: Et...et vous ?
J*: T'a pas besoin de le savoir, dit elle en regardant Jack et Luk tour à tour.
Fait ce qu'il a dit, allez vous en.
Le brun sortit ses clés de voiture de sa poche de veste et se dirigea dehors, faire ce qu'on lui a demandé de faire.
Les trois autres étaient encore là écoutant les deux voitures dehors s'éloigner avec leur bruits caractéristiques.
J: J'ai vu une bâche qui dépassait de la benne à ordure d'à côté, je vais la chercher.
J*: D'abord aide nous trente secondes.
Aidé des deux garçon elle fit ce qu'elle voulait, puis elle croisa le regard du jeune Luk et elle ajouta d'un ton suspicieux.
J*: On va devoir avoir une discussion Luk...La réaction de Wyatt est la plus normal et compréhensible du monde dans une tel situation. Mais toi tu agis complètement différemment...
L: Tu me permettra alors de poser la même question à toi et à ton frère...Vous n'avez pas partagé la même réactions que Wyatt non plus...
Jia et Jack se regardaient quelques secondes comme plongez dans une conversation silencieuses.
J: Je vais chercher la bâche.
***********************
Il commençai même à être de plus en plus pressé, voulant aller plus loin dans ces écœurantes caresses. Alice se battait de toute son âme, le visage ruisselant de larmes.
Elle entendit alors un violent craquement. Puis tout s'arrêta. Le corps de l'ivrogne tomba à la renverse sur le carrelage poisseux.
Alice vit alors son amie, Elsa, un tuyau de plomb à la main. L'arme toujours à la mains, elle se précipita vers Alice pour l'aider à se relever.
La victime s'apprêtant à se relever cria à l'encontre de l'autre adolescentes.
Celle ci eu à peine le temps de se retourner que l'agresseur lui saisit fortement le bras. Et tout d'un coups la situation dérapa et tout se passa à une vitesse hallucinante.
L'adrénaline parcourue tout son corps et son esprit fut dominé par son instinct de survie. Son corps était guidé par la peur, son bras se releva et s'abattit violemment sur le visage de l'homme.
Celui-ci s'écrasa dans un craquement sourd sur le coin d'un des éviers.
Pourtant la jeune femme ne s'arrêta pas, pris d'une crise de panique effroyable, elle frappa une fois encore le corps qui gisait au sol. Puis encore un coup, le bruit répugnant que faisait son crâne, se brisant un peu plus à chaque impacte. Le sang, sale, se répandait sur les petits carreaux. Il ne restait plus rien du visage de l'ivrogne. Quand Elsa se calma, elle ne comprît pas ce qui venait de se passer. Quand sa vue se fit plus nette, elle reçu de plein fouet l'image de l'homme baignant dans son propre sang perfide. Elle lâcha le tuyau, qui tomba, faisant résonné sa chute. Son regard allait du cadavre jusqu'à ses mains et de ses mains jusqu'au cadavre. Et c'est alors qu'elle hurla de terreur, son cri était assourdissant, effrayant et douloureux. Elle hurla de l'acte ignoble qu'elle venait de commettre, les paroles de son amie lui revenait en bruit de fond ces cris frénétique régnait en maitre dans la pièce.
Un homme venait de mourir et un cadavre allait disparaître...
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