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CHAPITRE DOUZE : L'HÔTESSE D'ACCUEIL

Jane Pink, une femme brune aux mèches rousses, âgée de vingt-sept ans était la sœur aînée de Lucy Pink, la journaliste de la chaîne télévisée américaine BBCNews. Elles étaient l'opposé l'une de l'autre ; Lucy était lumineuse et pétillante. Jane était son ombre.

Ses parents auraient voulu que leur fille aînée suivent l'un de leur chemin.
Son père étant un grand avocat et sa mère directrice d'une agence immobilière.

Malheureusement, aucun de ces domaines ne l'intéressait. Elle trouvait le droit ennuyeux et lourd et diriger une entreprise ce n'était pas son truc. C'est pour cela qu'elle décida de travailler comme hôtesse d'accueil.

Cependant elle ne travaillait pas dans n'importe quel cabinet. Non. Mademoiselle Jane Pink bossait pour le cabinet de psychologie le plus réputé de la ville de Bakersfield, et elle en était ravie.

***

Aujourd'hui, un mercredi après-midi du mois de septembre, le soleil pointa le bout de son nez. Il faisait chaud et cet après-midi là, habillé d'une robe jaune et de talons noirs, elle rendit visite à son père, sur son lieu de travail.

Assise sur un fauteuil rouge en face du bureau de Bruce Pink, elle l'observa.

Monsieur Pink, était un homme barbu, roux avec des taches de rousseurs sur le visage aux yeux marrons.

— Si je comprend bien, tu comptes rester toute ta vie en tant qu'hôtesse d'accueil, constata-t-il, le regard fixer sur de gros dossiers clients.
— Papa, accueillir des patients, les renseigner et surtout représenter l'image du cabinet, ça me plaît, affirma Jane en souriant.
— Ma chérie, tu dois évoluer ou changer de métier. Tu as bientôt la trentaine... Regardes ta sœur par exemple, pourquoi ne pas faire comme elle ? L'interrogea Bruce.

— Papa, papa. Si j'ai pris la peine de venir ici, ce n'est pas pour entendre tes réflexions ou tes comparaisons ! Je ne veux pas devenir une grande avocate comme toi, une directrice comme maman ou encore journaliste comme ma sœur. Le métier que j'exerce me passionne énormément et pour rien au monde, je ne laisserai ma place, grommela-t-elle.

Énervée, elle plaça ses deux mains sur le bureau et ses ongles manucurés griffèrent la surface de celui-ci.

— Je ne dis pas cela pour te vexer, bien au contraire, commença-t-il à dire.

***

Brusquement Jane retira sa main et se redressa.

— Bruce, veux-tu faire quelque chose pour mon bien? Mêles-toi de tes affaires et laisse-moi faire ma vie comme j'en ai envie ! Fulmina-t-elle.

L'instant d'après, on toqua à la porte de son bureau.

— Entrez, annonça froidement Bruce.

Il s'agissait de son assistante qui lui annonçait que son rendez-vous de deux heures de l'après-midi était arrivé.

— Je te laisse, à bientôt, Papa, dit-elle en embrassant son père sur la joue.
— Je ne voulais pas te froisser, ma puce. Excuse-moi, dit-il pour la rassurer.

Elle ne dit rien et lui adressa un regard qui voulait dire qu'elle savait avant de quitter son bureau. C'était toujours la même chose.

Chaque fois qu'elle lui rendait visite, il lui parlait sans cesse de travail, il ne voyait que par ça. Sans doute était-ce pour cela que sa femme l'avait quitté. Il pouvait demeurer des heures enfermé dans son bureau à consulter de nombreuses affaires et ne passait quasiment jamais de temps avec sa famille.

***

Tandis que Lucy âgée de dix ans et Jane, douze ans, ses parents divorcèrent.
Elles sont restés vivre à New York, chez leur mère jusqu'à l'âge de vingt ans.

Quelques années plus tard, Jane s'installa dans une résidence de la ville de Olidale, en Californie, une ville non loin de Bakersfield.
Quant à Lucy, elle choisit la ville de Boston, à 190 kilomètres de chez sa mère.

Dans la vie sentimentale de Jane Pink, c'était le  néant absolu. Célibataire, elle n'avait jamais trouvé de prince charmant.

D'ailleurs elle ne croyait plus aux contes de fées depuis longtemps. Certes, il lui arrivait comme la plupart des personnes dans le même cas qu'elle, d'avoir des aventures, mais celles-ci n'allaient jamais loins.

Si elle se souvenait bien, sa plus longue relation amoureuse dura pas moins de trois et elle le largua après avoir appris qu'il l'a trompait depuis plus de deux ans avec une autre femme.
Cet homme lui a brisé le cœur et depuis ce jour, elle restait fermée à l'amour.

Jane en avait assez de tomber sur des manipulateurs, pis encore, des coureurs de jupons.

Malgré sa réticence à ce sentiment, un homme a réussit, depuis quelques temps à capter son attention, grâce à des flatteries par téléphone.
Hélas, il s'agissait d'un des patients du cabinet et sortir avec l'un d'eux était contre son éthique professionnelle.

D'ailleurs, alors qu'elle s'imaginait dans une parfaite relation amoureuse avec ce bel homme. Le voici, apparaissant tel un enchantement devant ses yeux marrons comme des noisettes, à l'accueil du cabinet de psychologie de Bakersfield, ce jeudi après-midi du mois de septembre.

— Bonjour, jolie dame, dit-il en lui souriant chaleureusement.

***

Le rouge commençait à lui monter aux joues. C'est dingue comment un simple sourire et une simple formule de politesse de sa part lui faisait de l'effet.

Des papillons volèrent dans son ventre et son cœur battait la chamade, telle une adolescente amoureuse.

— Bonjour Monsieur, que puis-je faire pour vous?
— Si vous commenciez par me donner votre numéro de portable? Pour qu'à l'occasion je vous invite à boire un verre, suggéra Jefferson Gold en lui adressant un clin d'œil.

Rêvait-elle ou venait-il dans l'immédiat de lui faire du rentre-dedans ? Ce n'est pas l'envie qui lui manquait mais elle demeura professionnelle. Face à son expression bouche bée et ravi de son petit effet, il reprit :

— J'ai rendez-vous avec le docteur Morris, à quinze heure trente.
— Mais ! Vous êtes en avance, Monsieur, rétorqua-t-elle, étonnée en regardant l'heure sur sa montre.

Il n'était même pas encore trois heures.

— Je sais bien, mais je suis venu en avance dans le but de vous séduire, avoua-t-il simplement.

***

Un léger rire sortit de sa bouche.
À part eux, personne n'était présent.

— Dites-moi, Jane... Pink. Êtes-vous célibataire, lui demanda le patient.
— Comment cela se fait-il que vous connaissez mon nom de famille ? Le questionna la concernée en fronçant légèrement les sourcils.

— Vous savez, j'ai mes sources... Alors, y a t-il un homme ou une femme dans votre palpitante vie, insista Jefferson.
— Monsieur Gold, je ne répondrais pas à cette question. Il s'agit d'une information personnelle et privée qui plus est. Vous n'avez aucunement besoin de savoir si je suis en couple ou non ! Répondit l'hôtesse d'accueil sur la défensive.

— À moins que vous êtes frustrée sexuellement parlant mais j'en doute... Une femme sexy comme vous doit attirer la gente masculine ou féminine, si vous voyez ce que je veux dire, continua-t-il tout en la sondant de la tête aux pieds.

Suite à sa tirade, elle rougit de plus belle et hoqueta de surprise.

— Monsieur, je crois que vous devriez aller patienter dans la salle d'attente ! Trancha-t-elle.
— Oh ! Pardonnez-moi, mademoiselle. Mon but n'était pas de vous vexer, rigola-t-il.

***

Son comportement commençait sérieusement à l'agacer.

— Monsieur Gold, vous savez quoi? Ma vie sexuelle va très bien et oui je suis célibataire. Je n'ai pas envie de me prendre la tête avec qui que ce soir et de temps en temps, j'aime bien m'éclater et profiter de la vie ! Riposta la brune.
— En tout cas, mademoiselle Pink, hormis vos doigts fins, sachez que si vous avez besoin d'autre choses, mon engin peut vous satisfaire... Pensez-y, conclut-il.

Avant de la quitter, il prit un papier et à l'encre noir, il y inscrivit ses coordonnées.

Jefferson Gold partit sans un mot après avoir laissé son bout de papier sur l'îlot en verre, patienter dans la salle d'attente.

Jane Pink chamboulée, ne comprit pas ce qu'il venait de se passer. Cet homme a un sacré problème, ce n'est pas comme ça qu'il réussira à plaire, pensa-t-elle en secouant la tête.

***

Tandis qu'il était sans doute dans la salle d'attente, patientant sur l'un des sièges, elle consulta les actualités sur son ordinateur de bureau.

— Rien d'intéressant, souffla-t-elle.

Alors que Jane s'apprêtait à quitter la page web, un article attira toute son attention :

Jeudi 30 Septembre :

Des nouvelles informations concernant l'enquête d'homicide du cadavre de Madame Michelle Peterson ont été apportées par la brigade criminelle de Bakersfield. Apparemment, le principal suspect vivrait dans le même immeuble que sa victime, au premier étage de l'avenue Chester de Bakersfield et en plus de l'avoir tué de sang froid, il aurait également kidnappé le petit Ethan, âgé de cinq mois.

D'ailleurs, outre ça, il aurait drogué et enfermé deux agents et prit la fuite. Des recherches sont actuellement en cours afin d'arrêter ce dangereux personnage et récupérer l'enfant qui sera confié aux parents de Michelle qui sont inquiets et très bouleversés par la situation.

Inconnu des services de police, l'individu est potentiellement dangereux.
C'est un homme brun aux yeux bleus mesurant dans entre un mètre quatre-vingt et un mètre quatre-vingt cinq.

Si vous trouvez quelqu'un correspondant à cette description, évitez de vous en approcher et contactez immédiatement les autorités.
La vie de nombreux innocents en dépend.

Article écrit par : H.Wilson le 25-09.
Article mis à jour le : 30-09.

Il était suivit d'une image flou du suspect et de l'enfant.

***

Jane plissa des yeux en essayant de mettre un nom sur cet individu qui lui disait vaguement quelque chose. Son nom, elle l'avait sur le bout de la langue... Après plusieurs tentatives, elle abandonna cette idée, le nom ne voulait pas sortir.

Tout ce que Jane Pink désirait, c'était que la brigade criminelle de la ville trouve ce psychopathe et qu'il croupisse en prison pour une durée indéterminée. Tuer quelqu'un de sang froid, sans le moindre remords était un acte violent, horrible et inhumain, songea-t-elle.

Qu'avait bien pu faire cette dame pour mourir ? Quelle idée de kidnapper un innocent?

Ces questions demeuraient sans réponses.

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