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006 | His time has come

Le 12 Août 2020 à 15 h 30 | Los Angeles

Son heure est venue enfin. Je vous ai dit que je voulais me débarrasser de sa copine. Autant dire que j'ai fait preuve d'une immense patience. J'attendais le moment parfait. Je ne pouvais pas faire ça chez elle, étant donné qu'elle vit avec une coloc et évidemment, je ne pouvais pas faire ça quand elle était chez lui. Je ne pouvais pas faire que ce soit un accident. Genre accident de voiture, je veux la torturer et la faire regretter d'avoir connu mon homme.

L'occasion s'est présentée à moi quand j'ai appris que ce week-end, ils vont le passer rien que tous les deux dans une magnifique villa dans une grande étendue de verdure pas de voisin, c'est parfait. Apparemment, c'est la maison de ses parents et comme ils sont partis en vacances, elle peut s'y rendre et profiter.

Elle n'a pas arrêté de s'en vanter sur Instagram, ça m'a rendu folle et ça me rend toujours folle. J'ai fait des petites recherches sur l'endroit. Une vraie villa de bourge, mais je ne m'en plains pas. Je me verrais bien y passer quelques jours quand elle sera morte Kurt voudra peut-être qu'on s'y amuse un peu.

J'en doute, mais je peux toujours en rêver. La séquence souvenir est terminée, il est temps que je me mette en route. Me levant de ma chaise, je me rends dans ma chambre et récupère le sac à dos que j'ai préparé pour l'occasion. Quittant mon appartement, je le ferme et rejoins l'ascenseur qui me conduit au rez-de-chaussée.

Sortant par la porte de derrière je me glisse derrière mon volant et pose mon sac sur la banquette juste à côté. Sortant mon téléphone de ma poche arrière, je regarde ce que la petite princesse a fait de beau comme stories. Ils sont déjà en route. Ils sont dans la voiture de Kurt, il est en volant pendant qu'elle fait la belle. Comment, je vais pouvoir la tuer avec lui dans les parages ?

Au pire, je les tue tous les deux, si ça lui pose un problème que je tue sa meuf. Je vais donc sur l'application localiser un ami et cherche Kurt. Encore et toujours sa localisation est active, je suis sûre qu'il le fait exprès enfin bon, je ne vais pas m'en plaindre non plus. Posant mon téléphone sur son support, j'entre ensuite la clé dans le contact. Je quitte ma place de parking grâce à une marche arrière parfaitement bien maîtriser. Je rejoins la route pour suivre les indications de mon téléphone. Je ne sais pas où est-ce que je vais me cacher, mais en tout cas, il ne faut pas qu'ils me voient avant la nuit tombée.

Il va falloir que je les sépare, mais comment ? Je ne pourrais pas l'attaquer avec Kurt dans le coin. Je vais trouver une idée. La route va m'en donner des idées.

7 heures plus tard.

Ça fait 7 heures que j'attends et il fait enfin nuit. Je vais pouvoir passer à l'attaque. J'ai peut-être une idée pour les séparer et j'espère que ça va marcher. Fouillant dans mon sac, j'en sors ma veste de tueuse. À l'intérieur, j'y ai caché tout plein de couteaux. Parce qu'on ne sait jamais, elle pourrait me désarmer et si ça arrive, j'aurai d'autres couteaux sous le bras. Enfilant ma veste, je quitte ensuite mon véhicule. Je me rapproche du coffre et l'ouvre pour en sortir une hache. Ça, c'est pour la distraction. Je ne suis pas garée tout près de leur demeure donc, une fois le coffre fermé, je marche jusqu'à leur barrière. Je me suis garée derrière leur propriété pourquoi ? Parce qu'il y a une porte que je pourrais ouvrir sans le moindre problème.

Arrivée à cette dernière, je glisse mon bras droit entre les barreaux et attrape le loquet qui bloque l'ouverture. Je le tire sur la gauche et bim ouvert. Je récupère mon bras et entre dans la propriété. Je la referme derrière moi et me mets à courir vers le garage. Je me balade sur la pelouse parfaite coupée en espérant que personne ne me voit. Non seulement, il y a une limite entre la demeure et la forêt, mais en plus de ça, il y a beaucoup de pelouse autour de la maison.

Arrivée à la porte du garage, je me sers de la hache pour l'ouvrir. Un coup puis deux et c'est ouvert. J'entre dans l'habitacle plongé dans le noir. Sortant mon téléphone, j'active la lampe torche pour éclairer un peu et trouver ce que je cherche. Le compteur électrique. Je vais couper le courant.

Il y a beaucoup de bazars dans ce garage, il est assez grand pour prendre au moins 3 voitures, mais il n'en prend que deux, sur la troisième place, il y a tout un tas de carton. Ayant trouvé le compteur électrique, j'ouvre son boîtier et balance ma lame dans ce dernier. Je ne sais pas si ça a coupé le courant vu que je suis déjà dans le noir en tout cas, je coupe ma lampe pour ne pas me faire remarquer. Il faut que je me cache quelque part pour ne pas qu'ils me voient. Parce que si mon plan a marché, ils vont venir jusqu'ici.

Derrière les cartons, courant pour sauver ma peau, je rejoins la bande de cartons avec la plus grande discrétion, je me cache entre eux et la porte du garage. Je me construis un petit barrage.

Qu'est-ce qui se passe ? demande la voix très masculine de mon homme.

Rien c'est sûrement un problème avec le compteur, lui répond sa copine. Il y a des lampes torches cachées dans les placards, ajoute-t-elle.

Je ne peux pas les voir, mais je les entends. Ils sont en train de fouiller. Sûrement à la rechercher des dites lampes. Aller, je n'ai pas toute la journée pour commettre un meurtre moi.

Tiens celle-ci, elle fonctionne, lui dit sa copine avant de lui tendre ce qui doit être une lampe, je suppose.

Merci, la remercie-t-il.

Des pas se font entendre à travers la pièce et un bruit strident se fait entendre. Comme tout ce que je vois, c'est une porte et des cartons, je suppose qu'ils se sont approchés du boîtier du compteur, qu'ils doivent être en train d'admirer tous les coups de hache que je lui ai donné.

Ça, ce n'est pas normal, dit Beverly.

Garde ton calme d'accord, lui dit mon homme. On va appeler la police, suggère-t-il.

D'un coup plus un bruit. Qu'est-ce qu'ils font ? Ils cherchent sûrement leur téléphone portable. Vite, les gars, ses cartons sont vraiment inconfortables. J'ai besoin de commencer mon opération. Je n'ai pas toute la nuit. Comment je vais faire pour mettre Kurt hors-jeu ?

Pas de réseau, dit-elle.

Pareil pour moi, l'informe-t-il. D'accord donc prends ça et va te cacher, je m'occupe de notre intrus, poursuit-il.

Ah donc, c'est entre toi et moi alors ? Il faut vraiment que je le mettre hors-jeu sans le tuer. Je vais l'assommer avec ma hache, j'espère juste que je ne le frapperais pas avec le mauvais côté. Je suis censée ne tuer qu'une seule personne ce soir. Un baiser plus tard, des bruits de pas fuyant se font entendre. Elle a quitté le garage, je peux sortir. Je vais l'attaquer pendant qu'il est encore ici, comme ça, je pourrais l'enfermer dans cette pièce et m'occuper comme il faut de sa pute.

Du coup, je me lève de ma cachette, laissant les cartons qui me dissimulaient tomber sur le sol. Mon amant, ayant été alerté par le bruit, se tourne directement vers moi. Il porte un t-shirt blanc et un bas de jogging. Il est toujours aussi sexy et il ne peut pas détacher son regard de ma personne. Je me rapproche donc de lui.

Johanna ? me questionne-t-il avant que je lui assène un puissant coup de hache derrière la tête.

Il n'ajoute plus rien, il s'étale juste tombant la tête la première sur le bitume. Pauvre chéri, je suis désolée, mais je n'avais pas le choix. J'ai utilisé le bon côté ? Oui, j'ai utilisé le bon côté. Je regarde tout de même mon arme pour m'en assurer. Aucun goutte de sang donc, je suppose que c'est bon.

M'agenouillant près de lui, je rapproche mon visage du sien et pose mes lèvres contre les siennes. C'est fou ce que ça fait du bien, c'est fou ce que ses lèvres m'ont manqué. J'en veux encore. Quand il sera conscient. Je laisse ma main parcourir sa douce chevelure. Un sourire se dessine sur mon visage.

Fais de beau rêve mon prince, lui dis-je. J'ai quelque chose à régler, tu me remercieras plus tard, ajouté-je avant de me lever.

Je quitte donc le garage en empruntant la porte menant à l'intérieur de la maison. Je ferme la porte derrière moi. Il faut que je trouve un moyen de la bloquer. Comme ça même s'il se réveille tôt, il ne me dérangera pas.

Une chaise.

Oui, c'est exactement, ce qu'il me faut. J'emprunte donc le couloir à la recherche d'une pièce où je pourrais trouver une chaise. Il y a des tonnes de placard, un salon... oh une salle à manger. Je me rapproche de la table et lui pique une chaise. Je retourne dans le couloir et incline cette dernière sous la poignée. Parfait, je serais tranquille tout ce que je dois faire maintenant, c'est trouver Beverly.

Si j'en crois les divers films d'horreur que j'ai regardé l'héroïne aussi stupide soit-elle, se cache toujours dans leur chambre quand une présence se trouve dans leur maison. Le problème, c'est que je ne connais pas cette maison comment je vais savoir quelle chambre est la sienne ? Et surtout combien de chambre, il y a dans cette demeure ? Vous savez quoi, comme il faut commencer quelque part, j'ouvre la première porte sur la droite.

Par le couloir, je rejoins l'entrée et emprunte les escaliers qui mènent à l'étage. Sortant deux couteaux de mon manteau, je me prépare à me faire attaquer à tout moment. Je ne dois pas mourir, ce soir, je dois juste tuer cette pute. J'ouvre la première pote que je vois sur ma droite. Je regarde à droite, à gauche. Rien. C'est une chambre impeccable, un peu trop impeccable et beaucoup trop clinique, ce n'est pas sa chambre.

Je me rabats donc sur la porte en face. Elle dévoile une chambre avec des murs de couleur bleu marine. Il y a un poster de Star Wars, plein de jouets sur les meubles. Okey, c'est clair que ce n'est pas sa chambre. Je sais à quoi ressemble sa chambre, je l'ai vu dans ses stories. Je dois trouver la bonne chambre et prier pour qu'elle s'y trouve vraiment.

La troisième porte dissimule un bureau. Elle n'est pas plus intéressante que ça. Du coup, je rejoins la quatrième porte. Une salle de bain. Okey, là, je commence vraiment à perdre patience. Où est sa putain de chambre. Refermant la porte, je me rabats sur la suivante puis, la suivante et enfin, je tombe sur la sienne. Géniale.

Il y a des valises, le lit est défait. Ses murs sont rose pâle, il a des posters de chanteur dont je me fous. Tout ce que je veux là tout de suite, c'est la tuer pour m'avoir fait perdre mon temps. J'entre dans la pièce, je m'accroupis et jette un coup d'œil sous le lit.

Rien.

Me redressant, je m'approche de son placard que j'ouvre d'une main. Rien, elle n'est pas cachée à l'intérieur. Elle doit sûrement être dans sa salle de bain. Ouvrant la porte de cette dernière, je constate que la pièce est plongée dans le noir comme toutes les autres pièces. Ce que je suis conne pendant un instant, j'ai oublié qu'il y avait plus de courant. Reste concentrée. J'entre dans la pièce et pour une raison qui m'échappe, je m'étale aussitôt. Mon corps rejoint le sol et l'impact se fait ressentir particulièrement au niveau de ma tête.

Elle m'a piégé la pute, le sol est recouvert de savon et peut-être aussi d'eau. Cette dernière sort de sa baignoire et se dirige vers la sortie alors qu'elle m'enjambe, j'attrape sa jambe, ce qui lui coupe l'herbe sous le pied littéralement. Elle tombe juste derrière moi. Je me redresse du mieux que je peux. À l'aide de son corps, je sors de la zone piégée.

C'était bien joué, je te l'accorde, lui fais-je savoir en hochant la tête.

Laisse-nous tranquille, ajoute-t-elle en tirant le cordon de sa lampe de chevet.

Avant même que j'ai le temps de réaliser, ce qui est en train de se passer, quelque chose se fracasse sur mon crâne, ce qui me projette une nouvelle fois sur le sol complètement désorientée. Cette dernière en profite pour se dégager de mon emprise. Toute chancelante, je me redresse et récupère mes couteaux. Ne voulant pas la 0rater, je cligne à plusieurs reprises des yeux avant de lui lancer l'un d'eux. Un cri féminin se fait entendre. C'est elle, je l'ai touché au niveau du dos. Elle s'arrête un instant avant de se remettre à courir. Étant sur mes pieds, je me lance à sa poursuite.

Je ne la quitte pas d'une seule semelle, elle sait ce qui l'attend, c'est pour ça qu'elle fuit de la sorte et qu'elle me balance tout ce qui se dresse sur son chemin. Je ne me laisse pas avoir, je l'esquive, il ne faut pas qu'elle m'échappe. Elle rejoint les escaliers, je la suis. Elle les descend en courant. J'en fais de même. Elle se jette sur la porte et essaye de l'ouvrir tant bien que mal, mais elle a tellement peur pour sa vie que ce n'est pas gagné.

Étant proche d'elle, je l'attrape par sa chevelure et projette sa tête contre ladite porte. Prise de douleur, elle porte ses mains à son visage. J'en profite donc pour la bousculer et fermer la porte, qu'elle a réussi à ouvrir. N'étant pas décidée à me laisser me débarrasser d'elle, elle me fausse compagnie. Je la suis donc dans cette maison que je ne connais pas. Nous arrivons dans une cuisine. Ayant besoin d'une arme, elle attrape une poêle. Regardant autour de moi, je vois un chariot à dessert ? Qu'est-ce qu'ils font avec ça ? Du coup, je le saisis et le pousse vers ma cible.

Il la percute de plein fouet et le projette contre le lavabo juste derrière elle. Sans attendre, je me rapproche d'elle et lui attrape la chevelure. Je relève son visage et enroule mon bras autour de son cou pour la dissuader de bouger. Ma lame se rapproche de sa nuque, ce qui pousse cette dernière à lever les mains.

J'en ai juste contre toi, ajouté-je. Tu m'as pris ce qui est à moi, mon petit ami, poursuis-je.

Je n'ai rien pris à personne, il était célibataire quand on s'est rencontré, me rappelle-t-elle.

Et toi tu seras morte dans pas longtemps, ajouté-je. Il t'a sûrement parlé de son ex Bridget et de sa mort ? supposé-je. C'était moi et je m'apprête à faire la même chose avec toi, poursuis-je en laissant échapper un petit rire.

ça j'en doute, me dit-elle avant de me planter.

Prise d'une forte douleur à la cuisse, je relâche ma prise sur sa gorge. Elle en profite pour se tirer vite fait bien fait. Regardant ma cuisse, je constate, qu'un couteau est planté dedans. Je ne crois pas que ça ait toucher quelque chose d'important en tout cas, il faut que je l'enlève.

Saisissant donc le manche du couteau, je le sors petit à petit de ma cuisse. Je le sens tirer sur ma chair, je sens la douleur. C'est sûr, je vais la tuer cette pute. La lame ensanglantée quitte peu à peu ma peau alors que mes cris de rage embaument la pièce. Une fois dehors, je laisse tomber, l'arme blanche sur le sol. Il faut que je couvre ma plaie si je ne veux pas me vider de mon sang avant d'avoir tué cette moins que rien.

Je commence donc à fouiller dans les tiroirs à la recherche de tout et n'importe quoi. Enfin surtout d'un torchon. J'en trouve un dans un tiroir du plan de travail. Je le roule sur lui-même avant de le faire passer derrière ma cuisse. Arrivé au-dessus de ma plaie, je fais un nœud en serrant bien fort.

Ça fait mal, mais je vais m'en remettre. Je récupère mes armes et pars à la recherche de la petite insolente. Me rapprochant de la porte, je constate qu'elle est encore fermée. Elle est encore là où alors, elle est sortie par le garage ou la baie vitrée. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne pense pas qu'elle soit partie. Du coup, je monte les escaliers un à un. Je boite à cause de cette traînée. Arrivée tout en haut, je la vois là, avec un couteau en main. Elle a caché combien de couteaux comme ça.

Tout ça s'arrête ce soir, me dit-elle.

Je suis entièrement d'accord avec toi, ajouté-je.

Cette dernière, se met à foncer dans ma direction. Je la stoppe net en envoyant mon poing s'écraser contre sa mâchoire. Prise de cours, elle trébuche et se raccroche du mur près des escaliers. Elle a enlevé le couteau qu'elle avait dans le dos. Ça a dû lui faire un mal de chien. Me rapprochant d'elle, je lui attrape la chevelure et projette son crâne contre le mur. Si ce qu'elle veut, c'est un combat, elle va en avoir un.

Tu ne fais pas le poids contre moi, lui chuchoté-je.

Qu'est-ce que tu as fait à Kurt, me demande-t-elle.

Il fait une petite sieste, c'est dommage que tu ne puisses pas aller lui dire au revoir avant que j'en finisse avec toi, poursuis-je.

C'est dommage, elle ne pourra pas le voir, et lui dire à quel point elle l'aime. Elle ne sera plus de ce monde. On a bien rigolé, mais il serait peut-être temps d'en finir. Je rapproche ma main armée de son cou. C'est le moment, je vais enfin pouvoir avancer...

Le 25 Février 2020 à 14 heures | Los Angeles

Aujourd'hui est une belle journée pour aller à la plage, enfin si on en croit Kurt. Il cherche toujours à me sortir de ma zone de confort. Apparemment, même les vampires fréquentent le soleil, du moins quand ils ont une protection adéquate pour ne pas succomber. J'ai donc accepté. Nous avons traîné, nous ne sommes pas entrés dans l'eau parce que je n'ai pas apporté de maillot. Je savais qu'il voudrait me convaincre d'aller à l'eau donc, j'ai fait exprès de ne pas en mettre. Là, je suis accoudée à une rambarde en bois devant un magasin qui vend des souvenirs. Je mange une glace en attendant Kurt. Je suis concentrée sur le paysage jusqu'à ce que des bras viennent s'enrouler autour de ma taille, c'est lui. Il pose un bisou dans mon cou avant de s'accouder à côté de moi.

Tu crois en l'amour, me demande-t-il.

C'est quoi cette question ? Étant prise de cours, je me redresse et pose mon regard sur lui. Il me regarde de son sourire charmeur. Il attend une réponse. Est-ce que je crois en l'amour. Ouais, je pense ça fait quand même 3 mois que nous sortons ensemble. Je ne me vois pas vivre sans lui donc, je suppose que j'y crois ? J'y crois.

Je ne sais pas, lui réponds-je. Tout ce que je sais, c'est que je ne pourrais pas vivre sans toi, lui ajouté-je.

J'espérais que tu me dises ça, me comment-il en riant doucement.

Ce dernier sort quelque chose de la poche de sa veste, puis pose un genou au sol. Je viens de lui dire que je ne sais pas si je crois en l'amour et lui, il pose un genou sur le sol. Il ne va quand même pas me faire sa demande. Je ne veux pas l'épouser, le mariage, ce n'est pas mon truc. Pourtant, il me sourit de toutes ses dents comme s'il était sûr que j'allais dire oui. Ce dernier ouvre le petit étui qu'il a dans les mains. Ce que je vois à l'intérieur me surprend ça s'est sûr. Il y a juste une clé à l'intérieur. Il a fait tout ce cinéma pour une pauvre petite clé ? J'ai eu la peur de ma vie moi.

Johanna ça fait 3 mois que nous sommes ensemble, je ne te l'ai encore jamais dit, mais je t'aime et aujourd'hui, je voudrais savoir, si tu veux emménager avec moi, me demande-t-il.

Il est fou celui-là.

Évidemment, que je veux emménager avec toi, lui réponds-je en riant doucement.

Ce dernier ferme l'étui et se relève. Enroulant ses bras autour de ma taille, il me décolle du sol et me pose sur la rembarre. Enroulant mes bras autour de son cou et mes jambes autour de son bassin, je capture ses lèvres des miennes. Je suis heureuse, il l'est aussi. On va emménager ensemble. Comme j'ai hâte. Je ne sais pas si c'est une bonne idée, mais un peu d'action n'a jamais fait de mal à personne.

Le 28 Février 2020 à 19 heures | Los Angeles

Aujourd'hui est un grand jour. Depuis, que Kurt m'a proposé de venir vivre avec lui, nous avons dû organiser mon déménagement entre les cours, mais c'est enfin réglé. J'ai emménagé avec l'homme que j'aime et Kaz a déménagé. Ça aurait fait bizarre, s'il était resté dans le coin. Vous ne trouvez pas. En tout cas pour fêter l'occasion mon chéri et moi nous sommes fait couler un bain plein de mousse et avons ouvert une bonne bouteille de champagne. Nous sommes assis l'un en face de l'autre nous nous contemplons.

J'ai rêvé de ce moment depuis tellement longtemps, me dit-il en souriant.

Et ça se passe comme dans ton imagination, lui demandé-je.

Non, c'est encore mieux, me répond-il.

Posant sa flûte sur le sol de la salle de bain, il se rapproche de moi. Saisissant mes jambes, il me tire vers lui. Donc, je le rejoins et enroule mes bras autour de son cou. Heureux de m'avoir contre lui, il capture mes lèvres avec les siennes et entame une danse dont il a le secret. Ses mains connaissent le chemin, elles connaissent chaque centimètre de ma peau pourtant, elle part en exploration.

Il agrippe mon fessier, il veut me montrer à quel point, il a envie de moi et le sens. J'ai aussi envie de lui. J'ai envie qu'on ne fasse qu'un. Je n'ai jamais été aussi sûre de quelque chose de toute ma vie. Il me cherche, il me torture en me faisant croire qu'il va me donner ce que je veux puis, il craque, il se glisse. Je le sens entrer en douceur de toute sa longueur en moi tandis que nos lèvres se dévorent toujours avec voracité. Du moins, jusqu'à ce que je rompe notre échange.

Je t'aime, lui avoué-je.

Je t'aime aussi, m'informe-t-il en me souriant.

C'est la première fois que je le lui dis. Ça a pris du temps, mais maintenant, il sait ce que je ressens.

Le 12 Août 2020 à 23 heures 30 | Los Angeles

Elle l'a touché, elle ne s'y attendait pas. Elle a repris l'avantage et la pousse dans les escaliers. Cette dernière n'ayant pas le temps de se reprendre, elle trébuche, elle dégringole les escaliers un à un. La douleur se répand à tout son corps. Elle se prend des coups de tous les côtés, sous le regard de son adversaire qui ne compte pas l'aider à s'en sortir. Arrivée au pied de l'escalier, sa tête heurte violemment le carrelage blanc de la demeure, les yeux ouverts, elle ne bouge plus.

Son adversaire, voulant, s'assurer, qu'elle peut se détendre, descend les marches et la rejoint. Est-ce qu'elle va pouvoir partir retrouver son homme ? Est-ce qu'elle l'a vraiment tué ? Portant deux doigts sur sa nuque, elle recherche un pouls. Elle n'en trouve pas, elle ne trouve rien. Elle est bien morte et elle se vide de son sang. Ne sachant pas quoi faire, la jeune femme s'éloigne du corps et s'adosse contre les escaliers. Sans s'en rendre compte des larmes s'échappent de ses yeux, elle ne voulait pas que ça aille si loin. Ce n'est pas une tueuse. Ce n'était que de la légitime défense. Ça a mal tourné.

D'un coup, sans prévenir des coups se font entendre depuis l'entrée. Est-ce que c'est un de ses complices qui vient terminer le boulot ? Ou est-ce que c'est son compagnon de séjour. L'individu brise la vitre de la porte avec son coude, il veut entrer. Glissant sa main à travers le trou, il atteint la serrure, qu'il déverrouille. Récupérant sa main cette fois, il entre par la grande porte, c'est Kurt.

En entrant, il assiste à la scène troublante, il y a un cadavre à ses pieds. Ne comprenant pas ce qui a pu se passer. Le jeune homme parcourt la pièce du regard. Il la voit. Beverly assise non loin du cadavre de son ex. Il entre dans la pièce, enjambe le corps et se rapproche d'elle. Sans attendre, elle se jette dans les bras de son amour, elle a besoin de réconfort.

Où est-ce que tu étais, lui demande-t-elle les larmes aux yeux.

Elle m'a enfermé dans le garage, lui répond-il en la serrant fort contre lui.

Elle a essayé de me tuer, ajoute-t-elle en fondant en larmes. J'ai bien cru qu'elle allait y arriver, poursuit-elle. J'ai eu tellement peur pour moi et aussi pour toi.

— Je m'en doute, lui dit-il en lui caressant doucement son dos. C'est pour ça que tu aurais dû la laisser faire, poursuit-il.

La jeune femme ne comprenant pas ce qu'il vient de lui dire, elle se décolle et pose son regard sur sa personne. Lui a-t-il vraiment dit qu'elle aurait dû laisser Johanna la tuer ? Mais pourquoi ?

Quoi ? finit-elle par dire. 

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