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CHAPITRE TREIZE : INTERROGATOIRE DE POLICE ET SÉQUESTRATION

Un vendredi après-midi du mois de septembre, le temps était ensoleillé dans la ville de Boston et la journaliste de la chaîne télévisée américaine BBCNews, Lucy Pink, consulta son téléphone portable et remarqua qu'elle avait reçu un appel manqué d'un numéro inconnu.

Qui est-ce ? Pensa-t-elle. Alors, Lucy composa le numéro de sa boîte vocale et découvrit que la personne lui avait laissé un message sur celle-ci :

« Bonsoir Madame Pink, veuillez m'excuser pour cet appel tardif. Il s'agit de l'agent Murphy de la brigade criminelle de Bakersfield. J'aurais souhaité vous posez quelques questions concernant une affaire de meurtre. Merci de bien vouloir me rappeler à ce numéro très rapidement. Bonne soirée. »

— L'appel doit être important si la brigade criminelle de police de la ville de Bakersfield m'appelle, je vais les rappeler, décida-t-elle.

Au bout de deux tonalités, une voix grave et masculine lui répondit :

Agent Murphy de la brigade criminelle de police de Bakersfield, j'écoute ?

***

Après s'être raclée la gorge, la journaliste prit la parole :

— Bonjour, Monsieur l'agent, ici la journaliste, Lucy Pink. Je vous rappelle suite au message que vous avez laissé sur ma messagerie, annonça-t-elle.
Oh, Madame Pink ! Merci de m'avoir rappelé assez rapidement, j'aurais aimé vous rencontrer pour qu'on puisse discuter de l'affaire de Michelle Peterson. Êtes vous disponible aujourd'hui ? L'interrogea-t-il.

— C'est mon jour de repos, alors oui, je suis disponible. À quel heure?
À dix sept heures. Rendez-vous au poste de la brigade criminelle de Bakersfield, répondit l'agent Murphy.
— D'accord, je serais là à dix-sept heures au poste de la brigade criminelle, conclut-elle.

L'appel téléphonique terminé, Lucy Pink qui était assise en pyjama sur son canapé, prête à glander le reste de la journée devant des films en mangeant un paquet de popcorn sucré, se leva.

***

Une fois dans la salle de bain, elle se fit couler un bain chaud et y mit des boules de bains dans celui-ci. Ensuite, elle lança YouTube et rechercha une musique douce et relaxante.

L'eau chaude, l'ambiance calme et apaisante de la pièce lui procurait le plus grand bien.

Son peignoir enfilé, elle alla dans sa chambre s'habiller. Son armoire grande ouverte, Jane en sortit un pantalon rouge et une chemise blanche.

Un maquillage léger sur le visage, une tenue simple et jolie, elle se trouvait très belle dans le miroir. Tandis que l'heure du rendez-vous approchait, elle quitta sa résidence pour l'habitacle de sa Mini Cooper de couleur blanche comme la neige et une fois dedans, elle prit la route de Bakersfield.

***

Arrivée à destination, elle entra à l'intérieur de ce bâtiment immense composé de six étage.
La façade de celui-ci était grise.

Après s'être présenté à l'accueil, l'agent Murphy la rejoignit et ils marchèrent jusqu'à son bureau. La journaliste observa les lieux et s'assit sur l'une des chaises situés près de la porte.

— Avant que nous commencions cette entrevue, désirez-vous boire quelque chose ? Lui demanda-t-il.
— Non, merci ! Je n'ai pas soif, répondit-elle en souriant.

Debout à côté de lui se trouvait une femme blonde aux yeux bleus tel l'océan.
Il s'agissait de sa collègue, l'agent Cassie Collins. Sur le bureau, un dossier jaune intitulé : « Affaire : Michelle PETERSON » était ouvert.

— Madame Pink, nous avons des questions à vous poser concernant l'enquête criminelle qui est en cours depuis le 5 septembre, l'informa l'agent masculin.
— Madame Pink, est-ce que le nom Gold vous évoque quelque chose ? Lui demanda l'agent Collins.

***

La femme réfléchit un court instant avant de répondre :

— Gold oui, c'est un nom qui me dit vaguement quelque chose... Le sénateur Henri Gold?
— Non, nous voulons savoir si vous connaissez son fils aîné, Jefferson, rétorqua Elijah Murphy.
— Tout à fait, pourquoi ? Leur demanda-t-elle.

— Il y a deux jours, ma collègue ici présente, Cassie Collins et moi-même sommes rendus chez lui pour l'interroger. Nous avons trouvé, écrit à l'encre noire sur un bout de papier, votre numéro de téléphone portable. Permettez-moi de vous demander, madame ; quand avez-vous été en contact avec Jefferson Gold pour la dernière fois ? Questionna Murphy.

— Comment ?! S'offusqua-t-elle. C'est impossible ! Je n'ai jamais été en contact avec lui... Cependant, je sais que lorsque nous étions enfants, il était obsédé par ma personne mais de mon côté, je ne ressentais pas le moindre sentiment à son égard. Je lui parlais très peu et il a toujours été bizarre. D'ailleurs, il a planté Chad... Williams si je me souviens bien ? À l'aide d'un compas au moins dix fois. Oh mon dieu, si vous saviez à quel point c'était dégoûtant ! Le sang coulait de partout, rien qu'en y repensant, j'ai envie de vomir, avoua la journaliste.

— Vous vous moquez de nous ?! Si vous n'avez jamais été en contact avec cet individu, comment se fait-il que nous avons trouvé votre numéro de portable sur le buffet de son appartement ? Reprit l'agent féminin en la sondant.
— Oh, mais puisque je vous dis que je ne lui ai pas donné mon numéro ! S'exclama-t-elle. Je l'ai donné à Hayes Jenkins, souffla Lucy.

— Hayes Jenkins, dites-vous ? Parlez-nous donc de cet homme. Comment l'avez-vous connu ? À quel endroit vous a-t-il abordé ? À quoi ressemble-t-il, lui demanda Elijah.

— Il m'a reconnue tandis que je quittais le starbucks de Bakersfield. Je devais allé voir ma sœur ce mercredi là car Jane était en repos. Elle bosse au cabinet de psychologie, vous voyez celui non loin de la boulangerie? Si je dois décrire Hayes, je dirais qu'il est plutôt bel homme... Il est brun aux yeux bleus, très grand, je dirais... 1m80 voire 1m85, conclut-elle.

***

Plus tard, Cassie secoua un cliché devant les yeux de la femme.

— Est-ce l'homme que vous nous avez précédemment décrit ? La questionna-t-elle.

Lucy Pink lui prit le cliché des mains et plongea ses yeux dans celui-ci. L'image montrait un homme enrobé, brun aux yeux bleus comme le ciel qui semblait très grand.

Elle ne pu y croire. Il s'agissait du sosie craché de Hayes Jenkins, il lui manquait juste les muscles.

— C'est bien lui. Il s'appelle Hayes Jenkins, affirma-t-elle en pointant l'image du doigt.
— Non, madame. Ce type s'appelle Jefferson Gold, il s'agit de notre principal suspect, répliqua Cassie.

Cette révélation lui fit ouvrir de grands yeux et la choqua. Pour une fois, on lui avait coupé l'herbe sous le pied. Lucy ne savait plus quoi dire ni où se mettre.

— Je... ne... comprends... pas, bégaya-t-elle.
— Madame Pink, nous vous remercions pour vos réponses. Dorénavant, si vous vous rappelez de quelque chose d'autre, n'oubliez pas de nous en faire part. Faites très attention à vous, conclut Elijah.

Après leur avoir adressé un faible sourire, elle leur serra la main et sortit du bureau.

***

Dehors, Lucy envoya urgemment un message à sa sœur aînée.

Vendredi 8 septembre, 5:45 p.m
Destinataire : Jane
Coucou, je suis à Bakersfield, je passe au cabinet dans cinq minutes max. J'ai besoin de te parler, c'est très important.

Sa sœur finissait son service à dix-huit heures trente ce jour-là et Lucy ne voulait pas attendre plus longtemps pour lui parler.

Tandis qu'elle traversait le passage piéton, une voiture roulant à toute vitesse la percuta et la journaliste tomba sur le gravier.

Brusquement, le conducteur s'arrêta.
L'homme descendit de son véhicule et s'agenouilla auprès d'elle.

— Oh là là ! Excusez-moi, je ne vous ai pas vu, tout vas bien ?

Avant de lui répondre, elle plongea son regard dans celui de l'inconnu et le reconnue immédiatement. Ensuite, Lucy se remémora la phrase suivante :

Ce type s'appelle Jefferson Gold, il s'agit de notre principal suspect.

Jefferson Gold s'apprêtait à la redresser quand elle lui ordonna de ne surtout pas la toucher.

— Ça y est ! Je sais qui vous êtes ! Hayes Jenkins n'existe pas, n'est-ce pas? Vous êtes Jefferson, le fils du sénateur des États Unis. Jefferson Gold, ajouta Lucy.

***

L'homme regarda la femme comme si elle avait perdu la tête avant de dire :

— Je ne vois pas de qui tu parles. Je suis le cousin de Bryan, Hayes Jenkins, l'as-tu oublié ? Tu as l'air vachement amoché, allons à l'hôpital, je t'emmène, ajouta-t-il, inquiet.
— Espèce d'assassin ! Je veux que vous me laissez tranquille ! Vociféra-t-elle.
— Ne fais pas l'enfant. Je reviendrais bientôt récupérer ta voiture, ne t'en fais pas pour ça, dit Jefferson en la redressant fermement.

Lucy essaya tant bien que mal de se défaire de son emprise. Hélas ! Cela était peine perdue. Il était plus fort qu'elle.

***

Pendant que Hayes Jenkins autrement appelé  Jefferson Gold conduisit, la journaliste observa le paysage et ne reconnut pas le chemin de l'hôpital. D'une voix tremblante, elle lui demanda :

— Où m'emmenez-vous ?

Il rigola fortement et répondit d'un ton aussi froid que la glace :

— Je vois qu'après toutes ces années, tu ne cesses d'être curieuse. C'est vrai que la curiosité doit maintenant faire partie de ton quotidien, madame la journaliste !

Cependant, la femme avait raison.
En effet, ils n'allèrent pas à l'hôpital.
Au contraire, Jefferson Gold l'emmena dans un parking souterrain.

— Dépêches-toi de descendre ! Lui ordonna-t-il d'un ton menaçant en brandissant une arme à feu sous ses yeux marrons.
— Pourquoi sommes-nous ici, Jefferson ?
— Oses encore une fois m'appeler par ce prénom et je te tue sur le champ, mon nom est Hayes ! S'exclama-t-il.

Prise de panique, Lucy descendit de l'habitacle.
Placé derrière elle, son arme collé contre son dos, Jefferson Gold lui ordonna d'avancer.

***

À l'intérieur du parking souterrain se trouvait de nombreuses caves et ils marchèrent jusqu'à la numéro sept. Celle-ci était aménagé d'une chaise de bois, d'un bureau métallique d'un lit de paille comme ceux dans les ranches.

— Mademoiselle Pink, je te souhaite la bienvenue dans ta nouvelle demeure ! Désormais, voici l'endroit où tu vivras tant que je te garderais en vie, ajouta-t-il, un rictus mauvais étirant ses lèvres.
— Attendez, QUOI ?! Hurla-t-elle.

Un rire mauvais sortit de la bouche de son kidnappeur.

— Tu as bien compris, c'est ici que tu resteras car j'ai besoin de toi vivante, cependant lorsque tu ne me serviras plus, je te tuerais. Ma belle Lucy, tu pourras hurler autant que tu veux, personne ne répondra !
— Qu'ai-je donc bien pu faire pour mériter cela ? Questionna sa victime.

Seul le vide lui répondit.

***

Assise sur cette chaise de bois, bâillonnée et attachée, elle ne s'exprimait plus et l'observa avec frayeur.

— Lucy, je veux que tu restes sage. Ce soir, tu auras à manger et à boire.

Il s'adressait à sa victime comme s'il s'agissait d'une fillette. L'instant d'après, Jefferson Gold fouilla dans le sac de la journaliste à la recherche de son téléphone portable.

— Tiens donc, ma femme a répondu à ton message, lui dit-il après avoir lu la notification affiché sur son écran.

Tandis qu'elle hurla à travers le foulard, des larmes perlèrent sur son visage.

— Ma puce, je ne comprends pas ce que tu dis. Je te laisse le choix, soit tu me donnes ton code, soit je l'éteint.

Lucy Pink lui jeta un regard noir.

***

Dans un geste sympathique, il lui enleva le foulard et elle en profita pour lui cracher dessus. De sa main droite, il essuya son visage et de la gauche, lui donna une énorme claque.

— Pink, arrêtes de te comporter comme une enfant, souffla Jefferson.
— Je vous jure que vous allez le regretter ! Cracha sa victime.
— Ne t'inquiète pas pour moi. Alors, ton code. J'écoute, réitéra-t-il.

Lucy Pink lui fit signe de s'approcher d'elle et lorsqu'il fut proche d'elle, lui mordit si fort l'oreille que Jefferson saigna.

— Sale pute ! Bravo, tu as tout gagné !
Ce soir, tu es privé de nourriture et de boisson. D'ailleurs plus tu continueras à faire la maligne, plus je continuerai jusqu'à ce que ton corps se dessèche, ajouta Jefferson Gold en replaçant le linge autour de sa bouche.

Le foulard était légèrement serré alors même si elle ne pouvait pas l'enlever, il ne l'empêchait pas de respirer. Avant son départ, il posa un doux baiser sur son front et le corps de Lucy trembla d'effroi.

— À demain, Lucy, affirma son bourreau en souriant.

Bientôt, Jefferson quitta les lieux, malgré les supplications et les larmes de sa victime.

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